Chapitre 85

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- Notre relation est compliquée, on n'arrête pas de se disputer. Et en plus en même temps je ne veux pas brusquer les choses, mais j'ai l'impression de tout faire de travers. On se dispute comme des gosses à longueur de journée.

- Là je suis censé être étonné que vous vous disputez comme des gosses ?

Léna rit de bon cœur et tapa son ami sur l'épaule, alors qu'il continuait :

- Tu as l'impression de faire quoi de travers ?

- Il se plaint que je n'ai pas un comportement de fille en couple. Je ne sais pas si tu vois... Dit-elle en soupirant.

- Oui oui je vois, ne t'inquiète pas. Laisse-moi deviner. Elle te fait peur cette relation non ?

L'héritière du trône portugais acquiesça vivement, à moitié surprise que l'homme ai tout de suite compris.

- Tu pourrais me... conseiller ?

Elle sourit, attendant la réponse d'Inacio. Elle trouvait ça tellement ironique : voilà qu'elle demandait des conseils en amours en Parrain de la Mafia Européenne. Cherchez l'erreur...

- Laisse toi aller Léna. Tu es une femme enthousiaste et pleine de vie, alors laisse ton cœur dicter tout ce qu'il doit faire, parce que c'est comme ça que tu fonctionne. Fonce tête baissée, ne le fait pas trop languir. C'est un homme, d'accord. Alors ne perds pas cette occasion en or que tu as. Ne le laisse pas éteindre ses sentiments.

- Tu penses que c'est vraiment la meilleure solution ?

Il lui posa la main sur l'épaule, comme pour la rassurer, et planta ses beaux yeux verts dans les siens :

- C'est le mieux. Sois vous commencez à construire une vraie relation, sois vous arrêtez tout. C'est très dangereux d'être entre les deux comme ça. Dangereux et malsain.

Elle hocha la tête avant de lancer ce quelques mots, comme pour justifier son comportement et tout le désarroi qui semblait l'envahir. Elle ne pouvait se confier à aucun de ses amis, à personne. Mais il fallait bien qu'à un moment ou un autre elle en parler.

- Dylan a beaucoup de secrets.

- Je sais.

Léna fronça les sourcils, surprise par cette réponse si spontanée de la part de l'homme.

- Comment ça tu sais ?

- Un garçon n'est pas talentueux du jour au lendemain. Et crois-moi ce Dylan est trop jeune pour avoir appris tout ce qu'il sait en si peu de mois ou année depuis sa sortie de lycée ou même du collège.

- Attends... tu sais quoi ?

Inacio sourit doucement. Enfin, ce n'était pas vraiment un sourire car il se voyait à peine. Il observa l'adolescente, assis à côté de lui, sur le mur, les jambes pendant dans le vide.

Il avait du sang Osabio qui coulait dans les veines. S'il voulait savoir quelque chose, il le savait sans problème. Même si ces informations sont confidentielles à un niveau ou même les dirigeants d'un pays n'en sont pas entièrement avertis.

- Tout.

Il connaissait le français Dylan Duciel, le russe Anton Sidorov, d'autres encore. Mais il connaissait aussi et surtout le grec Jayson Apo Ti Thalassa. Rien n'échappe à Joâo Osabio. Rien.

À côté de lui, la brunette vacilla et il la rattrapa fermement avant qu'elle ne soit trop déséquilibrée par le propre poids de son corps. L'homme continua calmement à parler :

- Je suis le Parrain, le roi de la Mafia Européenne, Léna. Crois-tu vraiment que même ces secrets-là arrivent à m'échapper ?

- Tu sais pour...

Princesse LénaWhere stories live. Discover now