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Xoxo - Iamkunafa
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Point de Vue: Valentina
Il ne fallut pas plus de 5 minutes pour que le dénommé Ruben ne fasse son apparition. Et accompagné ma cousine.
-Palom-! Tentais-je en me redressant.
Mon mouvement a tout de suite été arrêté par Preto. Qui d'une main sur mon épaule m'a fait rassoir aussi vite que je n'ai essayé de me lever pour rejoindre ma cousine.
Je rive mes yeux dans ceux de Paloma. Et je sens instantanément que la peur qui me paralysais durant ses dernières heures est entrain de se mélanger avec un tout autre sentiment: Une colère irrépressible.
Ils l'ont battue, enfin Ruben l'a battue j'en suis sûre et certaine. Sa lèvre est fendue et rougie et son œil au beurre noir me confirme qu'il n'y est vraiment pas aller de main morte.
Je ne contrôle plus l'afflux de fureur qui contracte mes muscles. Et de nouveau ma migraine me submerge.
Je veux me lever de nouveau. Mais c'était sans conteste que Preto n'a pas retiré sa dure main de mon épaule. Et lorsqu'il resserre son emprise sur moi, mes yeux passent de Ruben à lui.
Mais j'ai complètement oublié, pendant un instant, que ses pupilles dans les miennes, me paralysent. Et de nouveau je suis abritée par la crainte.
-Je suis désolée Bella...
Ce n'est qu'un murmure dans la pièce mais j'ai l'impression que moi seule l'a entendue. Paloma a, à présent les yeux baissés vers le sol. Ses larmes s'aplatissent par terre, et elle ne cesse de triturer les mains, et ça, ça signifie qu'elle est terriblement angoissée.
Aucun son ne pus sortir de ma bouche. Il ne s'est écoulé probablement qu'une minute depuis que Paloma et Ruben ont fait leur apparition dans la salle des tortures, mais j'ai l'impression que ça fait des heures que le silence nous assièges.
Elle est désolée? Mais de quoi? De m'avoir mise dans cette merde? Non. C'était ma décision.
-Répète ce que tu viens de me dire.
La voix imposante de Preto me mis immédiatement mal à l'aise. Putain, c'est quoi tout ce cirque?
Il faut que j'agisse. Et avec l'appuie de ma cousine, j'espère, convaincre ce narcos.
-C'est Ruben... ton... traître... Bégayais-je lamentablement.
-Perdón perra!? (Pardon Salope!?)
D'un geste de la main, Preto arrête la course de Ruben. Qui sans lâcher ma cousine, s'est dangereusement approché de moi.
Les pleures de ma cousine s'intensifièrent et avec eux, la colère de Ruben.
-Apparement, Ruben, selon la niña, tu « revendrais » des données de ce cartel, à nos rivaux? Et, ma coke était pour un cartel ennemi. Questionne Preto de manière totalement détachée de la situation.
-Te voy a partir esa cara de puta! (Je vais te baiser, Salope!) Hurla Ruben en dégainant son arme, puis en la pointant sur moi.
-C'est ton traitre Preto! M'écrirais-je effrayée. Je te supplie de me croire! Il en voulait à la vie de ma cousine! Il te trahira, toi et ton gang! Relâche nous por favor!
Je suis essoufflée. Le canon de Ruben n'as pas quitter mon front, et Preto me regarde d'une manière qu'il m'est incapable de décrire.
-Toi! Aboyais-je sur Sebastian, les yeux maintenant noyés d'innombrable larmes. Je n'ai aucune idée de ce que je vais lui dire. Mais il faut que je trouve une faille à cette putain de galère dans laquelle moi et ma cousine sommes profondément enfoncés.
-Parle à ton chefe! Ce mec t'as braquée une arme sur toi! Alors que vous êtes censé être partenaire! Soufflais-je hargneusement.
Sebastian ne pus s'empêcher d'aborder un large sourire. Je ne comprends vraiment plus rien. Et sincèrement je suis à court d'idées. Cette fois-ci c'en est fini de Paloma, et moi avec!
-Mi quérida niña, prononce Sebastian sous les regards interrogateurs de Preto et Ruben. Le pire, c'est que l'histoire que tu prima la puta (Ta cousine la pute) t'as inventé, et bien tu as à l'air de vraiment y croire!
Je fronce immédiatement les sourcils. Putain, ils ne me croient pas?! On est mortes!
Quelle idée! Voler la marchandise de la terreur de Tépito! J'aurais dû écouter mon instinct. Jusqu'à maintenant il ne m'as rarement fait défaut, et ma première idée, c'est-à-dire; parler directement à Preto du problème, j'en suis sûre nous aurais évitées de périr d'une balle dans le front!
Face a mon visage brouillé d'incompréhension, Preto se saisit de nouveau mon visage en coupe.
-Tu prima, aquí (ici). Me susurre t-i en inclinant ma tête vers ma cousine m'obligeant à la regarder. T'as raconté de petits bobards qui signeront ton arrêt de mort aujourd'hui.
-Paloma! Dis-leurs! M'efforçais-je dire en tentant d'ignorer la remarque de Preto.
Elle ne répond rien. Et elle ne m'as toujours pas accordé un regard depuis qu'elle a mis les pieds dans cette foutu cellule.
-Paloma!
Cette fois-ci, je n'ai pas pu contenir le grin de panique dans ma voix. Je sens tout de suite les palpitations de mon cœur s'emballer plus encore! Il faut qu'elle me soutienne sur ce coup putain, c'est notre dernière chance!
-Je la bute Preto?! Prononce colériquement Ruben.
-Pas encore.
Il a prononcé ces mots avec tellement de... douceur? Que d'incontrôlables frissons d'horreurs me transpercèrent dans l'ensemble de mon corps. Sa capacité à réfréner ses pensées et emotions me tétanise littéralement.
Et à présent je ne l'ai pas lâché des yeux et lui non-plus. J'en suis incapable. Je scrute le moindre de ses mouvements en me demandant à chaque secondes quel va être son prochain mouvement.
Totalement endormie par ses yeux, je ne me rend pas compte que je suis maintenant debout. Il m'as levé de ma chaise. Et il daigne enfin à détourner le regard car à présent je me retrouve dos à lui. Je sens son torse sur mon dos. Mais pire encore, je sens sa colère contractée chaque parcelle de ses muscles. Je sens sa frustration dans son souffle brûlant qui embue mon front. Et sa rage dans la pression qu'il exerce sur un de mes bras.
Son autre main encadre ma mâchoire, son emprise n'est pas douloureuse mais elle est tout de même ferme et colérique. Il dirige ma tête vers ma cousine. Elle ne fait que de pleurer, je dirais même qu'elle suffoque, et cette vision me brise littéralement le cœur, j'avais qu'une envie de nous sortir d'ici!
-Voila ce qui s'est passé. Commence Preto trop calmement.
-La puta aquí presente. (La pute ici présente). S'est un jour « éprise » de mon bras-droit.
J'ai absolument pas du tout envie de l'interrompre dans son monologue. Je suis captivée par ma cousine, et j'attends qu'il continue ses dires.
-La puta. S'associa avec une deuxième Perra (Salope), et ensemble, découvrirent un marché qui rapportait beaucoup plus que la baise. Plus risqué certes, mais, avec un minimum de malice, il était facile de se faire rapidement beaucoup d'argent.
Preto marque une légère pause dans son discours, et sans lâcher ma mâchoire, sa lourde main se pose sur mon épaule. Je me crispe instantanément à la vue de son arme, fermement emprisonnée dans ses doigts. Il dirige l'arme vers ma cousine, mais seulement pour la designer. Comme si son arme est le prolongement de son bras.
-Et ce marché, il s'appelais: Baiser le business de Preto. À travers ce cabrón. Dis t-il en désignant Ruben. Les deux putas s'amusaient à sauter mon bras-droit, et quand ce dernier avait le dos tourné, elles écoutaient ses conversations, fouillaient son téléphone et si un papier important se trouvait dans le sillage elles le volait.
-C'est faux! M'insurgeais-je.
-Ferme-ta-gueule. Articule-t-il en posant cette fois-ci le canon dans mon dos ce qui eut pour effet immédiat de me faire effectivement fermer ma bouche et couper ma respiration.
-Ruben n'as jamais appuyé sur la détente en ce qui concerne Sofia. C'est Marcus qui l'as fait. Celui que vous avez buté à Tres Estrellas. C'était une taupe également. Mais sache que t'as cousine ne t'as entraîné dans cette merde noire pour te demander ma protection. Elle avait tout simplement peur de buter l'assassin de sa petite copine.toute.seule.
Je ne contrôle plus mes larmes. J'ai aucune envie de croire ce Preto. Sincèrement, j'en ai pas envie. Mais tous ses mots sonnent, contre mon gré, si vrai dans mon esprit.
Mes yeux humides rencontrèrent enfin ceux de Paloma. Putain! Elle a honte!? J'ai juste besoin qu'elle me dise qu'il mente! Que tous ces dires sont faux. Je l'a croirais sans hésiter!
-Pa... Paloma putain! Dis moi qu'il mens! Lançais-je dans un dernier espoirs.
Pour seule réponse, les reniflements incessants de ma cousine de me confirmèrent les dires de Preto.
Un cris d'incompréhension s'échappe de ma gorge.
-Je suis désolée de t'avoir entraîné la dedans, pardonne-moi Bella! Je suis tellement désolé! S'écrie-t-elle dans un torrent de larmes.
J'ai qu'une envie. Que Preto me lâche pour que je puisse m'occuper correctement de « ma cousine » qui a présent ne représente plus qu'un point d'interrogation dans mon cœur.
-Paloma? Ma putain de soeur? Pour quoi? Pour l'argent? Pour LUI?! Criais-je en désignant Ruben.
-Non... je... j'en sais rien!
-Tu ne sais pas... tu ne sais pas pourquoi je vais mourrir aujourd'hui? Crachais-je agressivement.
-Assez! Nous coupe Preto. Ta cousine. Je la plomberais. Mais toi. C'est ton jour de chance. Si t'es informations sont correctes. Tu auras, peut-être, la vie sauve.
-Tu ne l'as touche pas et je parles! Lançais-je froidement.
En toute honnêteté, la tout de suite je suis totalement anesthésié. Après la lourde trahison de celle que je ne considérais plus comme rien. J'ai vraiment plus rien à perdre.
Sa connerie nous mènerais tout droit 6 pieds sous terre. Mais es-ce que j'ai envie de mourir en lui tournant le dos? En laissant Tía Carmen avec cette peine immense? C'est vraiment pas dans mes principes. Et c'est son jour de chance car aujourd'hui je vais tout faire pour nous sortir de là, en vie.
Ma réponse ne plait visiblement pas à Preto. À qui je fais face depuis ma dernière remarque. Il semble me tester du regard, un regard qui encore une fois, je suis incapable de décrire. Mais cette fois-ci je n'ai aucunement envie de céder malgré l'intimidation qu'il me cause.
Mais, je n'aurais pas eut le temps de savoir sa décision. Car l'instant d'après, un assourdissant retentissement se fît entendre. Quelqu'un vient d'exploser quelque chose de très gros à l'étage.