Chapitre 71

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J'ai posté 2 parties aujourd'hui, donc attention et ne loupez pas le chapitre 70 😉
Bonne lecture !

⭐⭐⭐

Léna eut pour premier réflexe d’appeler ses deux meilleurs amis. Eux ils comprendraient.

Parce qu’ils savaient.

– Il a fait quoi ?!

C’est Ivan qui avait hurlé ces mots, après un récapitulatif de la part de son amie, qui était au bord des larmes.

– Mais je l’ai poussé à bout aussi, je n’aurais pas dû mais…

– C’est un homme mort. Les yeux du bel ukrainien lançaient des éclairs, une violente pulsion meurtrière s’étant emparé de son être. Il continua à parler, comme un grand frère qui voulait défendre sa sœur :

– Ce mec a osé t’insulter et, même s’il ne t’a pas frappé, il a été violent.

– Mais ce n’est pas ça. Il m’a dit… il m’a dit que… j’ai été adoptée…

Elle étouffa un sanglot.

– Маленький син сука. Petit fils de pute.

Gabino prit la parole, d’une voix plus douce, tentant de réconforter son amie :

– Je prends un avion demain-matin à six heures je serais chez toi à huit heures.

– C’est vrai ? Léna sécha les quelques larmes qui dégoulinaient sur ses joues. Le jeune italien acquiesça, tandis qu’Ivan expliqua qu’il voulait absolument venir aussi, mais qu’il en avait l’impossibilité à cause de son emploi du temps très chargé dans les prochains jours, et qu’il ne pouvait absolument pas modifier. Il demanda quand même à Gabino de frapper Dylan de sa part.

Léna retient ses autres sanglots qui montaient. Pour une autre fois. Gabino allait bientôt être là pour la consoler. Ses amis étaient vraiment les meilleurs. Ils savaient quand l’urgence était là.

Parce qu’il faut savoir que les parents de Léna, alors qu’elle n’était qu’une enfant innocente lui avaient dis exactement ces mots « on aurait dû te faire adopter ». Et depuis ce jour, la jeune princesse faisait une véritable fixette sur cette notion, et cette possibilité qui aurait pu la sauver de cette vie qu’elle détestait tant. Elle en avait même rêvé la nuit. Presque toutes les nuits, à l’époque.

Puis, remarquant que ça lui faisait plus de mal que de bien de s’imaginer une vie ailleurs, dans une autre famille probablement aimante, Léna avait tenté d’effacer ces mots de sa mémoire.

Les cauchemars étaient apparus dans sa petite tête d’enfant, et les crises de nerfs également.

Seuls Eloïse, Ivan et Gabino étaient au courant de cette période. Et ils savaient qu’il ne fallait jamais aborder le sujet, au risque de rouvrir d’anciennes et de douloureuses blessures qui briseraient la portugaise encore plus profondément.

C’est ainsi que l’héritier du trône italien arriva le lendemain matin. Un taxi l’emmena directement au palais royal, et après avoir passé de brèves salutations avec les géniteurs de son ami, il courut presque jusqu’à la chambre de Léna. En temps normal, c’était Ivan le super grand frère possessif qui est là pour régler ce qui ne va pas. Mais cette fois c’était lui. Alors d’abord il allait consoler la brunette.

Et ensuite il aurait une petite discussion avec ce Dylan.

Parce que jusqu’ici, il l’aimait bien, le trouvant amusant et il avait, à ses yeux, l’air plutôt sympathique. Mais peut-être que l’ukrainien avant raison, et que le garde du corps de son ami n’était qu’un abrutit en pleine crise hormonale.

Princesse LénaWhere stories live. Discover now