Coucou mes bébés, ça-va?
Voila la suite!!
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Xoxo - Iamkunafa
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Point de Vue: Preto
J'écoute Ruben me faire le topos de ce qui se passe dans l'ensemble de mon quartier. Je ne retiens pas mes œillades haineuses envers lui. Comme je lui ai clairement fait comprendre, un autre coup comme il vient de me faire avec ces 2 putas, et je n'hésiterais pas à le dégager de mon business.
Ce monde est bien trop sombre. Trop noir pour pardonner. L'empire que mon père à bâti s'est écroulé avec lui lorsqu'il est mort et l'épave qu'il m'as laissé est ma seule priorité. Je dois la rebâtir. Et laisser l'incompétence de mes alliés pourrir mes chances ne fait que décupler la haine qui ne lâche pas mes entrailles.
« ... que à toi... »
Le grésillement de mon talkie-walkie coincé dans mon jean me fait sortir de mes pensés. Comme à son habitude Sebastian ne sais pas utiliser ce putain de talkie-walkie!
« Putain Cabrón! Combien de fois je dois te dire que tu dois rester appuyé sur le bouton! »
« Ouais... Et Patrón? La prisonnière t'as demandé ex-pres-sément. Me somme-t-il d'un air gaie »
« De quoi tu parles, merde!? »
« Señorita Ojos verdes (Mademoiselle yeux verts), elle ne veut parler qu'à toi! »
Je rive mon regard dans celui de Ruben. Et je sais qu'il comprend que cette fois-ci je ne parviendrais pas à me contrôler.
Je me lève brusquement de ma chaise. Cette petite prisonnière de merde commence à faire bouillir mon sang dans mes veines beaucoup trop fortement.
Ma patience à des limites, et ses exigences viennent de les dépasser. Putain je vais la baiser!
Je sors en trombe de mon bureau. Je sens que je ne contient plus ma colère. Je déboule les escaliers et je me retrouve rapidement devant la porte qui mène au sous-bassement de la maison. La porte claque derrière moi, face à la force que j'ai mis pour l'ouvrir. Dès que j'arrive devant la cellule de cette connasse. Le gardien ouvre directement la porte.
Je la vois tout de suite, elle est adossée, debout contre le mur, les bras derrière le dos. Je ne sais pas à quoi ressemble mon visage sur le moment mais je sais qu'à ma vue elle se crispe directement.
Je me précipite vers elle. Elle n'as pas le temps de faire quelconques mouvements que je l'ai déjà saisie par le bras l'instant qui suis, il suffit d'un violent crochet du pied pour que ses fesses s'aplatissent violemment sur le sol. Un hoquet de surprise mêlée à de la douleur s'échappe de son gorge qui me tarde de faire taire.
Ses yeux s'embrouillent déjà de larmes mais sur le coup, sa faiblesse j'en ai plus que rien à foutre. Elle se protège en plaçant ses bras devant son visage mais il m'en faudra beaucoup plus pour m'arrêter.
Je me saisit rageusement de nouveaux de sa gorge et je la plaque contre le sol. Ses yeux se crispent de douleur.
-Regarde-moi, putain! Où elle est?! Criais-je hargneusement.
Ses joues rougissent face au manque d'air. Et je ne peux m'empêcher de sentir que cela ne fait que dupliquer la colère que j'éprouve pour cette petite imbécile qui pense pouvoir baiser mon business!
Sa petite main vient tapoter mon poignet. Et je pense que je ne l'aurais probablement pas remarqué si Sebastian n'étais pas intervenu.
-Preto. Je crois que la gringas ne peut plus respirer.
Je crois que ma vision était grisée de haine car même si je la regardais, je ne la voyais pas. Et effectivement, elle suffoquait, merde.
Je lâche sa gorge, et une bruyante et profonde inspiration me confirment les paroles de Sebastian. Elle crache ses poumons, et ne contrôle plus ses pleures.
Toute cette histoire ne fait que m'agacer. Elle essaie de s'éloigner de moi mais je la saisit fermement par les bras et la trimballe jusque la chaise en métal puis dégaine mon arme et fait énergiquement glisser la culasse du revolver, une douille s'échappe de la chambre, l'engin est chargé. Cette fois-ci, si elle ni braille pas comme un nouveau-né, je criblerai son corps de mes balles.
-Tu commences à me briser les corones Tonta! Je te donne 3 petites secondes, TROIS, pour couiner tel une chanteuse d'opéra! Passer ce délai, dis-je en plaçant mon arme sur son genou, je donne pas cher de ta future habilité à marcher. Comprendido Cabrón?!
Son souffle saccadé et son regard braquée sur moi me firent comprendre qu'elle a atteint le summum de sa peur. Et la putain je réalise la situation. Elle est pas non plus en train de me faire une crise de panique?!
-Putain! Sebastian fait moi boire cette puta! Dépêche-toi!
Sebastian, se dirige vers la bouteille d'eau. Légèrement, il penche sa tête et l'oblige à boire. Je sens qu'elle se calme drastiquement face à l'intervention de Sebastian.
Je place mes mains des deux côtés de la chaise, sur les accoudoirs.
-Bien... mi mercancia? (Ma marchandise?)
-J'ai volé... mais... pas sans raison... répondit-Elle essoufflée.
-La tout de suite, Valentina, ta raison, je n'en ai plus que rien à foutre! Dis moi, où est ma putain de cargaison!
-Si! T'as un traitre dans t'es rangs! Alors... souffla-t-elle toujours plus fatiguée. Alors ma raison: tu vas l'écouter!
Mon regard passe d'elle à Sebastian. J'ai presque envie de rigoler. Es-ce qu'elle se fout de ma gueule?! Non,non,non... La colère qui me consume face à son insolence, il faut que je l'étouffe! Et de gré ou de force elle va comprendre que je ne joue pas du tout!
J'enlève la sécurité de l'arme, et dirige celle-ci vers son genou.
-RUBEN! S'écrie-t-elle tétanisée, les yeux fermement crispés.
Sa remarque a réussi à m'intéresser. D'une main je me saisit de son visage que je tiens en coupe. Elle ouvre ses yeux, et les plonge dans les miens. Je ne dis rien, mais je pense qu'elle a très vite compris qu'il faut qu'elle continue de déballer ce qu'elle sait.
-C'est lui... qui, informe... d'autres gangs... ou je sais pas avec qui vous avez des problèmes!
Le rire étouffé de Sebastian me fit arquer un sourcil. Il faut qu'elle m'en dise plus sur sa petite théorie. Je secoue son visage pour l'inciter à continuer.
-Il fait passer des informations au gangs ennemis, et Sofia l'a découvert. C'est pour ça qu'il l'a tué. Et il allait aussi tuer ma cousine qui a tout découvert aussi! Alors avec Paloma on a pensées que, jamais tu nous écouterais si on devenais pas des candidates sérieuses pour toi! Alors, pour attirer ton attention j'ai... j'ai voler ton camion. Pour te demander... pour, te... demander... de descendre ton bras-droit!
Cette fois-ci Sebastian ne pus retenir son rire. Ce Cabrón se tordais carrément d'éclat. Et ce son me fis jaser instantanément.
-Ferme ta gueule Sebastian. Le menaçais-je froidement sans lâcher du regard cette petite audacieuse.
Il s'arrête immédiatement. Je lâche la tête de cette imbécile qui venait de m'apprendre une nouvelle qui, effectivement, dans un autre contexte, m'aurait fait bien rire!
Ce qui m'énervais encore plus c'était que cette connasse pensais sincèrement que son plan était très malin et pire encore, qu'elle ai cru le scénario improbable de sa cousine la puta! Putain! Ma cargaison à été dérobée par des imbéciles! Et jusqu'à maintenant elles n'ont pas dis un mot sur la localisation de ma poudre!
J'avoue que l'espace d'une seconde, en rivant mes yeux dans ses pupilles apeurées j'ai envie de la laisser partir. C'est une véritable petite conne, qui a fait pour seule erreur de protéger une grosse puta. Puis l'envie de la descendre me revient, mais avant ça, il faut que je lui fasse comprendre qu'elle se trompe lourdement et que sa bêtise va la mener droit vers la mort.
Je me saisit du talkie-walkie de Sebastian, et appuie sur le bouton.
« -Ruben. Amène toi au sous-sol, dans la cellule de la tonta, et amène ta puta avec toi! Prononçais-je colériquement. »