Le camp Arkadia

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- Je vais bien Abby, laissez moi sortir, je lui demande un enième fois à la mère de Clarke, notre médecin.

- Non c'est encore trop tôt, me dit-elle catégorique.

- Abby, je vais mourrir si je reste ici, vraiment je me sens mieux, je vais très bien, regardez vous, vous n'ètes pas resté un mois à l'infirmerie juste sept jours, alors qu'on a subi la même chose, ce n'est pas juste.

- Je te rappelle que tu as subi une fausse couche et une vingtaine de dialyse, tu étais à 5 d'hémoglobine lorsque tu es revenue à Arkadia, il t'a fallu pas moins de cinq transfusion, une cure d'antibiotique, et un coma pour que t'aille mieux, me fait-elle remarqué, tu as faillis mourir Harmonie alors non ce n'est pas ton jour de sortie, aujourd'hui.

- Je vous déteste. Je lui dis en me mettant sur le côté de mon lit pour lui tourner le dos.

- Je sais mais ça m'est égal, c'est pour ton bien.

- C'est ça, au revoir Doc.

- Ne vous laissez pas faire Abby, elle peut -être vraiment coriace des fois, dit la voix de Bellamy qui arrive.

Grrr, le voilà qui arrive, monsieur le rabajoie, oui vous l'aurez compris, je suis très à fleur de peau en ce moment.

- Elle est têtue, mais faut que tu lui fasses comprendre qu'elle a encore besoin d'être ici.

- Je ne suis pas sourde, je suis à côté de vous je vous signale.

- Merci Abby. Dit Bellamy.

Abby quitte la pièce, j'entends la porte de l'infirmerie s'ouvrir et se refermer, Bellamy arrive près de moi.

- Pas la peine de lui passer la pommade, tu es censé être de mon côté. Je lui dis en colère.

- Harm, me dit-il avec son regard qui me fait fondre, il m'énerve. Il s'assoit sur le tabouret en face de moi et il me prend la main.

- J'ai failli te perdre, ça recommencera pas, je te l'ai promis alors s'il te plait, sois raisonnable et attends un jour de plus.

Je souffle, je le regarde d'un peu plus près, je vois ses muscles saillants sous son tee shirt, il a sa veste dans sa main, des gouttes de sueurs dégoulinent sur ses pecs, je sais qu'il vient de s'entraîner avec Lincoln, il a pris cette habitude tous les jours depuis le début de la trève avec les natifs, sa façon à lui d'oublier l'épisode de la montagne et moi j'ai quoi pour me changer les idées, les murs métallique de l'Arche et de l'infirmerie, me rappelant ceux de ma cage.

Machinalement, en repensant à tout ça, je passe mon doigt sur le torse de Bellamy, il frissonne à ce contact, c'est la première fois qu'on est si proche depuis que je me suis réveillée il y a quinze jours de cela, une longue histoire...

Il m'attrape la main, fait courir la sienne le long de mon bras, il finit par venir au dessus de moi, rappelons que nous sommes seuls dans l'infirmerie, je sens ses carresses sur ma potrine, et ses baisers longoureux dans mon cou, je relève sa tête de mon cou et l'embrasse à pleine bouche, je sens le désir se former au creux de mon ventre, je lui enlève son tee shirt, je mets ma main dans ses cheveux noirs longs et bouclés, j'ai besoin de ce contact, j'ai besoin de lui.

- Ce n'est pas raisonnable, souffle t-il à mon oreille.

Pour toutes réponses, je lui choppe à nouveau les lèvres.

- Non on devrait pas, me redit-il.

Il m'énerve, je pousse un peu plus mes caresses et mon baiser pour qu'il comprenne que c'est moi qui décide.

Out of Love // the 100 Donde viven las historias. Descúbrelo ahora