Chapitre 3

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PDVAlizée 12/12/14 06:27

Je suis assise à la table de la cuisine, je regarde ma mère cuisiner. Elle agite la salière au dessus du plat mais ses mains tremblent et elle la fait tomber dans la casserole. La sauce tomate gicle sur le carrelage, je regarde l'heure sur mon portable et soupire. Je prends mon Easpack et mon skate et je sors de l'appartement.

Je me rends au Starbucks, je sens une main sur mon épaule. Je me retourne et me retrouve nez à nez avec un garçon. Celui avec le bandana. Il me sourit.

_Salut hmm... il se racle la gorge.

Je sens une genre de piqûre de moustique sur mon avant bras. Je veux regarder mais ma tête est devenue trop lourde.

Je ne vois rien, c'est le noir complet.

Mais j'entends il...

Je...

...

...

..

.

*** 14/12/14 12:40

J'ouvre les yeux difficilement. Je vois le garçon assis en tailleur face à moi, mes paupières sont lourdes et elles se referment d'elles même. Je veux lui parler. Mon cerveau a beau demander à ma bouche de s' ouvrir, elle refuse de coopérer.

Et c'est de nouveau le noir complet...

***PDVAsh 12:41

Je la regarde dormir, c'est la cinquième fois qu'elle se reveille, mais la seule fois où elle semblait vraiment consciente. L'enlever ne me fait ni chaud ni froid. C'est comme tuer quelqu'un, je ne vais pas être rongé par le remord, pourquoi le serais-je ?

Je suis sûrement un sociopathe finalement. Enfin je suis devenu sociopathe, il y a quelques temps, je savais encore éprouver des sentiments.

Elle bave dans son sommeil. C'est pitoyable.

Les autorités d'aujourd'hui sont si incompétentes. J'ai tué plus d'une dizaine de personnes. Une balle dans la tête, bam. Et jamais, jamais la police n'a eu le moindre petit soupçon, à croire que dix personnes de plus ou de moins ne changent pas grand-chose (À ce moment-là ce n'est plus moi le sociopathe).

Je ne prends pas n'importe quel travail à n'importe qui, il ne faut pas se méprendre. Je demande toujours à voir l'employeur en chair et en os, et, en quelques minutes, je peux déterminer quel genre de personne se tient face à moi. Je veux toujours savoir pourquoi je dois tuer, si sa mort aura une réelle utilité.

J'ai une sérieusement bonne réputation dans le milieu, et c'est pour ça que je peux me permettre de fixer des prix exorbitants et de faire mon difficile suivant les affaires.

Contrairement à Santana, qui fait pas mal parler de lui en ce moment, je n'ai pas vraiment de surnom. On m'appelle Ashton. Juste Ashton. Certain savent même mon nom de famille. Santana travaille avec un surnom pour que ses clients ne connaissent pas son véritable nom, au cas où ils voudraient le livrer. Moi, mes clients ont si peur de moi (et surtout de ce que je pourrai leur faire) qu'ils n'oseront jamais livrer mon nom.

PDVMarta (mère d'Alizée) 18:23

Je suis sur le canapé, en tailleur avec mon ordinateur portable sur les genoux. J'essaie te taper mon texte ,pour ma prochaine réunion, mais mes mains tremblent et mes doigts glissent sur les touches du clavier. Cela fait trois jours qu'Alizée a disparue. Je sais parfaitement que c'est ma faute mais je ne me sens pas tellement coupable. Ce n'est pas pour elle que j'ai peur, mais pour moi. S' ils l'ont retrouver, ils me retrouveront moi aussi. Mon mari est d'accord avec moi, il faut faire profil bas. Quelle mauvaise mère je fais.

PDVSantana *flash back* 8/12/14 23:29

Je jette un coup d'oeil à ma montre. Nous avons rendez-vous à 23:30 et toujours pas de signe de vie. Il aime me tester, et aujourd'hui c'est ma patience qui l'intéresse. Je regarde de nouveau ma montre, l'aiguille désigne la moitié du cadran. Il est et-demi.

Je le vois qui arrive, non chaland. Il m'offre un de ses plus beau sourire qui creuse ses fossettes.

_ Ça fait longtemps.

_Pas tant que ça. Repond-il.

_Quel est ton chiffre d'affaire ce mois ?

_Tu n'aimerais pas savoir.

Il sourit sournoisement.

Je lui montre la photo de la fille.

_Je crois que tu la connais, n'est-ce pas ?

Je suis certain qu'il ne savait pas, jusqu'à maintenant, que j'étais au courant. Je suis conscient de remuer le couteau dans la plaie.

Il perd son sourire rapidement. Je continue :

_Je ne veux pas que tu la tue, celle là. Simplement que tu la prenne en otage. Je te communiquerai tout ce que tu as besoin de savoir en temps voulu. Tu n'as qu'a l'enlever, je m'occupe du reste.

Il acquiesce.

_J'imagine que, comme d'habitude je dois payer maintenant ? demandai-je, même si je connais sa réponse.

_Oui.

Je lui tends la valise contenant les 300 000 $. Il aurait été plus judicieux de demander l'argent en euro mais je crois qu'il a projet de partir aux USA bientôt. Il les recompte rapidement puis referme la valise. Je ne crains pas qu'il m'arnaque, je le connais depuis de longues années et je sais qu'il est un homme de parole.

_Je ne dois pas la tuer alors ? Dit-il, un sourire au coin.

_Ouais. Mais elle le mériterait.

_Michael Clifford aurait-il finalement un coeur ?

_Ne crois pas au miracle, mon vieux.

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Bonjour le monde entier ! Je sais même pas pourquoi je fais une NDA mais j'avais envie hahaha

Voilà, voilà comment ça va ? Aller voter, commenter et dormir, bisounours ♥

Sweet Serial KillerWhere stories live. Discover now