Voici la première commande qui portera sur notre cher empereur, Akashi Seijuro ! J'espère que cela va vous plaire et surtout à toi inti4960 que je remercie pour ta commande ! Bonne lecture ^^
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Mon pas claquait contre le sol du couloir, résonnant et effrayant les élèves qui s'écartaient sur mon passage comme la mer rouge devant Moïse. Ma colère devait être visible à des kilomètres, et j'avais la ferme impression que cela amusait certain vu les regards que l'on me jetait. Ma marche se finit enfin devant le gymnase où s'entrainaient les garçons de l'équipe de basket. J'entrai en trombe, faisant tourner tous les regards vers moi, que je me contentai d'ignorer, mon regard
(c/y) rencontrant enfin deux pupilles hétérochromes.
"Akashi. Soufflais-je, m'énervant encore plus à sa vue et l'amusement lisible dans ses yeux- magnifique au passage, mais je ne l'avouerai jamais bien sûr-.
- Oui Darling ? Tu veux assister à l'entraînement peut-être ? Demanda-t-il d'un air narquois, jouant avec mes nerfs comme il savait si bien le faire.
- C'est quoi cette putain d'histoire où je suis ta petite amie ?! Et tu es au courant, monsieur "absolu", ne fais pas semblant ! Criais-je, ma colère éclatant alors que l'empereur parût encore plus amusé.
- Reprenez l'entrainement. Ordonna-t-il en se dirigeant vers moi, attrapant mon bras en me tirant à sa suite dans la direction des vestiaires.
- Lâche moi ! Tu me fais mal en plus, empereur ou pas je t'ordonne de me lâcher tout de suite ! M'exclamais-je en me débattant pour m'extraire de son emprise.
- Arrête de gigoter ou ça risque de mal aller, (T/p). Mes ordres sont absolus, et je n'en reçois de personne. Je laisse passer pour cette fois, mais la prochaine, ça ira mal. Claqua sa voix froide, me figeant sur place alors que j'arrêtais de me débattre, me laissant traîner comme une vulgaire poupée de chiffon."
Arrivés aux vestiaires, le magenta claqua la porte derrière nous en me plaquant contre celle-ci la seconde d'après. Je sentis mon souffle se couper mais je ne baissai pas les yeux face à son regard noir, l'affrontant malgré la peur qui me suppliait de me soumettre.
"Pourquoi tu as lancé cette rumeur ? Je ne suis pas un jouet avec lequel on joue avant de le jeter. Tu as eu ta chance, et tu l'as laissé passer ! C'est TOI qui as rejeté ma déclaration en début d'année, je ne t'ai forcé à rien Akashi ! Je ne suis pas ton chien ! Lui dis-je, prête à mourir mais heureuse de lui avoir balancé ses quatre vérités.
- Tu m'appartiens (t/p) (t/n) et personne d'autre que moi n'a le droit de te toucher. Grâce à cette rumeur, je suis sûr qu'aucun de ces idiots ne t'approchera. Tu étais convoitée et il m'est impossible de te laisser à ces moins que rien, je suis le seul à qui tu appartiens. Déclara l'autoproclamé empereur, ses yeux vairons plantés dans les miens, me faisant frissonner.
- L'amour ça ne marche pas comme ça Akashi, on ne peut pas déclarer qu'une personne nous appartiens, et encore moins si l'on est pas en couple ! Répliquais-je, ignorant les battements de mon coeur qui semblait vouloir sortir de ma cage thoracique.
- Qui te parle d'amour ? Tu m'appartiens, c'est comme ça. Amour ou pas, tu n'as aucun droit de désobéir à mes ordres.
- Je vois, si en plus de ça tu considères mes sentiments ou même juste ma personne comme un pion sur ton échiquier, tu es pire encore que ce que je pensais Akashi, tu me dégoutes ! M'écriais-je en le poussant, partant le plus vite possible des vestiaires pour qu'il ne voie pas mes larmes."
Je me laissai tomber quelques mètres à côté du gymnase, essayant de calmer mon flot de larmes qui s'écoulaient sans que je ne puisse le contrôler. Je détestais Akashi, je le détestais de me donner envie d'apprendre à le connaître, je le détestais pour me donner l'envie de l'aider, je le détestais autant que je l'aimais et ça me rendait folle. Il me donnait de faux espoirs et me refroidissait la seconde d'après avec des mots durs, exprimant à quel point je n'étais rien de plus qu'un jouet pour lui. Je devais être pathétique à pleurer comme une idiote pour un type qui n'attend que ça. Je me relevai en inspirant une grande bouffée d'air frais. Reprend toi (t/p), tu vaux mieux que ça. J'allais lui rendre la monnaie de sa pièce, il allait comprendre que je n'étais pas un toutou obéissant. Un sourire malicieux se dessina sur mon visage : je vais lui en faire baver.
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Le lendemain, mon plan était prêt et ce serait mentir en disant que je n'avais pas peur. Pourtant je savais qu'il avait besoin d'un électrochoc, qu'il comprenne que je ne lui étais pas acquise. Ces pensées me redonnèrent confiance et je pénétra enfin l'intérieur du lycée Rakuzan. Mon plan était simple mais audacieux : j'avais contourné le règlement mais ça valait le coup quand je vis la tête que les élèves affichaient. Il y avait de quoi être choqué : au lieu du sage uniforme habituel, j'avais enfilé un débardeur rentré dans un short avec ma veste d'uniforme par dessus. Cela rendait plutôt bien et je rigolais bien des regards outrés des bourges qui peuplaient ce lycée prestigieux. Le mieux sera la tête de l'empereur de ce lycée, j'ai hâte de voir la rage le submerger, lui faire comprendre ce que je ressentais. Ma vengeance était parfaite et je ne doutais pas de son efficacité. Les gens ont tout faux, la vengeance se mange brûlante et non froide.
En m'installant en classe, j'avais vu les regards des gens de ma classe sur ma personne, avec un air effrayé. Je n'avais pas cherché à savoir pourquoi, mais je remarquai qu'aucun garçons n'osaient ne serait-ce me regarder dans les yeux. Je sentais qu'un certain Akashi avait fourré son nez là-dedans, mais cela me fit plus sourire qu'autre chose, le plan commençait enfin véritablement.
La pause midi sonna enfin et la porte s'ouvrit en trombe, faisant sursauter plusieurs élèves et me faisant sourire. L'empereur débarquait, et ce n'était pas pour me féliciter à mon avis.
"(t/p), viens là, sur le champ. Ordonna-t-il, sa voix claquant dans l'air tel un fouet.
- Si c'est ce que l'empereur souhaite, me voici votre majesté. Ricanais-je en me levant, prenant tout mon temps pour le rejoindre."
Arrivée face à lui, il m'attrapa le poignet, la scène d'hier semblait se répéter bizarrement, et me traîna à sa suite. Je me laissais faire, marchant derrière lui avec un grand sourire, saluant quelques personnes qui nous regardaient pour l'embêter, ce qui fonctionnait au vue de sa prise qui se resserrait sur mon poignet. Il s'arrêta devant la porte du conseil des étudiants, pénétrant à l'intérieur tout en ignorant les membres du conseil qui nous regardaient avec surprise. Il entra dans son bureau, m'assise sur la chaise face à son bureau, et se plaça derrière celui-ci.
"Tu veux me rendre fou c'est ça ? Non seulement tu contournes le règlement, mais en plus tu me provoques délibérément. Que cherches-tu à obtenir ? Demanda l'empereur avec une voix plus calme que je ne l'aurais crût.
- Ce que je veux ? Te faire comprendre que je ne t'appartiens pas, Akashi Seijuro. Répliquais-je, essayant de contrôler ma voix pour ne pas laisser paraître ma frayeur.
- C'est là que tu te trompes, (t/p). Ce jeu du chat et de la souris a assez duré, je vais te faire comprendre que tu es mienne. Déclara-t-il en se levant, m'attrapant par la taille pour me relever à mon tour.
- Que comptes-tu faire, cher empereur ? Le provoquais-je, plantant mon regard dans le sien, captivée par ses yeux aux orbes sublimes.
- Te faire taire. Me répondit-il avant de me coller contre lui en enroulant ses bras autour de ma taille."
Sans que je ne puisse réagir, ses lèvres se posèrent sur les miennes, étouffant mon gémissement qui s'échappait sous la surprise de son acte. Je me sentis fondre entre ses bras musclés, me laissant aller en fermant les yeux et me laissant guider dans ce baiser à l'image de l'empereur : dominateur et passionné. Ses dents mordirent tendrement ma lèvre inférieur, me laissant échapper un gémissement que je ne pus retenir. Sa langue en profita pour s'introduire dans ma bouche, venant s'enrouler avec la mienne et me faisant perdre la tête. La chaleur montait mais sadique comme il l'était, Akashi se détacha de mes lèvres, me laissant pantelante entre ses bras. La tête me tournait et je ne pus le repousser quand je sentis ses lèvres se poser dans mon cou. Je me tendis, le contact de ses lèvres suçotant chaque parcelle de mon cou me faisait frissonner de plaisir, et je savais qu'il me marquait, mais en cet instant cela me plaisait au lieu de dégoûter. Je me retins cependant de gémir, ma fierté en prendrait un trop gros coup, mais cela ne plût pas à l'empereur puisque sa langue s'ajouta à ses lèvres, me surprenant en me laissant échapper un gémissement. Quand il eut finit de s'amuser, il se recula, admirant son chef d'œuvre avec fierté. Il attrapa mon menton d'une main, l'autre toujours posée sur ma taille, et planta son regard dans le mien.
"Tu m'appartiens officiellement à partir d'aujourd'hui (t/p) (t/n), et tu es mon impératrice. Fit-il avec un ton solennel, abordant cependant un léger sourire sur ses lèvres.
- Akashi, je t'ai déjà dis que sans amour-
- Et s'il y en a, accepteras-tu enfin d'être mienne ? Demanda-t-il en replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille, me regardant avec une tendresse que je ne lui avais jamais vu.
- Tu veux dire que...? Soufflais-je, les yeux écarquillé de stupeur.
- Je t'aime (t/p) (t/n), tu es celle que j'ai choisi pour être mon impératrice. Murmura-t-il en se penchant à mon oreille, sa main posée sur ma joue en la caressant tendrement.
- Akashi, moi aussi je-
- Seijuro, à partir d'aujourd'hui je veux que tu m'appelles ainsi. Me coupa-t-il à nouveau alors que je riais en l'entendant m'ordonner encore quelque chose.
- Bien, alors je t'aime Seijuro. Mais ne croît pas que cela te donne le droit de tout le temps me donner des ordres, je suis ton impératrice, pas ton jouet. Le taquinais-je, enroulant mes bras autour de son torse.
- C'est ce que l'on verra, tant qu'aucun garçon ne t'approche, ça me va. Répondit l'empereur en riant à son tour."
Mon cœur sembla s'envoler en l'entendant rire, c'était la plus belle chose que je n'ai jamais entendu de ma vie. Finalement, il a réussi à m'avoir, et il restera à jamais l'empereur de mon cœur. Je souris à cette pensée et me mise sur la pointe des pieds pour l'embrasser en lui partageant ma pensée à travers ce baiser. Lui aussi semblait le penser, j'allais rester loin des autres garçons pour les années à venir, mais ça m'importait peu, mon empereur me suffisait.
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Et voilà ! J'espère que cet OS te plaira et désolée pour les potentiels fautes d'orthographe qui peuvent se promener ! Je pense publier un Os par jour et le prochain qui suivra sera avec Aomine ! N'hésitez pas à passer comandes les loulous ^^
Leawifeoftodoroki