Bitter Yet Sweet • mxm

By princesseyerim

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Une malédiction lancée. Un Premier-fils chamboulé et changé. Un Alpha aux yeux verts et à l'aura repoussante... More

Mot de l'auteure
Présentation
Prologue
Livre I
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Livre II
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Note de l'auteure
Livre III
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
A SUIVRE

Chapitre 5

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By princesseyerim

Durant les trois prochaines semaines qui suivirent, Jamie Wilson fut un nom qui coûtait de l'or.
Le Premier-Fils du Grand-Alpha des Loups avait obtenu le prestige d'être le sujet principal qu'abordaient les vieilles Betas au salon de coiffure de Chez Nigel.

Pourtant, tout se déroulait dans la normalité absolue. Le brun vivait un moment très important de sa vie ; lui et Elle s'étaient rapprochés. Avec l'accord des deux tourtereaux, leurs parents avaient signés les papiers nécessaires à la liaison et enfin, Johanna et Lena étaient extrêmement excitées à l'idée des préparatifs de l'union.

En bref, Jamie se la coulait douce avec sa promise dans leur grande maison de vacances avec sa sœur et son beau-frère.

- Tu me laisseras être la demoiselle d'honneur pour l'union, hein ? Lottie était également excitée pour le mariage.

Elle l'était tellement qu'elle ne pouvait pas attendre d'être seule à seule avec sa belle-sœur pour lui poser personnellement la question. De toute façon, elle était tout le temps collée à James ! À se demander s'ils n'avaient pas subi une mutation en siamois. Elle roucoulait constamment, semblant réellement heureuse, et James était toujours d'humeur joyeuse.

On pouvait dire que tout se passait bien dans le meilleur des mondes.

- Faudrait d'abord qu'il y ait des fiançailles, non ? lança sarcastiquement Jamie, sans laisser à Elle la chance de répondre.

Lottie roulait des yeux, ennuyée du comportement de son frère.

- Hé oh, Mimi, ne te crois pas au XVI siècle, rétorqua-t-elle sur le même ton. De nos jours, les fiançailles se font juste par des paroles. Vous portez déjà la bague de fiançailles ! On grille les étapes inutiles.

Jamie leva instantanément ses yeux vers le ciel brillant qu'offrait la météo à Linmore.

Là-bas, c'était comme si la météo était toujours digne d'une destination touristique. Il n'y avait jamais aucune imprévue du genre tempête de pluie en printemps ou neige en automne. Enfin, okay, on est en automne mais il ne pleut que durant les nuits et le soleil nous sourit la journée mais on ne va pas se plaindre.

Peut-être que Linmore était le territoire des fées ? Car tout est équilibré et verdoyant et les paysages sont si beaux qu'on se croirait dans un rêve.

Jamie ne savait rien sur les fées ni leurs locations mais cette ville pouvait possiblement être l'une d'entre elles.

- Tu sais très bien que tu seras une demoiselle d'honneur, de toutes les manières, soupira Jamie en portant son verre contenant un cocktail aux lèvres.

Cocktail préparé par Elle, bien-sûr. Lottie était une merde en tout ce qui touchait du domaine de la cuisine (ou le mélange de boissons, ça valait de soit). Et les domestiques étaient au repos, eux. Ici, ils ne pouvaient compter que sur les talents culinaires de sa fiancée pour survivre.

Charlotte tira théâtralement la langue à son grand-frère en sifflant un minuscule « rabat-joie » qu'il préféra ignorer puis elle retourna toute son attention vers Elle qui n'avait prononcé un seul mot depuis plusieurs minutes déjà. Elle fixait toujours son verre contenant un liquide assez épais et vert, le sourire aux lèvres.

Jamie la soupçonnait de se nourrir que de feuilles de légumes et de jus de brocolis ou d'épinard ou encore de quoi que ce soit qui pouvait être un légume vert.

Il faut souffrir pour être belle, lui avait un jour lancé sa tante Miranda.

- Il paraît que Louis Vuitton va spécialiser une collection réservée aux mariés ! J'ai un ami qui a accès à quelques croquis... Apparemment, les robes seraient juste trop sublimes ! s'extasia Lottie en tapant dans ses mains.

Oh, non. Pitié.

Jamie mima un pistolet avec sa main et se tira une balle imaginaire dans la tête en roulant des yeux comme pour montrer ses envies suicidaires. Il en avait marre d'entendre parler de robes, maquillage ou de satanés humains mondialement connus.

Ces sacrés humains étaient capables de créer tout et n'importe quoi. Enfin, il les remerciait beaucoup encore pour l'invention pas très conne du téléphone portable - ou plutôt, du smartphone, comme ils les appelaient eux-mêmes.

En somme, Jamie n'aimait pas les humains. Dans tous les contes que sa mère lui lisait quand il était petit, le méchant était toujours un humain. Même si c'était des caricatures pas très gentilles de ces derniers, les contes renvoyaient des avertissements assez clairs : les humains sont de fourbes et sombres manipulateurs. De grands méchants pouvant avoir un contrôle sur les créatures grâce à ce qu'ils appelaient la science. Malgré le fait que l'Union faisait en sorte de protéger les créatures en les gardant cachées des humains.

Étaient-ils des êtres créés par la science ou des cobayes pour la science ? Là était la question. Mais c'était une question tout de même ridicule pour les créatures car ils se considèrent comme des êtres plutôt normaux, au même titre que les humains.

Heureusement pour Jamie, Andy entra dans la pièce avant qu'il n'aille encore plus loin dans ses réflexions loufoques.

Depuis le début de leur séjour, jamais Andy n'a jamais été vu se baladant sans une bouteille de bière.

- T'as l'air de t'ennuyer, mon pote, sourit le Premier-Fils des Carter.

Andy était un beau châtain aux yeux bleus. Sa barbe en faisait tomber plus d'une et sa voix grave était un atout que Jamie lui enviait. Il était aussi grand et musclé, tout le contraire du brun.

Mais une chose dont Jamie pouvait se vanter d'avoir que son beau-frère n'avait pas, c'était la force d'esprit. Jamie avait un grand caractère qui laissait toujours un feu ardent derrière son passage. Tandis qu'Andy était assez posé et obéissant envers son père.

- Eh bien, disons que quand les filles partent dans leurs délires de Prada ou je ne sais quelle chose qui n'agit que sur la gente féminine, je n'ai pas d'autre choix que de mourir d'ennui, Jamie fit semblant de vomir, après avoir lancé une grimace dégoutée vers les deux jeunes filles.

Elles étaient d'ailleurs tellement concentrées à pousser des couinements devant l'ordinateur portable qu'elles ne firent même pas attention aux paroles de Jamie. Tant mieux, car connaissant les deux frère et sœur Wilson, les remarques sarcastiques allaient fuser.

Andy rit puis prit une gorgée de sa boisson dans un bruit de gorge que Jamie n'appréciait pas vraiment.

Il sourit ensuite en esquissant un mouvement de tête vers sa compagne.

- Lottie t'a parlé de son ami chez qui on va se rendre ? interrogea le châtain.

Mais Jamie ne savait pas de qui il parlait. Sa sœur était parfois tête en l'air.

- Visiblement, non, répondit-il dans une expression confuse. Qui est-il ?

Andy hocha des épaules, semblant n'en savoir pas plus que Jamie sur le sujet.

- Il va s'occuper des essayages de ton costume pour le mariage.

Jamie ne comprendrait jamais le fonctionnement des femmes. Qui prendrait rendez-vous pour l'essayage des vêtements de cérémonie avant même d'avoir choisi une date pour cette cérémonie ?

- Si tu te poses des questions à propos du fonctionnement illogique des préparations du mariage, laisse-moi te conseiller de te laisser faire. Tu auras acheté ton costume avant d'avoir décidé du décor et du budget de la cérémonie, plaisanta Andy en lui administrant une tape amicale dans le dos, ce qui causa un sourire à Jamie.

Peut-être que son ami avait raison. Peut-être qu'il devrait juste se laisser faire. Car, après tout, c'est les filles qui s'y connaissaient, non ?

Comme l'avait informé Andy, Jamie fut entraîné jusqu'à une sorte de grande boutique ayant comme nom Dolce & Co.

Au début, il n'était pas tellement excité à l'idée de se balader des heures dans des boutiques avec Lottie, n'ayant aucun but précis. Mais il avait tort. Sa sœur avait tout planifié. Ils ne changèrent pas de boutique.

Lorsqu'ils étaient arrivés, Lottie ordonna à une des vendeuses d'appeler le patron mais ce dernier était en sortie depuis la matinée et il n'allait rentrer qu'à quatre heures de l'après-midi.

Sauf qu'il n'était que trois heures et demi et ils étaient là depuis quelques quarts d'heures déjà.

- Tu ne penses pas qu'on devrait y aller et revenir plus tard ? Genre, demain ou quelque chose ? Je crève de faim, grogna Jamie, impatient.

Il était même tenté de faire peur aux vendeuses en sortant ses crocs et ses griffes devant elles. Mais il savait que ce n'était pas une bonne idée, encore moins intelligente. Son père le tuerait sûrement après ça car il aurait montré sa semi-apparence à des putains d'humains.

Lottie lui donnait un coup de coude.

- Oh, allez ! commença-t-elle avant de soudainement ouvrir grand la bouche, les yeux brillants comme si elle venait de voir une pure merveille.

Jamie se tourna dans la direction vers où était dirigé le regard de sa sœur mais il ne vit rien d'extraordinaire.

- Regarde-moi cet ensemble ! Tu devrais l'essayer, il t'irait comme un gant ! s'extasia soudainement Lottie.

Avant que Jamie n'ait le temps de protester que non, il ne voulait pas entrer dans ce fichu ensemble quel qu'il soit, Lottie le tira vers les vitrines où étaient exposés des mannequins en fer.

Si le modèle était en vedette, cela signifiait qu'il devait coûter plus cher que les autres.

- Fais-moi plaisir, allez, l'encouragea Lottie. Je vais demander à Helena de te trouver ça. Oh mon Dieu, il serait parfait sur toi ! Le bleu-

Mais Jamie la coupa dans un grondement sourd qui la fit taire. Il venait d'user de sa voix d'Alpha sur sa petite sœur. Cette dernière gémit d'impuissance en baissant le regard, s'arrêtant net dans son élan.

- Tu ne vas rien faire. Ça fait déjà presque deux heures qu'on est là et où est ton supposé ami, hein ? Etait-ce un prétexte pour me ramener ici et me faire tourner en rond et me faire essayer ces putains de costumes pendant des dizaines de quarts d'heure, Charlotte ?

La concernée gardait les yeux baissés, rouge sûrement d'embarras.
Les deux vendeuses, tournées vers les deux jeunes personnes, semblaient fortement intéressées par l'interaction. Il s'agissait certainement d'un de ces couples qui subissaient une pression extrême à cause des préparatifs du mariage et puis ils finissaient par péter un câble et à s'embrouiller à seulement quelques semaines du mariage. Enfin du mouvement, se disent-elles.

Mais un raclement de gorge brisa la tension lourde qui régnait dans la boutique.

Tout le monde se tournait vers la source de ce bruit, certains énervés envers cet individu qui venait d'interrompre leur divertissement et d'autres heureux d'avoir été interrompus.

- Je suis désolé de couper court à vos occupations mais je suis le patron de cette enseigne. Est-ce-que tout va bien ? l'individu prit la parole, les sourcils froncés dans une expression qui devait être de l'inquiétude ou de l'irritation, impossible de savoir.

Lottie releva la tête, contente d'entendre la voix de son ami. Jamie fronça des sourcils, irrité. Et lui au moins, c'était sûr et certain.

- Vince ! la petite blonde s'élança vers le grand gars, tombant dans ses bras.

D'abord, une chose tapa à l'œil de Jamie à propos de cet inconnu. Le fait qu'il était ridiculement grand. Mais également le fait qu'il ne lâchait pas Jamie du regard.

Depuis son entrée, il y a quelques minutes déjà, il avait ses yeux posés sur le brun. Seulement, personne n'avait remarqué sa présence jusqu'à ce qu'il soit obligé de racler sa gorge.

La seconde chose que Jamie trouvait hors du commun chez cet homme était ses yeux. Les siens étaient beaux, certes. Mais ceux de l'inconnu étaient tellement verts. Et puis il y avait ce quelque chose d'assez sombre qui y habitaient, causant un frisson dans la colonne vertébrale du Premier-Fils. Comme un appel à la débauche, totalement hypnotique.

Cet homme n'était certainement pas humain.

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