Chapitre 93

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Désolé de poster ce chapitre avec un jour de retard, mais j'ai eu de gros problèmes : ma clef USB s'est faite piratée et j'ai perdu tous les chapitres à l'avance sur Princesse Léna !! Bref j'ai d'abord eut envie de mourir mdr mais bon me voilà répartie pour tout écrire.
Je vais quand même essayer de vous poster un chapitre bonus demain pour le 14 juillet (avec un jour de retard XD) mais c'est pas sûr ...

⭐⭐⭐

- Léna. Eh oh, Léna. Réveille-toi.

La jeune fille ouvrit petit à petit ses yeux endormis avant de rencontrer un visage rond orné de cheveux bruns qui lui était bien familier.

- Docteur Jean...

L'intéressé sourit doucement tandis que l'adolescente se redressait calmement. Elle était dans le lit de Jayson, seule. Quelque chose glissa sur ses genoux pour tomber par terre. Une feuille de papier. Elle fronça les sourcils et se pencha pour ramasser l'objet. C'était une photographie d'eux, prise dans un instant magique qui rayonnait de bonheur.

- Je suis là pour t'ausculter et vérifier que l'attentat d'hier ne t'a pas touché.

Léna se contenta d'acquiescer tout en gardant les yeux rivés sur la photographie. Pas un seul sentiment, qu'il soit positif ou négatif, ne se reflétait sur son visage. Elle semblait être à l'image d'une coquille vide. Dangereusement terne.

Vous savez, ce n'était pas comme dans ces livres où, en se réveillant la matin, l'héroïne n'a en premier lieu aucun souvenir du drame qui s'était déroulé la veille. Et c'est seulement au bout de quelques secondes que la mémoire lui revient. C'est un blocage psychologique : le cerveau efface de sa mémoire les secondes ou minutes qui l'affectent avec une trop grande puissance. Ça arrive rarement, mais ça arrive dans tous les romans d'amour. Et là, Léna aurait bien aimé être dans l'un de ces récits à l'eau de rose et oublier cet horrible moment ne serait-ce que quelques minuscules secondes. Apportant un peu de répit à son cœur. Car depuis la veille elle sentait son âme se défragmenter petit à petit.

Tout en examinant sa patiente, le médecin observait cette photo qu'elle tenait entre ses mains. La princesse ne lui avait jamais vraiment parlé de ce garde du corps. Mais il devinait à présent que la relation qui s'était installée entre les deux jeunes gens était belle et unique. Il l'avait deviné, cet amour qui allait brûler entre eux, le jour où il était venu examiner le dos de Léna après une chute de cheval et qu'il lui avait prescris un bon massage. Déjà à ce moment-là, on voyait cette étrange étincelle qui brillait dans les yeux de Dylan lorsqu'il regardait sa protégée.

- Vous êtes devenus très proches n'est-ce pas ? Demanda-t-il tout en caressant amicalement l'épaule de la brunette, qui lui répondit d'une voix vide :

- J'avais vraiment le sentiment d'avoir trouvé mon bonheur Docteur Jean. Vraiment. Et ça s'est écroulé d'un seul coup...

L'homme prit le cliché dans ses mains pour l'observer quelques secondes avant de le redonner à sa propriétaire.

- J'espère vraiment être présent le jour où vous gouvernerez ensemble.

L'héritière du trône portugais soupira. Combien de fois avait-elle pensé à ce futur idéal, espérant de tout son cœur qu'il se réalise un jour. Mais maintenant tous ses rêves s'étaient évaporés, lui laissant la vision d'un vie triste et terne.

- Mais il est mort. Murmura-t-elle d'une voix qui se brisait sur le dernier mot. On avait pu y ressentir tout le désespoir qui dessinait à son existence une fin fatidique et sans retours.

Le médecin sourit doucement et sortit son cellulaire de sa poche pour le tendre à la jeune fille. Celle-ci plissa des yeux en voyant la photographie qu'on lui montrait. Jean Du Moulin s'assit sur le lit à côté de sa patiente préférée.

Princesse LénaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant