L A P R I N C E S S E ♛ - Jeu de rôle

Phase 2.5☞Elinor Crawley

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E L I N O R

Je me réveille en douceur. Enfin "en douceur" c'est plutôt mon corps qui tombe ainsi que ma tête se cogne contre ma table de chevet. Aujourd'hui, c'est la dernière étape avant l'élite !

Apparement, il faudra faire une bonne action. Tout en réfléchissant à ce que je vais pouvoir faire, je me lève en baillant, Ama..euh Tara est devant ma figure en souriant de toutes ses dents je m'écrie:

- Une sorcière ! Avada Kedavra Ellie t'emportera !" M'écrie-je en pointant un doigt devant ses lèvres.

Tara explose de rire, bah quoi ? Je suis une potterhead après tout ! Et je fangirl devant Malefoy !

Suis-je folle ? Mh... à toi de me le dire. Je finis par marcher, les cheveux en pétard comme on dit. Bon comme le dit si bien notre Voldy, Avada...

Bon Ellie ferme ta bou-bouche !

Je me douche rapidement, prends mon petit déjeuner et enfile un jean noir une chemise blanche, un bomber vert kaki foncé, et des baskets blanches. Mes cheveux aux naturels. Non pas ceux en pétard, mais lisse.

Un léger maquillage et voilà le travail !

Elinor... tu es écrivain... parle aux personnes défavorisées de l'éducation...

Mes yeux brillent. J'ai enfin trouvé un thème à aborder ! Et en plus je vais aller dans un bidonville. Je souris faiblement, prends de quoi écrire et emporte une tablette numérique. J'ouvre la porte et je vois un cadreur, des caméramans et d'autres personnes.

C'était prévu ? Je pense que oui. Je soupire et souris.

- Bonjour, aujourd'hui nous allons partir dans un quartier très pauvre. Pourquoi faire ? Suspense !» dis-je en souriant.

Charisme, charisme Ellie... oh et puis zut, soit toi-même.

Ils me laissent un passage, j'avance doucement vers les escaliers quand soudain...

Je tombe ! Oh le gros cliché ! Mes jambes ont fait un gros câlin !

La honte... j'ai juste envie de m'enfuir, briser les caméras en utlisant mon don, la télékinésie.

Je me relève en ricanant, je peux être stupide mais ça fait partie de mon charme. Enfin, c'est ce qu'on dit de moi.

 Enfin, c'est ce qu'on dit de moi. Je descends saine et sauve les marches, et sautille vers la limousine. Oui je sautille et ?

Je grimpe dedans et patiente sur mon téléphone, nerveuse de voir leurs réactions. Me prépare-t-il des coups bas ? Non ? Oui ? Peut-être. La limousine s'arrête au bout de trente minutes. On est arrivé, les doi... je me tais promis c'est la dernière fois !

Je descends lentement, et tombe sur un paysage où des enfants courent partout, des simples tissus couvrent des personnes. Cette vue me fend le cœur, venant de la deuxième caste. Je soupire doucement, ils remarquent la présence des caméras ainsi que ma petite personne qui mesure seulement un mètre soixante huit exactement. À ma grande surprise, ils me sourient tous. Je m'approche d'eux en déclarant:

- Bonjour ! Je suis Elinor Crawley. Mais par pitié surnommez-moi Ellie."

- Alors c'est toi Elin...euh Ellie !! On aime beaucoup tes écrits ! Tu écris super bien." s'exclame un enfant de dix ans sûrement.

- Merci beaucoup ! Tu es adorable ! Comment t'appelles-tu ?" Demande-je spontanément.

- Tom ! Je m'appelle Tom." Me répond-il.

Je souris adorablement et me racle la gorge.

- Je viens ici, pour vous parler de l'éducation. C'est important, pour savoir ce que vous voulez faire plus tard." Dis-je sérieusement.

- Astronaute !" s'exclame un

- Princesse !"

Princesse Ellie...

Je secoue ma tête chassant mes pensées de ma tête. Je sors la fameuse tablette et leur apprends à lire des phrases simples, complexes. Et surtout... écrire.

Une maman me regarde, plutôt regarde la tablette. Soudain je pense aux tablettes numériques ! Mais oui ! Ils sont dans le coffre de la limousine. Je me précipite vers ce dernier, l'ouvre et donne un ordre:

- Alors les enfants ! C'est un cadeau pour vous, mais avant il faut faire la queue-leu-leu !" Ordonne-je en parlant comme un gosse.

D'abord ils gloussent, ensuite ils finissent par exécuter l'ordre donné.

Je fais la distribution des tablettes et des stylets, une fois cela fini je leur apprends l'alphabet, les langues étrangères et puis je laisse mes sentiments prendre le dessus: j'écris un poème.

Quand je t'ai vu;

Quand je t'ai entendu.

Je savais que c'était toi...

Celui que j'aimerai ;

Mais tu m'as mis en émoi.

Envahie par mes pensées,

Je l'ai regretté,

Et maintenant je suis heureuse...

Que ta vie soit un

Malheur.

Des larmes coulent sur le long de mes deux joues, je les essuie rapidement et fais un faux sourire.

- Vous voulez écrire ?" Demande-je d'une voix tremblotante.

- Oui !" s'exclament-ils, enthousiaste.

Je souris, je décide donc de leur faire une dictée, simple. J'aurai dû être professeur ma parole ! Ça marche ! Ils aiment ça, et en redemandent. Et dire qu'aujourd'hui les jeunes détestent les cours... bon il y a bien des râleurs ici, pourquoi ? Ils ne savent pas trop utiliser la technologie. J'ai dû passer au moins une heure pour expliquer comment ça marche. Et les heures suivantes étaient accordées à l'éducation et à la pratique. Mais bien sûr, l'ambiance est joyeuse, enfantine et amusante. Pas comme en cours de physique-chimie où ton professeur passe son temps à donner le cours et à te reluquer de la tête aux pieds. Le soleil commence à se coucher je prends une inspiration.

- Les enfants, il est l'heure pour moi de rentrer au palais." soupire-je tristement.

Ils râlent tous, brusquement un câlin collectif se créer. Câlinours comme j'aime dire. Les bisounou... bon achevez-moi si vous le voulez ! Je me détache et monte dans la limousine. Le chauffeur claque la portière, monte, démarre et quitte l'endroit selon lui "contaminé par les maladies."

Bah justement il faut les aider non ?! Je vous jure ! Nous arrivons au palais, je descends puis j'entre je me retourne.

- Voilà ma journée. C'était Elinor Crawley en direct du palais !" rime-je.

Je pousse la caméra et fais un clin d'œil au réalisateur.

Je monte les escaliers sans tomber cette fois-ci j'entre dans ma chambre, saute dans mon lit et m'endors sur une dernière pensée:

"Avada Kedavra, mais quelle phrase magnifique ! Avada Kedavra mais quel sort fantastique ! Ces mots signifient que tu perdras ta vie, sans aucun souci, faute à Voldy ! Avada Kedavra !"