Perfect Bad Boy. TOME 2

By Celinours_60

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Élie et Jackson filent le parfait amour. C'est un conte de fée qui se réalise. Mais, tout le monde sait que l... More

Chapitre 1.
Chapitre 2.
Chapitre 3.
Chapitre 4.
Chapitre 5.
Chapitre 6.
Chapitre 7.
Chapitre 8.
Chapitre 9.
Chapitre 10.
Chapitre 11.
Chapitre 12.
Chapitre 13.
Chapitre 14.
Chapitre 15.
Chapitre 16.
Chapitre 17.
Chapitre 18.
Chapitre 19.
Chapitre 20.
Chapitre 21.
Chapitre 22.
Chapitre 23.
Chapitre 24.
Chapitre 25.
Chapitre 26.
Chapitre 27.
Chapitre 28.
Chapitre 29.
Chapitre 30.
Chapitre 31.
Chapitre 32.
Chapitre 33.
Chapitre 34.
Chapitre 35.
Chapitre 36.
Chapitre 37.
Chapitre 38.
Chapitre 39.
Chapitre 40.
Chapitre 41.
Chapitre 42.
Chapitre 43.
Chapitre 44.
Chapitre 46.
Chapitre 47.
Chapitre 48.
Chapitre 49.
Chapitre 50.
Chapitre 51.
Chapitre 52.
Chapitre 53.
Chapitre 54.
Chapitre 55.
Chapitre 56.
Chapitre 57.
Chapitre 58.
Chapitre 59.

Chapitre 45.

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By Celinours_60


J'attendais patiemment sur une chaise, mes pensées se confondant les unes avec les autres. Je grattais désormais du bout des doigts le bois de la table d'un geste chronique. Une vive odeur de viande arrosée de vin embaumait l'air de la cuisine qui se transportait jusque dans la salle à manger. Océane préparait le dîner aidée de Harry et Sydney tandis que Maëlle et Liam se lovaient tranquillement sur le canapé devant une émission. Sarah lisait un ouvrage qui s'intitulait " L'écume des jours " sur un fauteuil à part. Jackson semblait être resté dans sa chambre ou je ne sais où. Ce futile questionnement fut chassé de mon esprit lorsque je vis le Boss faire irruption dans la salle à manger. Il s'engageait dans ma direction et donc, je décidai de me lever. Il m'adressa un sourire et m'indiqua d'un hochement de tête de le suivre. Je reconnus la porte de la salle des réunions par laquelle il se dirigeait tandis que je lui emboîtais le pas. Il tourna la poignée de la porte et la poussa. Il n'entra pas et me laissa entrer, ce que je fis. Je m'asseyais sur une des chaises de la rangée de droite alors que le Boss s'installa sur seule chaise qui se trouvait au bout de la table. Un silence des plus désagréable s'en suivit. Je croisai son regard une fois, et le détournai aussitôt. Le simple fait est qu'avec ces chaises vides, ce silence assourdissant et cet être imposant comme seule compagnie me met quelque peu mal à l'aise. 

-Nous n'allons pas aller par quatre chemins, donc voilà: je ne suis pas pour que tu partes chez les Strongers, pas après l'accident qu'il t'es arrivé. m'annonce-t-il, d'une voix désolée mais retenue.

-Je comprends seulement, ce sera peut-être ma seule chance de débuter vraiment dans le combat et je vous assure que je me sens parfaitement bien. Je n'ai qu'une simple cicatrice à peine visible sur le front, s'il vous plaît, laissez moi y aller. insisté-je, d'une voix suppliante.

Mes paroles semblaient résonner en échos dans le silence qui enchaîna. Le boss joignait ses mains et les apportait à sa bouche. Son regard se perdait devant lui et une ride dû au froncement de sourcils qu'il faisait me donna l'impression qu'il pesait le pour et le contre face  au choix qui se présentait. De toute façon, je ne comprends pas pourquoi est-ce qu'il en fait autant car je ne serais pas seule là-bas et puis ce n'est pas un petit accident qui va m'empêcher de bien tirer. Et puis il se leva d'un geste soudain, ne m'accorda pas un regard et s'avançait vers la porte. Je me levai, d'un mouvement brusque et m'apprêtais à dire quelque chose mais il s'arrêta. 

-Je te laisse y aller, seulement je demanderai à Harry de te surveiller et de m'avertir s'il t'arrive quelque chose de grave. Et ce n'est pas négociable. ajoute-t-il, avec un mince sourire en coin.

-Merci. répondis-je, ne trouvant rien d'autre à dire.

Puis il disparu et je sortis à mon tour de la pièce. Un sourire enfantin errait sur mes lèvres à l'idée que je puisse y aller. Je vais enfin participer à une mission. C'est tout à fait inimaginable. Malgré l'excitation, un infime sentiment de peur m'envahissait à mesure que je réalisais. Une pensée me vint; qu'entendait-il par l'avertir s'il m'arrivait quelque de grave ? Et pourquoi demander à Harry de me surveiller ? Je ne suis pas une enfant ! Cela me révolte. Mais je finis par passer au dessus car l'on annonçait l'heure du souper. Je m'installai à côté de Maëlle et me servis une assiette de ragoût au vin ainsi qu'un verre d'eau. Les conversations étaient diverses sur la table. Le Boss, Liam et Harry parlaient de voitures, Sydney félicitait Océane pour son plat et Maëlle et moi discutions de notre prochaine mission. Elle était tout aussi excitée que moi. 

-Hum, au fait, personne n'aurait vu Jackson ? Je ne l'ai pas vu de toute l'après-midi. s'inquiéta le Boss.

-Je suis là, désolé du retard. s'éleva une voix derrière. 

-Ah, tout de même ! On commençait à s'inquiéter. 

-Il n'y a pas de quoi. rétorque-t-il, accompagné d'un geste nonchalant de la main.

Il vint s'asseoir en face de moi, sur la chaise à côté de Harry et entamait son assiette avec une voracité étonnante. Son regard croisa le mien, il m'adressa un sourire puis se concentra de nouveau sur son plat. Je continuai de le fixer encore un instant et réengagea la conversation avec Maëlle. 

A la fin du dîner, nous remerciâmes les personnes qui avaient cuisiner ce festin puis nous montâmes tous nous coucher. Je décidai de dormir dans ma vieille chambre ce soir. Je me dévêtis et m'empare d'un vieux t-shirt de Jackson qui traînait là et l'enfilai. Je m'éclipsai dans la salle de bain et m'aspergeai la figure d'eau glacée. J'empoignai ma brosse à dent et y déposai du dentifrice. Lorsque j'eus finis, je me coiffai les cheveux et sortis de la salle de bain. Soudain, un cri strident sorti de ma bouche en découvrant Jackson debout à l'entrée de ma chambre, en train de me fixer. 

-Mais tu es dingue ! Tu m'as fais peur idiot ! m'esclaffé-je, agacée d'avoir eu peur.

-Excuse-moi. dit-il, rieur.

-Qu'est-ce que tu veux ? demandé-je, d'un ton dur.

-Je viens dormir avec toi, pourquoi ? réplique-t-il, en entreprenant de se glisser dans mon lit.

-Tu as un lit à ce que je sache, non ? rétorqué-je, en le repoussant.

-Oui, ah mais si tu préfères on peut dormir dans ma chambre tu sais. fit-il, avec un sourire narquois.

-Je veux bien tu ailles dans ta chambre, mais seul. 

-Bon, qu'est-ce que j'ai fais encore ? Pourquoi est-ce que tu me fais la tête ? s'enquit-il, au bout d'un moment et en retrouvant son sérieux.

-Tu m'énerves. répondis-je, en croisant mes bras sur ma poitrine.

-Ah oui ? Et pourquoi est-ce que je t'énerves dis moi ? 

Je ne répondis rien et me couchai en relevant les draps sur mon corps. Je me mise dos à Jackson mais ne fermais pas les yeux pour autant. Tout à coup, je sentis quelque chose me chatouiller sur l'épaule. Ça longeait sur ma peau avec une douceur et une délicatesse si agréable que tous mes sens étaient mis en éveille.Ça descendait maintenant dans le creux de mon cou et cela me fit lâcher quelques gémissements de plaisir. Je levai la tête pour le laisser monter jusque là et il s'exécuta. Des frissons envahissaient mon corps à chaque baiser qu'il déposait sur ma peau. C'est une sensation qui m'avait perdue. Il remonta progressivement jusqu'à mon visage et je tournai doucement la tête pour aller à sa rencontre. Nos lèvres se scellèrent soudain. Il me rendait haineuse, je l'admets, mais l'amour avait sa place entre nous. C'était inévitable. 

-Désolée pour tout à l'heure, j'étais énervée. disculpé-je, sereine désormais.

-Ce n'est rien. On a tous nos moments incompris. dit-il, compréhensible.

-Tu ne vas pas faire de bêtises pendant mon absence j'espère ? demandé-je, avec une pointe d'humour mais on ne peut plus sérieuse.

-Bien sûr, penses-tu ! s'esclaffe-t-il, ironique. 

Mon coude dans ses côtes lui fit lâcher un gémissement. 

-Non, sérieusement, tu me crois capable de te tromper ? s'enquit-il, en me forçant à lui faire face.

-Non, j'ai confiance en toi. J'espère seulement que ça suffira. expliqué-je, l'air morne.

-Ne t'inquiète pas, c'est toi que j'aime Élie. dit-il, en me prenant le visage entre ses mains. On va se marier ! Je crois que c'est la plus belle preuve que l'on puisse faire à l'être que l'on aime. 

-Tu as raison. remarqué-je. J'ai hâte d'être à ce jour merveilleux où tu pourras m'appeler Mme.Parker. avoué-je, en riant.

-On est deux dans ce cas. murmure-t-il, esquissant un sourire, et déposant un énième baiser sur mes lèvres.





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