Lukas posa son plateau sur la table, et attaqua son entrée avec appétit. Sa matinée avait été chargée, avec deux nouvelles sorties en kayak. Ces balades sur le lac étaient aussi éprouvantes physiquement que mentalement. Gérer des dizaines d'enfants n'était pas de tout repos. À ses côtés, Pénélope et James étaient aussi affamés que lui. La demoiselle avait une trace de sauce tomate sur le menton.
— Bon appétit, pouffa Dylan en s'installant face à elle. T'es sexy comme ça Peny.
La blonde le foudroya du regard, et s'essuya avec sa serviette en papier. Hayden les rejoignit, en compagnie de Boyd, Kyle, Kate, et d'un Aksel visiblement grincheux. Le châtain avait les traits fermés et le regard sombre. Sa petite-amie glissa une main sur sa nuque et se pencha vers lui pour lui murmurer quelque chose à l'oreille. Lukas n'osa pas les déranger, de peur de s'immiscer dans une dispute de couple.
Le brun se redressa vivement, en apercevant trois silhouettes au loin, qui venaient dans leur direction. Impossible de louper les mèches bleues de son cousin. Ses yeux furent irrémédiablement attirés par le sourire éclatant de Ash, dont le regard était caché derrière des lunettes de soleil. Le blond riait avec son meilleur ami, les bras chargés des courses qu'ils avaient dû faire en ville, sous la demande de Rébecca. Lukas reporta son attention sur son assiette lorsqu'ils disparurent de son champ de vision, et ralentit la cadence, désireux de partager le repas avec son petit-ami. Le séjour était passé à une vitesse hallucinante. Les journées s'étaient enchaînées, chargées et planifiées à la minute près. Cette expérience était gratifiante, mais épuisante.
—Bon appétit, annoncèrent les retardataires.
Ash posa son plateau sur la table, et s'assit aux côtés de son homme. Il posa une boite cartonnée devant lui, un sourire aux lèvres. Lukas défit l'emballage de la boulangerie, et découvrit un donut chocolat et noix de coco. Aussitôt, il se sentit fondre. Ce n'était pas grand-chose, mais le blond avait pensé à lui, et cette attention le comblait.
— Merci. T'es le meilleur, souligna-t-il, ravi.
— La parfaite petite ménagère, railla Aksel.
La bonne ambiance fut balayée par une atmosphère glacée. Le blond se décomposa en une seconde et Kate se frappa le front du plat de la main, visiblement désespérée.
— Qu'est-ce que tu viens de dire ? demanda Lukas, qui n'osait y croire.
— T'as très bien entendu.
Le châtain laissa tomber sa fourchette dans son assiette, et se leva pour sortir de table. Lukas bondit sur ses pieds, et le suivit à l'extérieur.
— Aksel ! appela-t-il.
Le nageur fit la sourde oreille, et continua sa route en direction du lac. Le brun le rattrapa et attrapa son bras pour le retourner fermement.
— C'est quoi ton problème ? questionna Lukas, en colère. Je t'interdis de passer ta mauvaise humeur sur Ash, il n'a pas besoin de ça.
Aksel se dégagea brusquement, et retint une grimace quand sa douleur à l'épaule se réveilla.
— C'est bon, fiche-moi la paix avec lui.
Lukas sentit sa colère monter en flèche. Il en avait assez de ce comportement agressif envers son petit-ami. Il exécrait la méchanceté gratuite.
— Non, c'est toi qui vas le laisser en paix ! s'exclama l'ancien soldat. Arrête de t'en prendre à lui dès que quelque chose ne va pas. C'est la personne que j'aime, et tu lui manques de respect.
— Il est en train de t'arracher à la famille, explosa Aksel. Tu passes ton temps avec lui. Ça fait combien de temps qu'on n'a pas passé un moment tous les deux ? Je parie même qu'il t'a demandé d'aménager avec lui.
Le brun passa une main dans ses cheveux, pour tenter de se calmer. Il détestait ces insinuations.
— Il ne m'a rien demandé ! répliqua Lukas. Tu ne peux pas l'accuser de tout. C'est mon choix.
Devant lui, Aksel eut un mouvement de recul. Le brun vit nettement l'étincelle de tristesse qui traversa le regard bleu de son frère. Le nageur détourna les yeux, alors que la colère le quittait pour laisser place à un sentiment d'abandon. Il avait la désagréable impression que Ash avait pris sa place. Lukas passait son temps avec son petit-ami. Depuis combien de temps n'avaient-ils pas passé un moment, rien que tous les deux ? Savoir que Lukas ne vivrait plus avec lui l'angoissait. Il ne connaissait que trop bien l'amère sensation de la vie quotidienne sans son frère, ponctuée par l'inquiétude. Pourtant, cette fois, Lukas ne partait pas dans un pays dangereux, ou pour soigner sa dépression. C'était un autre, qui lui dérobait son frère.
— Mais s'il n'était pas là..., commença le nageur, avant de se stopper.
Il était allé trop loin. Il le vit dans le regard noir que Lukas lui lança.
— Comment peux-tu dire ça, souffla l'ancien soldat.
Le brun fut parcouru de désagréables frissons. Aksel venait d'appuyer sur le mauvais bouton, sur ses nouveaux démons, sur sa plus grande peur. Il avait failli perdre Ash deux fois. Une fois à cause de son père, une autre par la faute de Aaron. Son frère n'avait pas le droit de lui faire envisager la vie sans Ash.
— Ce n'est pas ce que je voulais dire ! se défendit le châtain, alarmé.
— J'ai déjà perdu quelqu'un que j'aime. Personne ne m'enlèvera Ash.
Lukas serra les poings pour empêcher ses mains de trembler. C'était la première fois qu'il avouait à voix haute ses sentiments pour Jake. Pourtant, ce n'était pas ce qui le chamboulait le plus. Aksel venait clairement lui dire qu'il aurait préféré qu'Ash ne fasse pas partie de sa vie, et ça le démoralisait.
— Lukas, appela le châtain, conscient des dégâts qu'il venait de causer. Je suis désolé. Je ne voulais pas dire ça dans ce sens-là...
— Alors quoi Aksel ? demanda le brun, la gorge nouée. Tu veux m'obliger à choisir entre toi et lui ?
— Non, souffla le nageur. Je connais déjà la réponse. C'est bon, je m'excuserai auprès de Ash.
Le châtain tourna des talons et s'éloigna pour s'isoler. Lukas le regarda, partagé entre sa déception et son envie de le consoler. Il avait bien vu ses yeux brillants, juste avant qu'il ne les détourne. Il connaissait assez son frère pour savoir que son mécanisme de défense était l'attaque. Il le regarda s'accouder à la barrière en bois, face au lac, les épaules basses, et il se décida à le rejoindre.
— Il n'y a pas de réponse à cette question Aksel. Je serais incapable de choisir entre vous deux. Tu n'es pas en compétition avec lui.
Lukas lui jeta un coup d'œil, mais son frère gardait résolument le regard rivé sur les montagnes. Il lui serra brièvement l'épaule, et le laissa à ses réflexions. Il ne servait à rien de lui parler maintenant, lui-même avait besoin de se retrouver. Le brun remonta l'allée jusqu'au chalet, et déverrouilla la porte. Il se sentait mal de s'être disputé avec Aksel. Il se retrouvait coincé entre deux étaux. Il venait de prendre conscience que, plus qu'un caprice, son frère était réellement affecté par son départ. Or, c'était la dernière chose qu'il voulait. Peut-être aurait-il dû lui en parler plus tôt, avant qu'il n'explose.
Le cœur battant douloureusement, le brun se mit à fouiller dans ses affaires, à la recherche de ses médicaments. Dans trois jours, il serait propriétaire d'un appartement avec Ash. Il allait vraiment quitter sa famille. L'échéance arrivait bien plus vite que prévu. Il n'avait même pas pensé à ce qu'il allait déménager de sa chambre. Aurait-il assez de place pour amener ses livres ? Ils n'avaient aucun meuble.
— Lukas ? appela une voix douce. Qu'est-ce que tu fais ?
— Rien, lâcha le brun, la voix tremblante.
Il referma le tiroir de sa table de chevet, qu'il était en train de fouiller, et retourna un sac qui traînait près de son lit. Pourtant, des mains le lui firent lâcher. La seconde d'après, il était tout contre Ash, le nez enfoui dans le creux de son cou. Lukas ferma les yeux quelques instants, et chercha à se dégager pour reprendre ses recherches. Néanmoins, le blond le serra contre lui, pour l'empêcher de s'échapper. Il se doutait de ce qu'il cherchait, et désapprouvait. Il embrassa son front, et passa ses doigts dans les mèches brunes, pour masser lentement son cuir chevelu.
L'ancien soldat finit par se détendre. Il parvint à chasser les milliers de questions qui l'embrouillaient. Encore une fois, son esprit lui jouait des tours. Il n'aimait pas plonger dans l'inconnu.
— Si tu changes d'avis, je comprendrai, souffla le blond.
Le brun garda le silence, désireux d'être le plus franche possible. Il envisagea la possibilité d'un retour en arrière, mais cette idée lui était difficilement supportable. Il ne pouvait décidément pas abandonner Ash.
— Je n'ai pas changé d'avis, répondit-il en déposant un baiser sur sa clavicule.
— Prends ma demi-journée de repos, proposa Ash. Je te remplace aujourd'hui. Passe la journée avec Aksel, ça vous fera du bien.
Lukas ouvrit la bouche pour protester, mais la referma. Il en avait besoin. Et puis, il ne pourrait jamais assurer son rôle dans cet état. Il ne cesserait de ressasser sa dispute avec son frère. Il serra donc son homme contre lui et ferma les yeux.
— Merci.
***
Aksel se gara sur un parking terreux. Il était heureux de quitter le camp, le temps d'un après-midi. La culpabilité le rongeait encore, le rendant peu bavard. La tension entre les deux frères était encore présente, mais la colère avait laissé place à la gêne. Lukas descendit de la voiture, et leva les yeux vers le panneau en bois, où était inscrit « Tahoe's Ranch ». Il esquissa un sourire, conscient des efforts du nageur pour se rattraper. Cette sortie était une belle surprise.
— Tu n'es pas tombé dans l'étang d'oncle Peter la dernière fois qui tu es monté à cheval ? questionna l'ancien soldat.
— Si, avoua le châtain. Hooligan avait eu peur du tracteur-tondeuse.
Lukas pouffa en se remémorant la chute de son frère, parmi les roseaux et nénuphars. Nathanaël avait eu du mal à s'en remettre, il avait passé la soirée à éclater de rire tout seul, en se repassant la scène dans la tête.
Après s'être présentés à l'accueil, les deux frères rejoignirent quelques touristes, et des montures leur furent attribuées. Lukas se hissa sur un bel appaloosa, à la robe tachetée des plus originales, tandis que le châtain grimpait sur un immense bai brun. Ils se placèrent tous les deux à la fin du groupe, et profitèrent des paysages montagneux. L'air, revigorant, sentait les aiguilles de sapin et l'écorce. Les chevaux suivaient de minuscules chemins, imperturbables malgré les fougères et herbes hautes qui chatouillaient leurs membres. Les arbres immenses les protégeaient du soleil, préservaient la fraîcheur de la forêt. Lukas se dévissait la nuque pour espérer apercevoir le lac entre deux pins. Cependant, il ne voyait rien d'autre que le bleu du ciel.
— Je suis vraiment désolé Lukas, lâcha Aksel en menant son cheval à sa hauteur, quand le sentier le lui permit. Je sais à quel point tu l'aimes, et je ne voulais pas lui manquer de respect. Mais je n'arrive pas à me faire à l'idée que tu veuilles partir avec lui.
— Ce n'est pas facile pour moi non plus, tu sais. C'est un gros changement.
Le châtain pinça les lèvres. Il avait imaginé son frère sur un petit nuage mais, avec du recul, il le connaissait assez pour deviner son trouble. Il devait tenir énormément à Ash pour quitter sa famille.
— Aksel ? appela Lukas.
— Oui ? acquiesça le nageur d'une petite voix.
— Fais un effort avec Ash. Il se plie en quatre pour que tout se passe bien. Tout ce qu'il veut, s'est se faire accepter par la famille. Il n'a pas eu notre chance.
— Je sais, avoua Aksel en baissant les yeux sur sa monture, honteux de s'être laissé emporter par la jalousie. Je ferai attention, promis.
— Merci.
Le brun lui adressa un sourire, qui reflétait une certaine tendresse. Aksel était peut-être borné, maladroit, et impulsif, mais il savait reconnaître ses torts. Il se laissait simplement emporter par ses sentiments. Il vit son frère froncer les sourcils, et jouer avec les crins de son cheval. Il y avait visiblement quelque chose qui le fracassait, mais dont il n'osait pas parler. Lukas le laissa rassembler ses esprits. Il ne servait à rien de le brusquer. Il reporta donc son attention sur le paysage. Ils arrivaient bientôt en haut du sentier.
— On ira toujours courir ensemble le dimanche ? demanda subitement le châtain.
— Bien sûr ! s'exclama le brun, comme si la réponse relevait de l'évidence même.
Il sentit néanmoins sa gorge d'assécher. Faire du sport tous les deux était leur routine du weekend. Pourtant, depuis combien de temps n'avaient-ils pas fait leur jogging ensemble ? Lukas ne parvenait pas à s'en souvenir. Il était bien trop préoccupé par Ash. Le brun sentit son sang se glacer dans ses veines quand il prit conscience à quel point il avait négligé son frère.
— Tout va redevenir comme avant, annonça Lukas d'une voix ferme. Je t'accompagnerai à la piscine, pour ta rééducation.
Le châtain ne put retenir un sourire, ravi et soulagé. Lukas se sentit plus léger, maintenant que les ambiguïtés étaient levées. La vie continuait, et chacun allait devoir s'adapter au mieux. Le brun se promit de faire plus attention, et d'accorder plus de temps à sa famille.
— Wahou, souffla Lukas.
Le groupe venait de quitter l'abri des arbres, pour gagner un large plateau rocheux. Les montagnes se dressaient fièrement autour d'eux, verdoyantes et imposantes, à perte de vue. Au milieu, le lac brillait d'un éclat bienveillant, apportant une touche bleuté au décor. Une envolée d'oiseaux marins le survolait à tire d'ailes. Lukas se sentit minuscule, au cœur de cette nature sauvage. Il se fit la promesse de revenir en hiver, quand la neige serait tombée.
***
Assis à la terrasse d'un café, Lukas sirotait un thé glacé. Face à lui, Aksel dessinait grossièrement un plan du camp de vacances, et plaçait des croix à des endroits stratégiques. Ils avaient une idée pour accomplir leur vengeance contre les filles, et ceci leur ferait office de carte au trésor . Elles allaient piquer une crise, et les deux garçons s'en réjouissaient. Le nageur consulta rapidement son téléphone, en voyant une lueur bleue lui indiquant une notification.
— Mince, Dorian fait sa soirée d'anniversaire demain. On va manquer ça.
Lukas se redressa subitement, tendu.
— C'est demain son anniversaire ? demanda-t-il, pressant.
— Non, c'est aujourd'hui je crois. Mais il le fête demain. Pourquoi ? questionna le nageur en le voyant se décomposer.
— C'est... Ça fait pile un an aujourd'hui que j'ai rencontré Ash. C'est pour ça qu'il m'a... Oh, quel crétin je fais !
Le brun passa une main sur son visage, désespéré, et Aksel se retint de se moquer de son côté fleur bleue.
— On peut s'arrêter lui prendre quelque chose si tu veux, proposa le châtain, désireux de se rattraper.
Lukas hocha la tête, et s'empressa de terminer son verre. Après avoir payé l'addition, il entraîna son frère dans un magasin de musique du centre-ville. Il voulait marquer le coup, monter qu'il y avait pensé, mais sans en faire trop. Il voulait quelque chose de simple, mais qui ferait sourire son beau blond. Il fouilla distraitement dans les médiators, sans réellement trouver son bonheur.
— Bonjour, le salua une vendeuse. Si vous le souhaitez, nous pouvons vous en faire un sur-mesure. Il nous faut simplement une photo de ce que vous voulez imprimer sur le médiator.
Lukas redressa la tête, vivement intéressé. Il accompagna la demoiselle au comptoir, et lança une recherche internet sur l'ordinateur qu'elle tourna vers lui. Il ne mit pas longtemps à retrouver le logo des Black Eagles : deux yeux d'aigle orangés sur un fond noir. Ce serait sa façon de l'encourager.
Après leur achat, les deux frères se pressèrent pour rentrer, afin de mettre leur plan à exécution. Aksel avait envoyé un message à leurs complices pour leur exposer leur idée, qui avait été validée sans hésitation. Ainsi, ils retrouvèrent Dylan et Kyle devant le chalet des filles. Dylan, qui avait dérobé la clef de sa petite-ami, avait déjà déverrouillé la porte. Armés de tournevis, les garçons entreprirent de démonter les lits superposés. Ils posèrent les planches contre les murs, et rassemblèrent les nombreuses vis dans un sachet, qu'ils possèdent au milieu de la pièce. Ils prirent ensuite les matelas, et les cachèrent dans tout le camp, aux emplacements indiqués par Aksel sur le plan. Ce dernier fut posé bien en vue dans le dortoir.
— Pénélope va me tuer, annonça Dylan en lâchant un rire.
— Ça va, elles vont remonter tout ça en moins de deux, lui assura Aksel. Kate adore bricoler. Elle est super douée avec ses mains.
— On ne veut pas savoir ! pouffa Kyle.
— Tout de suite tu penses à ça, se désespéra le nageur. Trouve-toi une copine.
— Ma vie sexuelle se porte très bien, même sans petite-amie.
— Ne m'en parle pas, se plaignit Dylan en refermant la porte derrière eux. C'est une torture ces dortoirs, on ne peut rien faire.
Les autres approuvèrent de façon bruyante, excepté le brun, qui haussa les épaules. Les autres lui jetèrent un regard suspicieux.
— Ne me dis pas que tu fais des trucs pas très catholiques avec Ash, alors qu'on dort à côté ? demanda Dylan.
— Ça ne va pas ? s'exclama Lukas, outré. Bien sûr que non, on n'a rien fait ! Ni dans le dortoir, ni dans la salle de bain, si ça peut te rassurer.
— D'ailleurs, en parlant de ça, commença Kyle. Je me suis toujours demandé...
— Stop ! le coupa Lukas. Je t'arrête tout de suite. Je ne sais pas ce qui se passe dans ton cerveau tordu, mais ne pose pas de questions.
Aksel se décompose en imaginant, malgré lui, la question qui effleurait l'esprit de son ami. Kyle et Dylan pouffèrent, bien que leur curiosité soit mise à rude épreuve. Comme tout hétéro, ils se posaient LA question : qui dominait qui ? Lukas refusait qu'on lui demande. Premièrement, ça relevait de sa vie privée. Deuxièmement, il comptait bien inverser la tendance.
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B
onjour, voici le chapitre 74 de Toucher le Ciel ! Aksel a encore fait des siennes, mais tout est bien qui finit bien. Ils vont tous devoir s'habituer aux nouveaux changements à venir. Lukas stresse, mais il est sûr de ses choix. Les filles vont avoir une petite surprise en allant se coucher... xD
Dans le prochain chapitre : le dernier jour au camp et... quelque chose aha ! Vous direz probablement "enfin!". 😏
Encore merci pour vos lectures, vos votes et vos commentaires. Je suis ravie que vous aimiez autant cette histoire. ❤
Bonne fin de weekend, à bientôt !
⭐️SAOT.