Chapitre 43 : Premier cadeau

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L'après-midi suivant, un livreur se présenta à la clinique.

« Il y a-t-il un monsieur Wu ici ? »

Wu se leva et s'approcha de la porte.

« J'ai un colis pour vous. Signez ici, s'il vous plait. »

Wu  douteux examina l'avis de réception. C'était bel et bien pour lui, l'adresse était la bonne. Il regarda au sol, il y avait au moins quatre gros cartons. C'était bizarre, il n'avait rien commandé en ligne et personne n'avait prévu de lui envoyer quoique ce soit.

Une fois qu'il fit rentrer toutes les boites dans la clinique. Shuai vint lui donner un coup de main pour les ouvrir.

Lorsque Wu ouvrit le premier paquet, il fut livide.

Le carton était rempli de sous-vêtements, de toutes les couleurs et toutes les marques possibles. Il semblait qu'ils avaient été envoyés directement depuis le magasin, il y avait au moins une centaine paire à l'intérieur. Shuai examina le contenu, seulement de grandes marques, le prix d'une seule paire égalait bien tout ce que Wu avait sur le dos.

Le deuxième carton contenait des vêtements et des chaussures, pour toutes les saisons ; le troisième contenait du linge de lit, une couverture, des oreillers, des tapis... ; le quatrième était rempli de biscuits dont la plupart étaient importés. Wu n'avait jamais eu l'occasion d'y goûter.

Après avoir ouvert tous les cartons, Wu savait très bien qui les avait envoyés.

Shuai regarda Wu d'un air amusé et eut envie de de le taquiner.

« Ton ex n'était pas aussi attentionnée que lui. »

Wu ne savait pas quoi dire. Tout ce que Yue Yue lui avait offert c'était une chemise qui n'allait pas à son frère et qu'elle avait la flemme de rendre à la boutique. Le premier vrai cadeau qu'il recevait lui venait de son rival en amour...

En lui tout se bousculait.

Shuai continua de le taquiner.

« Pourquoi tu ne sors pas avec Monsieur Le Tout Puissant ? Regarde comment il te traite, vous devriez vous liguer contre ton ex afin de te venger. Ne blesse pas quelqu'un qui est sincère envers toi. »

Wu était outré.

« Arrête de rire avec ça ! Il m'a juste envoyé quelques colis et tu appeles ça de la sincérité ? Tu sais qui est son père ou combien de personnes lui font des cadeaux ? Tu ne sais pas mais ces choses viennent surement de ses innombrables cadeaux. »

Shuai sourit.

« N'a-t-il pas déjà été témoin de tes goûts raffinés en matière de mode ? De plus les sous-vêtements sont à ta taille. »

« Comment ça à ma taille ? Ce n'est pas du tout ma taille. »

Wu refusait de l'admettre.

Shuai continua de se chamailler avec Wu. Il était certain que c'était la bonne taille. Mais Wu était têtu. Shuai insistait pour qu'il en essaie un donc Wu finit par se rendre dans la salle de bain.

Il retira tous ses vêtements et enfila la nouvelle paire de sous-vêtements. Elle lui allait parfaitement, le tissue ne baillait pas et il était très confortable.

Mais il refusait toujours de l'admettre et dit que le sous-vêtement était petit et le tissue trop serré.

« Donne-le moi alors c'est ma taille » dit Shuai en saisissant la boite.

Wu l'arrêta.

« Je peux t'en donner une paire mais pas tout le carton. »

Shuai se retint de rire.

« Ils ne te vont pas alors pourquoi est-ce que tu veux les garder ? »

« Je peux les revendre, ils sont chers, ça serait du gaspillage de ne pas les revendre » dit Wu en tirant le carton lentement vers lui. « Je vais me créer un compte et les vendre sur internet tout de suite. Je vais tous les vendre. »

« Pas besoin de créer un compte ! J'en ai déjà un, je vais t'aider à les vendre » répondit Shuai enthousiaste.

Wu se dit que Shuai était impitoyable envers lui.

« Non, je peux les vendre tout seul ! »

Il emmena les cartons dans sa chambre.

Avant d'aller au lit, Wu ouvrit un des cartons et en sortit une couverture. Elle était très douce et sentait bon. Wu était très heureux sous sa couette. Alors qu'il s'apprêtait à fermer les yeux, la porte s'ouvrit brusquement et Shuai apparut.

« Tss... Si je me souviens bien tu disais vouloir tout vendre. Alors pourquoi est-ce que tu utilises la marchandise ? »

Il tira sur la couverture.

« Je vais vendre les sous-vêtements parce qu'ils sont trop petits ! La couette est bien, pourquoi est-ce que je devrais la vendre ? Il y a tellement de sous-vêtements, ce n'est pas grave si j'en vends quelques-uns mais je n'ai qu'une couverture, si je la vends je n'en aurais plus » répondit Wu.

« Hé ! » Shuai serra les dents. « Tu as déjà une couette, je t'en ai donné une ! C'est comme ça que tu la traites ? Une fois que tu as trouvé mieux alors tu jettes l'autre ? »

« Tu es complètement malade ! » répondit Wu.

Shuai se mit à rire.

Wu lança la couverture sur Shuai et après s'être roulés sur le lit, ils rirent ensemble.

Counter attack (Traduction française)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant