Chapitre 16

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PDVAlizée 29/12/14 01:29

Voilà maintenant trop longtemps que je suis ici. Que je suis ici avec une mort sur la conscience. Je ne parle plus, pratiquement plus. Adam pense que je suis morte, enfin je suppose. Pendant un certains temps il continuait à me parler, sans jamais recevoir de reponce. Et puis il a abandonné. Je sais qu'il est toujours derrière le mur qui nous sépare. Lors d'incroyables silence,  lorsque les voix se taisent, j'entends sa respiration. Certaine fois, les paroles reprennent et je les supplie de revenir plus tard. Je chuchote car mes oreilles ne sont plus habituée au son, j'ai l'impression que mes murmures sont aussi bruyant qu'un coup de feu.

Quand j'ai été enfermée ici, je savais que je n'allais pas m'en tirer. J'ai imaginé toute les manière possible et impossible dont Ashton, ou même Santana, pouvait me tuer. J'avais pensé à tout, sauf au fait que ce soit mon esprit qui finisse par réduire à néant le reste de mon humanité.

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ainsi, coupée de tous. Dans l'obscurité, chaque seconde peuvent sembler durer des années alors qu'un mois peut s'étirer aussi rapidement qu'une minute. Chaque geste que j'effectue me fait sentir presque aussi vide que l'espace. Je ne sais même plus si mes paupières sont ouvertes comme des soucoupes ou aussi closes que mon esprit l'es.

Des fois, Ashton vient me voir, je ne sais pas si je l'imagine ou s' il vient vraiment,  comme quoi la réalité a des failles. Quand le vrai n'existe plus, le cerveau vole sa place et ne tarde pas à dysfonctionner à son tour. Mon mental craque sous la violence d'une multitude d'impact. Cet impact est de la folie pure et dure qui prend peu à peu le contrôle de mon imagination. Comme un monstre à tentacules qui s'accrocherait de ses ventouses à chaque neurones,  chaque muscles, chaque os de mon corps.

Je vois des ombres, je ne sais pas comment car il n'y a ni meubles ni lumière. Il y a seulement des parcelles d'ombre plus sombre que le noir.

Ces ombres prennent finalement la forme d'être. Je ne les reconnais pas tous mais la plus fréquente est celle d'une femme. Une silhouette féminine, à la longue chevelure. Aujourd'hui, c'est un personnage plus jeune.

Maxime.

Il a rajeunit de quelques années. C'est un souvenir, je le sais, un souvenir que je revis.

_Ally ! J'ai écrit un poème ! dit-il d'un ton enjoué. Il sourit jusqu'aux oreilles, il regarde à ma gauche,  là ou je devais me trouver il y a des mois.

Ma bouche s'ouvre d'elle même,  je sais ce que je vais répondre. J'ai beau forcer ma machoire à se resserrer, essayer de claquer mes dents, je n'arrive pas.

_ Max, va chanter ton histoire à quelqu'un d'autre. Tu vois pas que je suis au téléphone,  là ?!

Mon visage est deformé par là tristesse, je me roule en boule mais mes cordes vocales sont toujours possédée. J'aimerais être assez forte pour reprendre le contrôle mais je n'arrive pas.

Maxime ne lâche pas l'affaire, même si sa joie à diminuée.

_ Ally, tu es la plus jolie.

Tu es aussi belle qu'une coccinelle...

_Chut ! criais-je durement malgré ma conscience. Laisse moi, Maxime !

Je vois ses yeux briller, je m'avance et je le prends dans mes bras. Je serre le vide, et je sais que dans le passé je n'ai absolument pas eue la même réaction car je dit :

_T'es sérieux ? Tu pleurs pour ça ? et je ris méchamment.

Non ! Criais-je silencieusement. Maxime ! Maxime je t'aime ! j'articule sans qu'aucun sons ne sortent de ma bouche, je maudis le monde.

Sweet Serial KillerWhere stories live. Discover now