Bonus 2 [special 120k]

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Ce n'est pas tous les jours que l'on a des couples qui se fiancent à dix-neuf et vingt-et-un ans.

Surtout lorsqu'il s'agit de la reine du Portugal et de son futur roi. Après à peine deux ans passés à se connaître, seulement quelques mois d'une vie de couple. Et beaucoup de fluctuations dans leurs sentiments. Des haut, des bas, un Jayson qui apparait, suivit de la vendetta d'une mafieuse européenne. Un passé lourd, des meilleurs amis incroyables. Un amour passionnel.

En raison de son jeune âge, Léna Da Costa n'avait exercée sa réelle fonction souveraine qu'à ses vingt-et-un ans.

C'est donc trois ans après ces magnifiques fiançailles que nous nous retrouvons. Un immense saut dans le temps.

Il faut savoir que ces années écoulées l'un près de l'autres ont été sublimes pour les deux amoureux. Surchargée par le travail que lui attribuait sa nouvelle fonction, les vingt-quatre premier mois furent bien compliquée pour la brunette. Mais lorsqu'elle arriva au statut de reine à part entière, tout sembla s'arranger. On ne pouvait pas dire qu'une routine s'installait. Et puis, Léna et Jayson étaient incapables de mettre un place une certaines régularité dans leurs journées. Leurs deux tempéraments explosifs allaient de surprise en surprise, chaque jours qui passaient.

Et c'est ainsi que trois ans jours pour jours après cette demande en fiançailles ayant chamboulé la terre entière, les deux âmes-sœurs se retrouvaient dans cette même église.

Jayson était-là. N'ayant nullement un statut de militaire, il portail un splendide costume blanc. Ses cheveux, toujours en bataille encadraient son beau visage. Mâchoire bien dessinée, yeux d'une couleur automne. Le garçon n'avait, physiquement, pas bougé d'un poil.

Léna, elle, c'était bien différente. Elle était devenue une femme. Une vrai femme, splendide, magnifique, incroyablement belle. Ce n'était plus la jeune adolescente que l'on reconnaissait si bien. Elle était là, à s'avancer majestueusement dans la nef centrale de l'immense église, accrochée aux bras d'Ivan et Gabino, car n'ayant aucun père à se tenir à ses côtés.

Et puis, ce qui allait changer aussi, c'est que d'ici quelques instant ils n'allaient plus êtres fiancés.

Mais mariés.

Tremblantes par l'émotion, Léna fixait son futur époux. Il était si beau.

Et elle était si belle. Dans sa robe blanche.

Il ne l'avait pas vue en tenue avant ces même secondes, comme le voulait la tradition. Et là, c'était le choc. Ça lui allait tellement bien. Tout ce blanc. Une déesse. Sa robe, de style princesse bien évidemment, laissait ses épaules dénudées. Un petit décolleté qui lui allait à merveille encadrait le début de ses seins. Le haut du tissu était fait d'une jolie dentelle blanche, ainsi que la traine qui descendaient dans son dos et glissait derrière elle sur plusieurs mètres. Le jupon, immaculé, était très simple mais lui allait à la perfection. On ne voyait pas ses chaussures, mais le jeune homme devinait sans problème qu'elle possédait probablement une de ses paires de baskets préférées et bien confortable.

Ses longs cheveux châtains étaient coiffés d'une chignon à la française sur lequel trônais sa couronne de monarque, entièrement d'or et de diamants. Autours de son cou pendait un simple collier que lui-même lui avait offert pour leurs un an de fiançailles. Il y avait deux petite chaines, l'une plus longue que l'autres, mais toutes deux en or massif. La première, plus courte, laissait pendre une jolie perle de nacre. Et la deuxième tenait une médaille ronde, dorée, sur laquelle était gravé leurs initiales. La jeune femme aimait particulièrement ce bijoux qu'elle ne quittait presque jamais.

Et puis, à son doigt, il y avait aussi cette bagues de fiançailles qu'elle arborait fièrement depuis maintenant trois ans.

Leurs yeux pétillaient tellement qu'on aurait presque pu distinguer à l'œil nu le lien d'amour qui liait leurs deux cœurs. Emue, Léna se plaça solennellement aux côtés de son ancien garde du corps. Celui-ci glissa calmement sa mains aux creux des reines de la brunette pour la détendre un peu et faire cesser ses tremblements.

Princesse LénaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant