ALBA

By Luc1e-

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La brise du vent, les rayons du soleil sur son pelage. L'odeur de la terre et des fougères. Les bruits des pr... More

PROLOGUE
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
ILLUSTRATIONS
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
CHAPITRE 25
CHAPITRE 26
CHAPITRE 27
CHAPITRE 28
CHAPITRE 29
CHAPITRE 30
CHAPITRE 31
CHAPITRE 32
CHAPITRE 33
CHAPITRE 34
CHAPITRE 35
CHAPITRE 36
CHAPITRE 37
CHAPITRE 38
CHAPITRE 39
CHAPITRE 40
CHAPITRE 41
CHAPITRE 42
CHAPITRE 43
CHAPITRE 44
CHAPITRE 45
ILLUSTRATIONS 2
Catastrophe
CHAPITRE 46
CHAPITRE 48
CHAPITRE 49
CHAPITRE 50
CHAPITRE 51
CHAPITRE 52
CHAPITRE 53
CHAPITRE 54
CHAPITRE 55
CHAPITRE 56
CHAPITRE 57
CHAPITRE 58
CHAPITRE 59
CHAPITRE 60
CHAPITRE 61
CHAPITRE 62
CHAPITRE 63
CHAPITRE 64
Chapitre 65 partie 1
CHAPITRE 65 PARTIE 2
CHAPITRE 66
CHAPITRE 67
CHAPITRE 68

CHAPITRE 47

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By Luc1e-

Désolée si je ne répond pas vite aux commentaires, je suis surchargée en ce moment ! Mais je pense fort à vous <3

***

PDV ALBA :

- Et enfin, tout a changé au début de la troisième année...

Mon sourcil se haussa, la curiosité me piquait à vif. Quel événement avait bien pu changer la donne de cette Guerre de Puissance en Alsace ? La situation était déjà assez grave, alors pour la changer il fallait quelque chose d'aussi grave.

- C'était un soulagement pour nous tous ! Un miracle même !

Ah, bah non en fait.

- Le Cocon du Papillon devenait translucide ! L'énergie bestiale contenue dans l'air diminuait ! Chaque jours, on vous apercevait de plus en plus à travers ce bouclier d'énergie, on était époustouflé, c'était comme voir un Dieu apparaitre, on avait tous rêvé de ce moment où votre réveil arriverait ! Mais Charles nous avait bien dit que le cocon durerait au minimum six ans ! C'était un véritable miracle de le voir se dissiper au bout de seulement trois ans ! Quand Charles a vu que le cocon devenait de plus en plus transparent, il a souri de toutes ses dents et a crié « Je m'en doutais ! ». Et vous savez pourquoi il se doutait que vous vous réveillerez plus tôt ?

Eliaz et moi tournions la tête pour indiquer notre ignorance. Nous étions pendus à ses lèvres tellement son récit était captivant. C'est vrai qu'après avoir vécu pratiquement plus de deux ans sous les coups de griffes et les jais de sang, voir le cocon se dissiper lentement, indiquant que l'énergie diminuait, et que par conséquent la guerre se terminerait bientôt, était comme l'odeur de l'herbe fraichement coupée, ou la sensation de la douce rosée le matin. C'était un regain de fraicheur.

En effet, s'il n'y avait plus d'énergie autour de nous, plus de cocon, plus d'énergie bestiale gratuite, pourquoi continuer à se battre ? La guerre se terminerait et les combattants de notre cause seraient soulagés.

Bien que je ne sache toujours pas pourquoi ils nous aidaient tous...Il fallait qu'Eliaz et moi aient une discussion avec les Alphas.

- Charles se doutait que vous vous réveillerez plus tôt, car lors de la Fusion, il vous a testé. Vous vous souvenez quand il nous a obligé à vous séparer alors que le processus de Fusion avait déjà commencé ? Juste après que vous ayez détruit le camp ? Et bien c'était ça le test ! Charles nous as expliqué, que plus les Âmes-Sœurs bougaient lorsqu'ils sont séparés pendant la Fusion, plus ils seront puissants et se réveilleront plus tôt de leurs cocons. Et à ce moment-là, vous n'avez pas fait que bouger une pate ou la queue ! Non ! Vous vous êtes carrément mis sur vos pattes, vous avez avancé, vous êtes battus avec acharnement pour retourner auprès de votre moitié ! Selon Charles, il n'y croyait pas tellement c'était incroyable ! Mais il a dû l'accepter lorsqu'il a vu le Cocon du Papillon disparaitre seulement au début de la troisième année.

Donc ce que Louis était en train de nous dire, c'est qu'on n'était pas normaux ? Qu'on était puissants et uniques ? Et pourquoi cela semblait-il être une bonne chose ? Je voyais ça plutôt de mauvaise augure. Je ne savais pas lesquels, mais je voyais déjà des soucis me tomber sur le dos.

- L'information concernant la diminution d'énergie bestiale contenue dans le cocon s'est très vite répandue. Les assauts ont diminués en même temps. Pourquoi voler une énergie qui diminue chaque jour, qui diminue chaque minute ? Qui devient trop minime pour la partager avec ses compères ? C'était l'une des pensées principales des assaillants qui ont abandonnés. Mais d'autres ont pensé tout le contraire, ils voulaient augmenter leurs puissances, ne serait-ce qu'un petit peu et cela même si l'énergie était de moins en moins présente. Alors, les assauts continuaient toujours, même s'ils étaient moins importants que lors de la deuxième année.

Les avis des assaillants divergeaient. Soit abandonner parce que l'énergie devenait vraiment trop dérisoire et que cela ne valait pas le coup de se battre jusqu'au sang, soit continuer les assauts pour devenir un tout petit peu plus puissant, et faire sortir les griffes. Quelles idioties, tout ça pour une goutte supplémentaire d'énergie, et cela, en tuant deux Âmes-Sœurs.

C'était étrange de nous nommer Âmes-Sœurs, mais il fallait bien s'y habituer. C'était ce que nous étions désormais.

- Plus les mois passaient, moins il y avait de combats. Les Métamorphes sentaient bien dans l'air que l'énergie devenait de moins en moins détectable. L'information s'était répandue au monde Métamorphe. On était soulagés, on pouvait se reposer, faire nos deuils, créer des liens avec nos nouveaux alliés, construire et améliorer le camp. Tout allait de mieux en mieux, on avait même pu entrer dans le cocon pour vous habiller, même si ça nous avait beaucoup affaiblis.

La troisième année semblait donc s'être plutôt bien passée en dehors de quelques affrontements. Mais, des personnes étaient mortes...

- Quelle est l'identité des personnes décédées ? Demanda Eliaz.

Aucun tact.

Le regard de Louis s'assombrit d'un coup. Ses yeux s'embuèrent légèrement tandis qu'il serra ses mains l'une contre l'autre. Il inspira fortement. Cela devait probablement être dur pour lui d'en parler. Après tout, il connaissait pratiquement tout le monde provenant des meutes Scottish et Pacem. D'autant plus qu'il avait dû connaitre de nouvelles personnes avec les alliés fait au cours du temps. Combien de morts avait-il vu devant ses yeux exactement ?

Trois ans de scènes déchirantes et horribles étaient enfouis dans son esprit. Et pourtant, il arrivait encore à sourire et faire quelques blagues. Il était émotionnellement bien plus fort que moi qui m'étais recluse dans ma tristesse et mon désarroi pendant dix ans.

- Vous ne connaissez pas l'identité des morts pour la plupart. Toi, Alba parce que tu n'as pas eu le temps de nous côtoyer et toi Eliaz, parce que tu préférais être un solitaire. Des Métamorphes de tous les camps et meutes sont morts. Scottish et Pacem, ne font pas exception.

Louis marqua une longue pause où son souffle et sa respiration se firent tremblants. Il s'apprêtait à dire quelque chose qui le torturait.

- Pour ceux que vous avez déjà vu, où connaissiez le nom, il y a le couple Choco, qui est décédé. C'était les cuisiniers de Pacem...Un couple jovial et friand de chocolat... Et puis...Moana, la fille dont j'étais fou amoureux est aussi morte...

Mon cœur se serra en même temps que ma gorge. Ma salive avait disparue, asséchée par les tremblements provenant de la voix de Louis.

Il émit un petit sourire triste, une larme coulant sur sa joue droite, n'osant pas nous regarder droit dans les yeux. Il avait honte de pleurer, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Je me souviens, il nous avait parlé plusieurs fois de Moana, alors que je ne l'avais même jamais vue. Mais j'avais très bien compris qu'il l'aimait à la folie.

J'avais aussi vu les cuisiniers de Pacem, le couple Choco, bien que je ne sache pas qu'ils étaient surnommés ainsi, ils avaient l'air très gentil.

Louis baissa la tête tandis que ses épaules tremblaient et que ses larmes glissaient silencieusement sur son visage.

C'était notre faute, et en même temps non. Moana avait dû se battre pour nous, donc c'était à cause de nous. Mais nous ne l'avions pas tuée, c'était à cause de l'ennemi.

Je serai mon poing droit. C'était injuste pour lui et pour tous les Métamorphes ayant perdus des proches. Tout ça pour nous, alors que nous n'étions rien.

Eliaz pensait la même chose, et ressentait la même chose.

Dans un élan de synchronisation, nous nous détachions l'un de l'autre. Bien que lentement et douloureusement je me tournais sur le côté. Je bougeais lentement mes bras, mes jambes, maladroitement. Je ne savais plus comment utiliser un corps humain.

Mais j'avais de la motivation à revendre, j'avais un but, et Eliaz aussi. C'était le même.

En utilisant le peu de muscles que j'avais, et toute la volonté que contenait mon esprit, je poussais sur mes bras pour me relever assise. Je retombais illico sur le lit.

Mon dos était flasque, c'était dur de se tenir droite.

Louis releva les yeux. Son visage se stupéfia en voyant qu'Eliaz et moi essayons de nous relever. Il avait le visage baigné de larmes.

- Que faites-vous ?! Vous êtes encore faibles ! Ce n'est pas bon pour votre santé !

On s'en fiche de la santé.

Je retentais donc une nouvelle fois de me lever, tandis qu'Eliaz avait déjà réussi. Il était beaucoup moins faible que moi, même si son corps lui faisait mal.

Ma mâchoire se serra sous la douleur. Des gouttes de sueurs tombèrent le long de mon corps.

Je m'aidais à nouveau de mes bras pour me remettre en position assise sur mon rebord du lit. Cette fois-ci je tenais. Difficilement.

En poussant sur mes mains, tout en m'appuyant sur la tête de lit, je me relevais sur mes jambes. Elles étaient beaucoup trop fines ! Aucuns muscles apparents ! Quel corps de faiblarde ! J'avais intérêt à l'entrainer pour égaler mon corps animal.

Louis était paniqué de nous voir bouger. Il tenta d'avancer dans notre direction mais se ravisa quand il approcha le cocon. Il ne voulait probablement pas encore une fois se faire aspirer une grande partie de son énergie.

- Restez allongés ! C'est dangereux pour vos corps, ils sont encore faibles ! Qu'essayez-vous de faire ?!

Il n'était pas très convaincant avec son visage encore plein de larmes.

Je réussis enfin à me mettre debout correctement, le corps tremblant et douloureux, j'étais toute transpirante, mais je n'en avais rien à faire. C'était en partie ma faute, il fallait que je me lève. Il fallait que je fasse quelque chose au lieu de rester cloitrée dans ce lit.

Le processus pour me lever avait duré dix bonnes minutes pendant lesquelles Eliaz m'encourageait mentalement, attendant patiemment que nous soyons tous les deux debout de chaque côtés du lit.

Une fois cela fait, en même temps, et en toute synchronisation, Eliaz et moi touchions le Cocon du Papillon.

Il éclata en milliers de particules.

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