Chapitre 174 : Un mauvais tour

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Petite erreur dans le chapitre précédent, Wang Zhen n'a pas raccompagné Wu chez lui. Je vais donc le modifier en restant vague. Désolée, je n'ai pas consulté le début du chapitre suivant avant de finir ma traduction, la semaine dernière. Bonne lecture, on se retrouve plus bas :).


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Wang Zhen lui indiqua la chambre de Wang Shuo.


Wu prit un bain bien chaud, il enfila un pyjama propre et s'enroula dans la couverture. Deux minutes, plus tard, il s'endormit, Wang Zhen resta quelques minutes à ses côtés puis une fois qu'il confirma que le jeune homme dormait, il sortit.

La pluie cessa durant la nuit.

Wang Zhen ne dormait toujours pas, il se leva pour prendre un verre d'eau et trouva Wu, assis en tailleur près de la fenêtre, lorsqu'il passa dans le salon. L'arrière de sa chevelure en pagaille, il regardait par la fenêtre comme un jeune enfant têtu et solitaire.

« Je croyais que tu dormais. Que fais-tu là ? » Demanda Wang Zhen.

« La pluie s'est arrêtée et je n'ai pas pu me rendormir. » Répondit calmement Wu.

Wu avait réussi à s'endormir malgré l'orage et la pluie assourdissante. Maintenant que le calme était revenu, il n'arrivait plus à dormir. Plus tôt, il avait l'impression d'avoir entendu la porte et des pas approcher son lit, mais après quelques minutes, il réalisa qu'il était toujours seul dans la chambre.

Alors, il était sorti s'asseoir dans le séjour.

Wang Zhen comprenait Wu, il avait vu son jeune frère traverser la même chose. Durant les six derniers mois, Wang Shuo avait passé un nombre incalculable de nuits à errer dans la maison, espérant que l'homme se présente à sa porte et prononce ces mots : enfin te voilà !

Les deux jeunes hommes étaient tous deux très fiers et malgré leurs similitudes, ils restaient à la fois très différents.

« Wang Shuo ne rentrera pas ce soir. » Annonça Wang Zhen. « Aucune personne censée ne rentrerait à cette heure juste parce que la pluie a cessé, il a probablement trouvé un endroit où passer la nuit. »

« Je ne doute pas du fait qu'il passe la nuit avec Chi Cheng. » Répondit Wu en faisant mine d'être indifférent. « Je crains seulement qu'il n'apprécie pas de me trouver dans son lit, une fois rentré. »

« Ne te soucie pas de ça. » Le rassura gentiment Wang Zhen. « Parfois, il ne se douche même pas avant de se coucher, alors te trouver dans son lit est le cadet de ses soucis. »

Wu hocha la tête et retourna silencieusement dans la chambre du benjamin.

Pendant ce temps, Chi Cheng se trouvait à l'extérieur de la chambre d'hôpital de Mama Wu, en moins d'un mois, elle avait perdu énormément de poids. Il lui avait réservé un lit dans une chambre standard, mais elle recevait des services de luxe, il craignait que Mama Wu s'inquiète de la facture.

Depuis son arrivée, Mama Wu n'avait cessé de vomir, elle avait une diarrhée importante et une fièvre élevée, elle perdait aussi conscience constamment. Son état ne s'améliorait pas, dès qu'elle put rester suffisamment lucide, elle saisit les mains de Chi Cheng dans les siennes.

« Je t'en prie, ne dis rien à mon fils. J'ai déjà peur que lorsque le jour viendra pour moi de m'éteindre qu'il ait du mal à le vivre. Ainsi, si tu lui dis que je ne suis pas bien, je crains qu'il se fasse beaucoup de souci pour moi. »

Mama Wu répétait régulièrement ces mots à Chi Cheng. Elle avait récupéré toutes ses économies dans l'espoir de pouvoir payer ses frais, malheureusement, celles-ci ne couvraient même pas le prix d'une nuit à l'hôpital. Elle refusait de se servir de l'argent que Wu lui donnait et avait demandé à Chi Cheng de lui trouver la chambre la moins chère et le traitement le moins couteux possible, car elle préférait que cet argent serve à financer le mariage de son fils.

Chi Cheng n'en avait pas dit un mot à Wu, cela n'était pas seulement dû à sa promesse envers la femme, mais aussi par simple égoïsme. Il ne voulait pas le voir triste, même s'il savait que secrètement, elle désirait voir son fils, Chi Cheng ne voulait pas qu'il voie sa mère mourante.

Mais aujourd'hui, en voyant la vieille dame exténuée, il craignait qu'elle ne puisse passer la nuit. Il écrasa sa cigarette et appela Wu.

Wu décrocha rapidement. Sa voix était rauque, il ne semblait pas avoir été réveillé par l'appel, mais plutôt de ne pas avoir dormi.

Lorsque Chi Cheng entendit sa voix, sa colère se dissipa et son crâne lui fit terriblement mal. La scène sur le terrain de basket n'hantait plus ses pensées, à présent, il s'inquiétait de l'état dans lequel son amant serait une fois que sa mère rendrait son dernier souffle.

Counter attack (Traduction française)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant