Chapitre 20

4.6K 321 58
                                    

~NDA : j'ai décidé de supprimer le fait que Diana ait le cancer, désolé mais ça ne me plaisait pas, ça faisait trop de chose à gérer alors qu'il y en a déjà pas mal, enfin bref, je l'ai enlevé de mon chapitre 8, j'espère que vous comprendrez, et puis, ce n'est pas non plus un point super important de l'histoire voilà, voilà, bonne lecture :) ~

PDVThomas 29/12/13 11 :18

J'attrape le paquet de chips à la volée alors que je lance moi-même la bouteille de Coca Cola à moitié vide à Lorenzo. Oui, Lorenzo. Le seul à qui j'ouvre la porte de ma maison, et parfois à Amélia quand elle l'accompagne.

Ma mère est plus qu'enchantée de voir que je recommence à sociabiliser, même si c'est un bien grand mot. Je me contente de jouer à la play et de me gaver de choses qui feraient faire un infarctus à un nutritionniste. Je ne sors pas vraiment mais les cours vont bientôt recommencer et je vais essayer de faire des efforts. Alors que j'allais ouvrir un paquet de cacahuète Lorenzo soupire.

_Tu ne veux pas qu'on sorte un peu ? demande celui-ci

_Pour quoi faire ?

Je n'ai aucune envie de sortir, je suis très bien assis, à jouer à fifa, je ne vois pas le problème. Dehors, plus personne ne me regarde de la même manière et je déteste cela. De plus, j'aurais beaucoup trop peur de croiser Laura et de devoir justifier les nombreux appels que j'ai refusés.

_Bah, pour sortir.

Il se lève et met sa veste fourré, il enfonce son bonnet par-dessus ses cheveux ébènes.

_Je ne veux pas sortir.

_T'as pas le choix, mon vieux.

Il lance ma chaussure à la figure.

Je me lève finalement, mets mes vans noires et je tire un peu sur mon t-shirt pour le remettre à sa place.

_Plus vite on sera sorti, plus vite on reviendra. grognais-je

Alors que je m'avance vers le hall, Lorenzo remarque mon t-shirt.

_Tu sais qu'il fait près de zéro degrés dehors, même moins ?

_J'ai plus froid. dis-je le plus honnête possible.

Effectivement, depuis qu'Alizée est partie je ne ressens plus la faim, plus le froid, plus le chaud.

Nous sortons alors de la maison, ma mère sur le point d'embrasser Lorenzo pour avoir réussi à me faire sortir de ce trou, et elle ne fait même pas attention à ma tenue légère.

Nous n'avons pas fait plus de trois mètre que Lorenzo commence déjà à grelotter alors que je ne ressens pas la morsure du froid.

Voir l'extérieur me donne un sentiment étrange, comme si je vivais quelque chose pour la première fois mais en ayant l'intuition que j'ai déjà vécu cette situation. Un peu comme quand, pendant une conversation, on a l'impression de l'avoir rêver quelque temps avant, c'est simplement notre cerveau qui se trompe de tiroir et au lieu de ranger l'action dans « présent » le met dans « passé ».

Mes vans s'enfoncent calmement dans l'épaisse couche de neige qui recouvre le trottoir.

Alors que nous traversons mon jardin et que nous engageons vers la droite je finis par lui demander :

_Au fait, on va où ?

_Voir Diana. Dit-il

Je manque tomber à la renverse quand il me dit cela.

_Je ne veux pas la voir.

_Et bah, il y a un début à tout, comme on dit.

Je plante mes talons dans la neige, lui signifie que je n'avancerais pas plus loin.

Sweet Serial KillerWhere stories live. Discover now