Chapitre 63

Depuis le début
                                    

Bon, elle avait aussi entrainé la petite Kay avec elle, mais plus on est de fou plus on rit comme on dit. Les deux femmes s'étaient juste réveillées avec un petit mal de tête le matin, se souvenant de leur soirée plutôt mouvementée.

Ivan, Mikayla et Léna avaient leurs avions à dix-sept heures. Dès le départ du palais, la jolie blonde alla dans la même voiture que le personnel qui avait accompagné la famille royale, se fondant incognito au milieu des gouvernantes. Ivan ne voulait surtout pas que sa bien-aimée finisse harcelée de journalistes et paparazzis. Elle ne méritait pas ça, et vu son caractère réservé ça lui boufferait vraiment la vie. C'est sûr que si leur relation était vraiment sérieuse et allait se prolonger, la jeune fille finirait par être montrée au monde et subirait tout ces trucs qui n'arrivent qu'aux grandes personnalités. Mais autant repousser le moment tant qu'on le peut encore. La laisser vivre un petit bout de sa vie à l'abris des projecteurs.

Les adieux entres les deux femmes furent presque déchirants, et elles restèrent dans les bras l'une de l'autre pendant quelques minutes, sous les yeux attendris des deux garçons. A la fin de leur embrassade, Léna prit un petit sac en coton blanc qu'elle avait posé par terre, pour le tendre à sa nouvelle amie. Celle-ci avait froncé les sourcils d'étonnement, prenant le paquet avec hésitation, alors que la brunette lui soufflait gentiment :

- Невеликий подарунок. Un petit cadeau.

La femme regarda alors l'intérieur du sac, pour y trouver la robe rouge écarlate qu'elle portait la veille. Ses yeux s'ouvrirent en grand, n'arrivant pas à y croire. Elle allait justement ouvrir la bouche pour refuser poliment un tel présent. Cette tenue devait coûter une fortune et était bien trop belle pour elle, elle ne pouvait pas accepter. Mais comme lisant dans ses pensées, l'héritières du trône portugais posa doucement ses mains sur les sienne et lui dit d'un ton doux et presque suppliant :

- Не відмовляйтеся від угоди? Я принцеса, моє життя базується на золотих стовпах. Так, вона має цінність, але ця сукня вам так добре підходить, дозвольте мені її подарувати. Це дуже важливо для мене. Ne refuse pas d'accord ? Je suis princesse, ma vie est fondée sur des piliers d'or. Oui, elle a de la valeur, mais cette robe te va tellement bien laisse-moi te l'offrir. Ça me tient vraiment à cœur. Et comme ça tu auras un petit souvenir matériel de ta première rencontre avec Léna Da Costa. Elle avait fini sa phrase en lui offrant un petit clin d'œil. Mikayla cligna des paupières plusieurs fois avant d'enlacer l'adolescente une seconde fois et lui chuchoter un petit « дякую merci » qui venait droit du cœur.

C'est ainsi que Ivan Gabino et Léna se retrouvèrent seuls dans une limousine rien que pour eux sur le chemin de l'aéroport. Arrivée à celui-ci, des dizaines et des dizaines de journalistes les attendaient, près à leur sauter dessus comme des rapaces. Et en plus, ce qui changeait par rapport à leur arrivée, était que tous ces paparazzis étaient également accompagnés d'une foule de civils parfaitement normaux. Fans ou non, juste curieux ou avide de voir de leurs propres yeux ces rois et reines qui se rendaient à leur jet privé. Mais aussi et surtout ce légendaire trio infernal que formait les trois héritiers royaux.

Mains dans les mains, les trois amis souriaient joyeusement à tous ces gens, pendants que leurs gardes du corps tentaient de les protéger et de se frayer un chemin dans la masse. Les deux princes et la princesse étaient de véritables aimants humains, attirant autours d'eux toute personne se trouvant dans un périmètre de quelques kilomètres. Alors qu'ils étaient à mi-chemin et que les gardes d'eux galéraient à retenir tous ces gens, Léna murmura à ses amis avec amusement :

- J'aurais bien envie de faire le grand saut.

Les deux héritiers lui lancèrent le même regard, comprenant très bien ou elle voulait en venir. Ivan embrassa malicieusement la princesse sur la tempe, et s'accroupit par terre, tandis que Gabino leva cinq doigts en l'air et commença à crier, lançant un compte à rebours, très vite accompagné par la masse d'hommes.

Princesse LénaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant