Chapitre 107- ÉPILOGUE

Depuis le début
                                    

Durant ces cinq mois qu'il avait passé éveiller en leur présence avant de retourner au Portugal, la jeune femme avait bien vu la profondeur des sentiments qui hantaient le garde du corps.

- Si tu crois que je vais me laisser m'éloigner de vous, tu te trompes bien. Lui avait alors répondu le garçon avec un clin d'œil maitrisé.

Toute l'équipe sourit et les sanglots de Cassie se ravivèrent.

- Cassie, t'es pire que les gosses dont tu t'occupes ! Railla Jayson pour remonter le moral de la femme, mais sans grand succès. Celle-ci ne semblait pas prête de sécher les larmes, et il fallait bien avouer que ça fendait le cœur du bodyguard.

Ces gens-là n'était pas que ses amis : ils étaient sa famille et sa vie. Alors prendre un nouveau départ, ainsi, loin d'eux, lui faisait quand même mal. Même s'il allait rester en contact (qu'on le lui interdisse ou non d'ailleurs), il les verrait moins, ne connaitrait plus cette ambiance lorsque l'un d'entre eux partait en mission et que tous les autres le suivait à distance.

Il pensa avec émotion qu'il avait, malgré les apparences, eut une belle vie jusqu'ici.

Et il se projetait dans un futur encore mieux.

La fin de la discussion fut brève et formelle. Jayson était pressé et Gilles plutôt mal-à-l'aise. Il devait licencier son élève préféré, et résultat c'est lui qui donnait sa démission. Cette histoire n'avait aucun sens.

La matinée se déroula à la vitesse de l'éclair. Les deux amants n'eurent même pas le temps de se voir, trop occupée dans leurs préparatifs respectifs.

Le stress montait tellement que les membres de Léna étaient comme tétanisées. Elle tremblait de tout son corps lorsque Jayson arriva à treize heures pour l'emmener à l'immense limousine qui l'attendait.

La mâchoire du jeune homme se décrocha tellement qu'elle faillit tomber à terre. Il n'osait même pas bouger, de peur que cette splendide image de Léna ne s'évapore, emportée au ciel par quelques anges.

Elle était vêtue d'une immense robe de princesse d'un blanc cassé extraordinaire. Jayson n'avait jamais vu de telle tenue : chaque pli semblait être placé au millimètres près, ses magnifiques manches pleines de dentelles laissaient voir ses épaules, clavicule et cou dénudés. Le tissu semblait chaud et une incroyable traine épaisse, élégante et d'une dizaine de mètres semblait flotter derrière elle. Quelques fleurs en relief, cousues du même tissu, étaient posées au niveau de la taille jusqu'à hauteur des genoux, puis sur les rebords de la traine.

Il fit un pas en avant, mais tellement subjugué par cette femme qui semblait être la sienne, le garçon s'arrêta dans son mouvement pour continuer sa contemplation.

- Tu es merveilleuse. Lâcha-t-il d'une voix teintée par une certaines émotion. Léna sourit de se jeta dans ses bras, alors que Jayson semblait encore être sur son petit nuage.

Merveilleuse.

Oui, c'était bien là le mot juste pour la qualifier.

Il voulut emmêler ses doigts dans la chevelure noisette de Léna mais stoppa son geste au dernier moment, de peur de mettre le désordre dans la jolie coiffure qu'elle arborait, et qui avait dû prendre un temps fou à être faite. C'était un incroyable chignon comme les mariés le porte, à la fois désordonné et semblant être range au vue eux prêt, aucune fleur n'irait ses mèche châtains car la beauté de ses cheveux boucles suffisaient à ebahir les spectateurs. Sur le dessus de sa tête avait été posé son diadème princier, qui semblait avoir été fait pour la jeune fille.

Malgré le rouge à lèvres qui ornait la bouche féminine, Jayson plongea sur celle-ci pour l'embrasser langoureusement. Léna sourit sincèrement et se blottit dans les bras du garçon alors qu'un millier de frissons l'envahissait.

Princesse LénaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant