Coucou mes bébés! Ça-va?
Voici la suite 🌹!
Petit Disclaimer:
Certains propos « peuvent » heurter la sensibilité de certaines personnes.
Je ne crois pas que ce chapitre soit traumatisant mais je tiens à le préciser.
Bonne lecture mes choux.
(Merci encore pour celles qui sont là à chaque chapitres, vous me motiver toutes plus les unes que les autres à améliorer au mieux cette histoire et son contenu.)
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Xoxo - Iamkunafa
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Point de Vue: Valentina.
Une inspiration après l'autre Valentina. Je gonfle mes poumons jusqu'à en faire gonfler mon ventre. Il faut que je me ventile. Que je sentes l'oxygène pénétrer en moi.
C'est difficile, car tout est noir. Pour le moment, je me focalise sur ma respiration. J'essaye d'ignorer l'entièreté de mon corps qui tremble de peur. J'essaye de réfréner les remontées dans ma gorge. Et je tente de calmer ma soif qui à asséché ma langue, maintenant pâteuse. Une inspiration après l'autre Valentina.
Ils m'ont mis un sac sur la tête. Il est trop épais j'ai de grosses bouffées de chaleur! Ils m'ont ligoté les mains. Putain j'ai qu'une envie; pleurer et crier! Et surtout fuir! Fuir ce cauchemar qui est entrain de prendre possession de ma vie sans que je puisse contrôler quoi que ce soit.
Je suis incapable de dire depuis combien de temps, je sens mon corps transporté par la vitesse du véhicule. Je suis dans le coffre!
J'ai mal au cœur. Mais cette douleur ne pourras jamais être soignée par médication ou grâce à une opération. J'ai mal plus profondément que ça et je sens que c'est entrain de me tuer.
C'en au trop pour moi. D'abord voler ce putain de camion! Monsieur Suarez, ma cousine qui enfaite n'as fait que me mentir depuis le début! Cet enlèvement. Et puis, il y a Preto...
Rien qu'à l'évocation de son nom je me crispe. Pourquoi? J'en ai aucune putain d'idée!
Je me remémore ce qu'il s'est passé avec Paloma, juste après l'assaut, dans la cellule chez Preto, quelques temps auparavant.
Ma cousine.
J'ai la gorge nouée. Je ne sais pas si je suis déjà devenue folle, mais j'entends sa voix dans mon crâne. Elle m'ordonne de ne pas pleurer. Et j'ai envie de l'écouter.
Mais je revois son corps. Je l'entend respirer de manière saccadée. Mes yeux s'embuent. Je me force à ne pas pleurer.
Il a tiré! Le gros chien qui est venu me chercher dans ma cellule. Il à tiré sur Paloma! Je crois que c'était près de l'épaule, où près du cœur, j'en sais rien! J'ai essayée de contenir l'hémorragie. Mais il ne m'en a pas laissé le temps. Elle était paniquée, je la voyais devenir blanche et haleter pour respirer. Je sais pas si ma cousine s'en ai sortie. La compression de mon cœur me fait souffrir, et en vu de amour que Preto et ses hommes portaient à ma cousine, ils ont sûrement dû la laisser crever! Putain!
Le véhicule s'arrête. Putain non! Je souffle rapidement par la bouche, et inspire bruyamment par le nez. Il faut que je respire. Car je suis entrain de suffoquée. Mes membres son faibles je suis totalement dépassée par les événements.
J'entends les portières claquer, et je les sens faire vibrer le véhicule. Le moteur est éteint car je ne l'entends plus ronronner.
Un instant de silence et un moment après un air tiède caresse mes bras. Je sens immédiatement une poigne sous mes aisselles. Et la voix de Paloma dans mon crâne me somme de me taire, et surtout de ne pas pleurer. Je ne dois pas montrer ma peur.
Mais c'est impossible de ne pas la cacher. Putain je tremble, et la faiblesse de mes membres m'empêchent de me mouvoir normalement. Je crois que mes bourreaux s'en rendent compte car je sais qu'on avance mais mes pieds ne touches pas le sol. Ils me porte en plaçant leurs bras sous mes aisselles.
-Aquí.
(Ici)
C'est tout ce que j'ai entendu. Personne ne parle! Et ce silence me tend plus encore. La seconde qui suit, je sens mes fesses épouser une texture incroyablement agréable. Mes bras emprisonnés d'une corde retombent sur mes cuisses. Je suis sur un fauteuil. Un fauteuil en cuir incroyablement confortable.
-Quítale eso!
(Enlève-lui ça!)
Cette voix ne m'est pas inconnue. Et pour une raison que j'ignore, elle me rebute aussi vite après l'avoir entendue.
On tire de sur ma tête, le sac qui me couvrait la vue. Et le temps que mes yeux prennent pour recouvrer une vision normale me precise que j'ai gardé beaucoup trop longtemps ce sac sur ma tête.
J'avoue que je suis suis impressionnée par la grandeur de la pièce dans laquelle je me trouve.
-Te gusta?
(Tu aimes?)
Je n'ai pas le temps de contempler le domaine dans lequel on m'as forcée à être. Que mes yeux rencontrent les yeux sombres et dégelasse que j'avais vue quelques heures ou jours, j'en sais vraiment rien, auparavant.
Le dégoût qui me prend me crispe. J'enfonce mes doigts dans mes genoux heureusement protégés par mon jogging. Je sens encore plus que ma bouche est totalement asséchée. Je suis entrain de vivre mon pire cauchemar, et mieux encore, je regrette ma captivité auprès de Preto.
C'est insupportable. L'ambiance est pesante, les hommes autour du gros porc qui me « voulais » me regarde d'un air que je ne saurais décrire. De la propension ou de la totale lassitude.
-Me llamo Salomon Caesar Jon Rivera.
(Je m'appel Salomon Caesar Jon Rivera.)
-Vous avez tué sur ma cousine! Hurlais-je folle de rage!
Putain! Je m'en contre fout de son prénom à la con! Je m'en foutais de tout! Ma gorge est nouée et je suis incapable de la calmer. Je ne fais que penser à ma cousine qui doit probablement être morte à l'heure actuelle!
Je ne me suis pas contrôlée et ma réponse est sortie sans vraiment que je le veuille. Quoi qu'il en soit, la seule réponse que j'aurais; c'est d'abord son rire. Un rire atroce! Gras et grave. Puis s'en suivirent d'autres. Tous ses moutons s'en prirent à cœur joie pour se moquer de moi. Mais je suis atrocement gênée par leur comportement. Ils se forcent à satisfaire leur maître. Des chiens bien élevés. Voilà ce qu'ils sont!
-Mi tresoro. Je sens que toi et moi allons passer de très bons moments ensemble. M'annonce Salomon en se levant, un sourire diabolique collé à ses fines lèvres sèches.
(Mon trésor)
-Que Gabriella s'occupe d'elle. Tresoro, dit-il en figeant son regard dans le mien. Je te laisse une chance de dîner avec nous ce soir. Soit à la hauteur de mes exigences.
Était-ce une blague?
Je suis incapable de réaliser ce qu'il vient de me dire. Étais-ce une plaisanterie?!
Je n'eut pas le temps de me poser plus de questions que ça, car l'instant d'après, je sentis mon bras être saisit par le bouffon qui m'as sauter dessus auparavant pour m'enlever.
-Laissez-moi partir! Où es-ce que vous m'emmener?! Tentais-je affolée.
-Don Salomon te l'as dis, tu vas aller te preparer pour ce soir.
-Laissez-moi j'vous en supplie! Juste laissez-moi!
-Pas encore ma belle. Tranche t-il fermement. Don Salomon n'as même pas encore commencé avec toi.
Ne pas pleurer. C'était mon mot d'ordre à la minute où ses gens m'ont enlevé.
Après la réponse de mon bourreau je me tus instantanément car si un mot sort encore de ma bouche je ne contrôlerai plus mes larmes qui guettent, ni la tristesse qui est entrain de me pourrir.
J'essaye de me défaire de son emprise. Sans bruit. Mais au moins je me bat. Peut-être pour ma cousine. Pour ma vie que j'ai abandonné à la minute ou j'ai acceptée de suivre Paloma.
J'en sais rien. Je sais plus rien. Et maintenant ce n'est vraiment plus important. Tout ce que je sais c'est que ma cousine s'est faite tirer dessus, et que si mon premier ravisseur Preto, n'en a rien à faire de ce qui se cache sous mes vêtements. Salomon, lui, n'attend de voir que ça.
Ne pleures pas Valentina... Surtout ne pleures pas!
Mon corps se retrouve bousculé dans une autre pièce.
Ne pas avouer qu'elle est somptueuse serait une ridicule mensonge. Je suis à présent dans une gigantesque salle de bain. Les couleurs dominantes sont ocres; celles du bois de certains meubles, la couleur crème du sol en galeries de pierres, et les murs taupes.
J'entends la lourde porte en bois se refermer derrière moi. Je constate qu'elle est est décorée de détails aztèques. Mais ce que je remarque aussi, c'est le garde armé qui se tient juste devant la porte. Je ne me suis absolument rendue compte de sa présence. Il est complètement camouflé sous, une combinaison noire presque militaire, un pantalon cargo, un t-shirt ainsi qu'une épaisse paire de bottes. Ce qui me déstabilise le plus, c'est sa cagoule d'où je ne perçoit que ses yeux noirs et dans son regard je sens tout de suite qu'il n'hésitera pas à faire usage de son arme, sur moi, si je ne coopère pas.
Mais j'essaye. Je me précipite vers cette porte en bois décorée. Mais je n'ai même pas le temps de la toucher que je sens, déjà, sa mitraillette sur mon buste. Je sursaute d'effroi laissant s'échapper un bruyant souffle de ma bouche. Il me fixe et moi aussi. J'ai des frissons d'horreur qui m'hérissent le poil. Putain! Qu'es-ce que je fout la!? Qu'est-ce je fout dans cette enfer!?
-Señorita?
(Madame?)
Je me retourne à présent. Et mes yeux cherchent la provenance de cette voix féminine. Je remarque enfin, qu'il y a une épaisse colonne en ciment beige sur ma gauche, et que celle-ci cache un revêtement, sûrement une douche.
Je suis plus qu'étonnée, quand je vois sortir de cet encadrement; une femme. Une domestique pour être plus précise. Je recule par prudence, mais je suis immédiatement arrêtée,encore une fois, par la mitraillette du garde. La jeune femme s'approche de moi et je ne la lâche pas des yeux.
Elle est plus petite que moi, un peu ronde. Le teint clair. Ses cheveux châtains sont tirés en un parfait chignon bas, et elle est vêtue d'une robe simple à manches courtes noire, mi-longue, dont le col et le bout des manches est revêtus d'une bande blanche. Un tablier de la même couleur entoure sa taille.
Nous ne nous quittons pas des yeux. Je vois dans ses prunelles qu'elle ne me veut aucun mal. Mais ce qui me déstabilise le plus c'est qu'elle a autant peur que moi. Elle aussi est prisonnière de ce Salomon.
-Señorita. Me répète-t-elle un sourire qui se veut rassurant aux lèvres. Je m'appelle Gabriella Sona. Je suis la femme de chambre qui s'occupera toujours de vous. Vous êtes Valentina c'est exacte?
J'hoche la tête. Mais je reste bloquée sur le mot « toujours ». Il est hors de question que je passe le restant de mes jours ici. Je sens le désespoir me faire baisser les yeux au sol. Je suis coincée dans cette enfer et il faut absolument que je trouve une échappatoire.
-Señora Valentina. Il faut que vous vous déshabilliez.
Mes yeux retourne directement dans ses pupilles claires. Ai-je mal entendu? Une vague de colère s'imprègne immédiatement en moi. Je sens le sang afflué dans mes joues! Et recule de nouveau!
-Laissez-moi partir! Criais-je.
-Por Favor Señorita, calmez vous! M'implora-t-elle visiblement plus effrayée que moi.
Je me retourne! Je sens que je suffoque ici! Je veux partir! J'essaye encore une fois de me diriger vers la porte. Le garde me tire violemment par les cheveux et je sens chaque parcelle de mon cuir chevelu s'hérissé de déchirement.
J'hurle de douleur. Et j'entends Gabriella me supplier de me calmer. J'en suis incapable! Et mes larmes qui n'ont toujours pas coulées, me signalent que j'ai encore la force de me battre.
Enfin, ça, c'était avant que le garde fou ne me maîtrise hargneusement au sol. Et je peux pas m'empêcher de remarquer que Preto s'était vraiment retenu avec moi. Car comparé à lui, ce garde n'y va pas de main morte. Je me tortille de douleur, car il enfonce son genou sans ménagement dans mon ventre, et serre chaque parcelle de ma gorge, d'une force qui me tétanise.
-Encore une action de ce genre. Et j'appelle Don Salomon. Tu sais ce qu'il te reserve n'est-ce pas? Alors ne tente pas le diable à te faire encore plus de mal que ce qui t'attend déjà. Me lance froidement le garde, dont la voix basse me révulse.
Je retiens toujours mes larmes. Je me concentre sur la voix de Paloma qui résonne en moi. « Ne pleures pas Valentina ». Mon poing se déplace brutalement vers le visage de mon bourreau, sans que j'ai un réel contrôle sur lui. Je suis comme possédée par la haine qui réchauffe mes intestins et me pousse à vouloir le frapper.
Il arrête mon mouvement avant même que j'ai pu effleurer son visage camouflé et plonge froidement son regard sombre vers Gabriella, puis de nouveau vers moi.
-Et si c'est pas assez pour toi, si ta domestique n'arrive pas à faire son travail. Je la buterais juste après qu'elle aura assistée au spectacle de toi et Don Salomon qui t'aura correctement déchiré la chatte. Entendido?