ALBA

By Luc1e-

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La brise du vent, les rayons du soleil sur son pelage. L'odeur de la terre et des fougères. Les bruits des pr... More

PROLOGUE
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
ILLUSTRATIONS
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
CHAPITRE 25
CHAPITRE 26
CHAPITRE 27
CHAPITRE 28
CHAPITRE 29
CHAPITRE 30
CHAPITRE 31
CHAPITRE 32
CHAPITRE 33
CHAPITRE 34
CHAPITRE 35
CHAPITRE 36
CHAPITRE 37
CHAPITRE 38
CHAPITRE 39
CHAPITRE 40
CHAPITRE 41
CHAPITRE 42
CHAPITRE 43
CHAPITRE 44
CHAPITRE 45
ILLUSTRATIONS 2
Catastrophe
CHAPITRE 46
CHAPITRE 47
CHAPITRE 48
CHAPITRE 49
CHAPITRE 50
CHAPITRE 52
CHAPITRE 53
CHAPITRE 54
CHAPITRE 55
CHAPITRE 56
CHAPITRE 57
CHAPITRE 58
CHAPITRE 59
CHAPITRE 60
CHAPITRE 61
CHAPITRE 62
CHAPITRE 63
CHAPITRE 64
Chapitre 65 partie 1
CHAPITRE 65 PARTIE 2
CHAPITRE 66
CHAPITRE 67
CHAPITRE 68

CHAPITRE 51

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By Luc1e-

PDV ALBA :

Perplexe et ne sachant quoi faire, j'ouvrais lentement la porte de la chambre d'Eliaz pour regarder à l'intérieur du camping-car. Malheureusement, Nana était partie. C'était me laisser un peu trop d'intimité pour le coup.

Soufflant bruyamment, de ma démarche de grand-mère, je me retrouvais à nouveau en face du lit, fixant le soutien-gorge. Il y avait beaucoup plus grave comme problème, mais je le percevais comme un défi.

Ma mère portait des soutiens-gorge, alors j'allais aussi en porter. J'allais devenir une vraie femme comme elle, même si j'étais bien consciente que porter des sous-vêtements ne rendait pas quelqu'un plus féminin ou quoi que ce soit.

Mes yeux lancèrent des éclairs au bout de tissu noir. S'il croyait m'impressionner, il se fourrait le doigt dans l'arbre !

Voilà que les expressions contenues dans les souvenirs d'Eliaz me revenaient à l'esprit.

Déterminée, je pris en main mon adversaire, prête à en découdre avec lui. Cherchant toutes les mises en place possibles, me tordant dans tous les sens, trouvant des combines plus que douteuses, je finis par enfiler le sous-vêtement. Et c'est après avoir contorsionné mon corps dans tous les sens, puis fait grincer celui-ci contre le trop plein de mouvements, que je finis par l'attacher dans mon dos.

Victoire !

Comment les femmes arrivaient-elles à enfiler cette chose tous les jours ?

Je ressentais actuellement une très grande fierté, même si la situation était plus qu'étrange et comique. Et que mon calvaire avait duré plusieurs minutes.

Je baissais les yeux. Une poitrine dans un soutien-gorge ça rendait vachement bien. C'était très séduisant, comme ces femmes qui passaient à la télé pour une marque de lingerie. Mais il me fallait gagner du muscle, j'étais trop frêle à mon goût.

De mon bras rouillé, je pris en main le tee-shirt ample noir et l'enfilais lentement. Ce n'était pas facile de bouger autant. Surtout après la séance de gymnastique acrobatique que je venais d'effectuer.

Le col de ce haut était tellement évasé, que l'on voyait l'entièreté de mon épaule droite. Mais je crois que c'était fait exprès aussi. A croire que désormais la mode avait pour mantra « Plus on voit, mieux c'est ! ». Dans tous les cas, je m'en fichais un peu, la pudeur, ce n'était pas ma tasse de thé.

Je baissais à nouveau les yeux. C'était étrange d'avoir une poitrine, comme les adolescentes que j'admirais à la télé quand j'étais petite. Je posais mes deux mains sur mon nouvel attirail. C'est que c'était quand même assez conséquent !

Je les prenais littéralement en main, sans vraiment être gênée ou quoi que ce soit. Après tout c'était mon corps, un corps que je ne connaissais pas et dont il fallait m'habituer !

- Dit Alba tu as bientôt fini ? Me demanda Eliaz à travers la porte de la salle de bain. Parce que ça commence à faire long...

J'écarquillais les yeux, cela devait bien faire dix minutes qu'il attendait.

- Désolée, j'ai finis c'est bo...

Avant même que je ne finisse ma phrase, il sortit de la salle de bain, me surprenant par la même occasion.

Je n'avais même pas eu le temps de bouger. Alors mes mains étaient toujours sur ma poitrine, l'empoignant. Prise sur le fait.

Il me fixa, perplexe.

Un long silence s'ensuivit tandis que je ne bougeais plus, et qu'il me regardait sans savoir quoi faire.

- Tu fais quoi exactement ? Me questionna Eliaz.

La seule réponse que je pu sortir fut sans doute la plus idiote et véridique de toute ma vie.

- J'ai des seins.

Un ange passa.

- Oh.

Un autre ange passa.

Après de longues secondes à rester pantoise, mais nullement embarrassée, je finis par, doucement, enlever mes mains de ma poitrine.

- On devrait y aller, dis-je sans réellement savoir quelle attitude prendre.

Je me dirigeais alors d'un pas hésitant, vers l'entrée du camping-car, sans vraiment attendre de réponse. Il valait mieux oublier ce qu'il s'était passé à l'instant, rien que pour épargner un peu ma dignité.

Eliaz toujours aussi perplexe finis par me suivre, il devait s'être légèrement repris. Une réunion nous attendait, et nous avions besoin d'informations. Ce n'était pas le moment de se demander si j'étais folle ou non.

Ma démarche était vacillante et douloureuse, mais je trouvais que je ne m'en sortais pas si mal, être une Métamorphe devait bien aider. Je baissais les yeux pour apercevoir une paire de rangers noirs, toute brillante au pied de la porte d'entrée.

Elle sentait le neuf, le cuir et un peu Nana, ce devait être pour moi.

Je prenais donc les chaussures en main et m'assis sur la banquette d'Eliaz. Celui-ci alla chercher une paire de basket blanche dans un petit meuble que je n'avais jamais remarqué. Puis il s'assit à côté de moi, faisant s'enfoncer légèrement le petit canapé.

Je le regardais, curieuse, enfiler ses chaussures et les nouer. Elles étaient un peu sales, mais allaient étrangement bien avec son jean noir et son sweat rouge. D'ailleurs, le jean lui enserrait les chevilles ainsi que les mollets. Un peu tout le corps en fait, mais sans trop l'être non plus.

C'est moi où la mode était de plus en plus moulante ?

Je détournais le regard et commençait à enfiler les rangers. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas mis de chaussures. De façon maladroite, mes pieds se placèrent lentement à l'intérieur du cuir. C'était plutôt confortable.

Mes deux pieds étaient finalement dans mes nouvelles chaussures, mais un problème de taille se posait. J'étais certes, une sorte de géni au niveau des études, à cette époque, je n'en demeurais pas moins une enfant.

Je ne savais pas nouer mes lacets.

J'avais honte de moi-même. Une bonne a rien et pourtant, une Alpha Suprême.

Je lançais un regard à Eliaz qui venait tout juste de finir et qui se relevait désormais, chaussures aux pieds. Il avança vers la porte d'entrée avant de, probablement, se souvenir de mon existence. Il se retourna et me regarda interrogatif.

- Dépêche-toi, me dit-il sans une once de méchanceté.

Je grimaçais. Ce qui me fit penser que je reprenais petit à petit les mimiques de mon corps humain.

- Je ne sais pas faire mes lacets, avouais-je peu fière de moi.

Il haussa un sourcil, puis un léger sourire en coin apparu sur son visage basané. A la fois moqueur et compréhensif, un mélange discutable.

Il s'approcha lentement de moi, ses muscles étant douloureux, et contourna la table basse. Puis il s'accroupit devant mes rangers et empoigna les cordons. Son air était de nouveau neutre, quel dommage.

De bas en haut, il les resserra, rapprochant les petits anneaux de fer entre eux. Une fois le tout maintenant bien mon pied, il fit un nœud avec les lacets, puis un deuxième. Il recommença avec mon deuxième pied, faisant de nouveau un double-nœud.

Il faisait cela avec beaucoup d'application.

- Et voilà, dit-il doucement.

Il se releva avec un peu de difficulté et me tendis la main. Je la pris et me relevais à mon tour, grimaçant à cause de mes muscles douloureux. J'avais bien enregistré comment il avait fait et j'espérais ne pas oublier les croisements et entrecroisements qui me permettraient d'avoir des chaussures accrochées aux pieds.

Nous nous dirigions alors vers la porte d'entrée fermée. Croco n'était pas utile, tout le monde savait qui nous étions et puis, je ne savais pas comment l'utiliser.

Eliaz appuya sur la poignée de sa main gauche, tandis que sa main droite enserrait toujours la mienne. Il poussa la porte, laissant un air frais entrer dans le véhicule qui souleva mes longs cheveux.

Cheveux dont je trouvais la couleur étrange, en y pensant.

Mon ouïe se déploya en un instant, captant le moindre bruit, de voix, de ferrailles, de tissus, de moteurs. Mes yeux s'ouvrirent en grand découvrant l'immense camp qui se déployait devant moi, entouré de montagnes vierges. Mon odorat frémit en sentant l'odeur de ces centaines et centaines de Métamorphes.

Un sentiment d'exaltation me pris aux tripes. 

***

Aujourd'hui j'ai voulu mettre des images pour une fois !

Et non ! Eliaz n'est pas venu l'aider pour mettre le soutien-gorge comme vous l'aviez prédit ! x) What did you expect ?

Oui j'aime reprendre les slogans de pub...

Bon, la réunion va arriver, il va y avoir pleiiiin de révélations. Et après ça, l'action pointera le bout de son nez !

Wah c'est du spoil ce que je viens de faire non ?

Pas grave !

Kenavo :*    

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