CHAPITRE 8: un peu de Paris

540 23 0
                                    

BELLA

-Enfin bon, soupire-il légèrement en revenant à la réalité, en attendant je mets de l'argent de côté et je verrais bien où la vie m'emmène

-Je suis complètement d'accord, souriais-je en me mettant à penser à mes propres projets

-En tout cas je suis trop content que tu fumes des joints, admet-il en changeant de sujet à pic

-Ah bah ça, rigolais-je, chacun ces vices

-Ah non mais je dis ça parce qu'aucune de mes colocs ne fumaient de joints

Plein de colocataires? Je suis la combientième exactement?

-Ca devait être chiant, répondis-je en souriant simplement, t'en as eu beaucoup?

-Non, non, répond-il alors que ses yeux me font le constat qu'il est clairement en train de me mentir

-Ok, répondis-je en émettant faussement un sourire

-Mais t'inquiètes pas, rigole-il, je suis content que ce soit toi ma nouvelle colocataire

-Oui moi aussi, répondis-je alors que l'ambiance a pittoresquement baissée depuis qu'il a parlé des anciennes personnes qui occupaient ma chambre

Mais je pense que tout va bien se passer.

-Et au fait ça te va si je suis pas là le reste de la journée?

-Oui t'inquiètes pas, continue de faire ce que tu faisais, répondis-je en lui souriant véritablement

-Je finis de fumer avec toi et j'irais après

-Oui d'accord

On continue de fumer tous les deux mais il y a vraiment une ambiance particulière et bizarre depuis une dizaine de minutes.

J'ai tendance à me poser beaucoup trop de questions et cette situation n'échappe pas à la règle. Je me demande surtout combien de filles sont venues se poser dans ce salon et dans la chambre que j'ai. En soit la réponse m'importe peu, mais je suis venue ici pour apprendre à guérir mes blessures et ne pas en avoir de nouvelles.

C'est peut-être pas si mal en ce sens qu'il ne soit pas là ce soir, j'en profiterais pour me retrouver un peu, terminer de ranger ma chambre et surtout rappeler Théo qui m'a laissé plein de messages.

-Bon je vais chercher mes affaires, accuse Noah en écrasant le joint dans un des cendriers

J'entends ses bruits de pas pianoter entre le salon et sa chambre et il revient devant moi avec sa veste à la main et des baskets aux pieds.

-J'y vais, me lance-il alors que je peux d'ici sentir qu'il s'est mis du parfum, je sais pas trop à quelle heure je reviens mais tu peux faire ce que t'as envie

-Oui t'inquiètes, souriais-je simplement en composant directement le numéro de Théo à la seconde où j'entends la porte d'entrée volontairement s'ouvrir et se refermer.

Je m'allonge sur mon lit et j'attends impatiemment d'entendre sa voix. La voix la plus rassurante que je n'ai jamais entendue.

-Beee, lance-il directement en me réchauffant automatiquement le coeur, s'il faut venir à Londres pour avoir de tes nouvelles tu sais que ça va être compliqué

-Coucou le sang, répondis-je de ma voix la plus mignonne

-Bon comment tu vas Be? Me demande-il avant que je ne lui fasse le topo de tout ce qui s'est passé ces trois derniers jours

On passe ensuite en appel vidéo et j'en profite pour lui montrer mon nouveau chez-moi par l'intermédiaire de nos caméras. Théo me manque déjà beaucoup trop mais l'avoir au téléphone nous fait beaucoup de bien mais je n'ai pas l'habitude d'avoir à vivre sans sa présence à mes côtés au quotidien.

On raccroche après une bonne demie heure de discussion et vu que Noah n'est pas à l'appart, je branche mon téléphone à mon enceinte posée dans ma chambre et je commence par mettre un premier son qui me fait vibrer. Blabla de Gigi d'Agostino.

Et avant de me demander ce que je vais bien pouvoir faire de ma soirée, je décide de terminer, en musique, de décorer un peu ma chambre notamment avec les petites photos Polaroid qu'il me reste à accrocher. Des photos de tous ceux que j'aime le plus encore une fois, mais j'ai besoin d'avoir leurs petites têtes avec moi.

Toi et moiWhere stories live. Discover now