L'an 2607. Une époque où Jungkook et Taehyung se retrouvèrent être les chefs des deux derniers clans restants à Séoul.
Le monde fut détruit il y a de ça une dizaine d'années à cause de la stupidité des hommes, réduisant ainsi la capitale en cendres...
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Des éclats de voix résonnèrent alors et le sang de Taehyung ne fit qu'un tour, prêt à attaquer quiconque viendrait se mettre sur son chemin.
La révélation de Mina l'avait à la fois secoué et effrayé. Il souhaitait à présent poser des milliers de questions mais ils n'étaient désormais plus seuls. Bon sang, il peinait à y croire. Et dire qu'en pleine capitale se trouvait une arme destructrice et qu'ils l'ignoraient complètement. Ils étaient tellement omnibulés par cette envie de conquérir l'autre clan qu'ils étaient passés à côté de l'essentiel.
- Ne reste pas ici, ces personnes ne sont probablement pas amicales, ordonna Mina avant de reculer au fond de la pièce, attendant de voir si ces intrus décideraient à repartir d'où ils venaient.
Les pas s'intensifièrent alors et aucun des deux n'osaient exécuter un seul mouvement. Puis ils entendirent des rires et, sans crier gare, une bande de cinq ou six hommes arrivèrent en face d'eux, le sourire aux lèvres.
- Regardez qui voilà les gars, s'exclama l'un d'entre eux en le pointant du doigt.
Taehyung fit un pas en arrière, prêt à se battre lorsqu'il pensa à sa tante. Il tourna furtivement la tête pour s'assurer qu'elle allait bien mais il ne vit personne, celle-ci s'étant enfuie comme par magie. Il se sentit momentanément abandonné mais se reconcentra rapidement sur ses ennemis.
- Vous êtes sous les ordres de Jungkook, je me trompe ?
L'un d'eux lui sourit en coin, l'irritant considérablement. Il allait répliquer quand soudain, deux bras l'encerclèrent, lui tapant dans l'arrière des genoux pour le mettre au sol. Celui-ci gémissait de douleur et gigotait pour se sortir de ce pétrin mais il n'y arrivait pas et cela l'agaçait non pas parce qu'il était en situation d'infériorité mais parce qu'il n'avait pas été assez vigilant.
- Vous allez me le payer, vous m'entendez ! S'écria-t-il avant qu'on ne lui colle un tissu sur le visage.
En sentant la substance imbibée, il tenta de retenir son souffle mais il était déjà trop tard, le somnifère délivrait déjà ses effets dévastateurs et il s'endormit, entouré de leurs rires qui résonnaient dans la pièce.
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Il rouvrit péniblement les yeux, une lumière désagréable l'aveuglant. Sa tête lui paraissait si lourde qu'il avait cette impression de flotter et, en voulant faire un mouvement, il se rendit compte que ses mains étaient liées et attachées au siège sur lequel il se trouvait.
Il gémit d'inconfort avant de parvenir à discerner ses alentours qui lui étaient parfaitement inconnus. La pièce était assez étroite et comportait seulement une table ainsi que d'autres chaises et cela lui rappelait les parloirs dans les commissariats de police. Ses oreilles détectaient alors des bruits de portes qui claquaient et, une fois ses forces revenues, il tira sur la corde qui l'empêchait de bouger mais jura en se rendant compte ses pieds étaient eux aussi bloqués.
