Le défi de ma vie

-Chapitre 22.

3 ans après.

-Mademoiselle vous pouvez descendre, nous sommes arrivés.

Je tourne ma tête vers la vitre et admire la beauté de l'hôtel. Il est immense au moins une dizaines d'étages, et illuminé comme si c'était une pièce unique et qu'il fallait qu'on le voit partout. Deux vigiles habillés tout en noir sont postés à l'entrée. Un tapis rouge y est installé aussi avec deux grandes plantes vertes. « The Bass Hôtel » est un des hôtels les plus prestigieux de la ville, John a absolument tenu à ce que je séjourne ici avant la rentrée qui est demain, la j'aurais accès aux listes de l'appartement ou je vivrais avec 2 autres personnes, une petite colocation avec les autres élèves.

Je soupire et sors du taxi. Le chauffeur ouvre le coffre et pose mes valises à coté de moi avant de repartir, je prends une grande inspiration avant d'entrer dans l'hôtel. La décoration me frappe, je dois avouer que c'est grandiose. Tout est fait de blanc, en marbre. Devant moi il y a un grand bassin avec des jets d'eau, un peu plus derrière on peut apercevoir un immense escalier de plusieurs mètres de largeur avec un immense tapis couleur rose pale. Sur ma gauche il y a cinq ascenseurs et sur ma droite le bureau du réceptionniste avec un petit coin avec des canapés et fauteuils qui ont l'air de couter une fortune.

Je suis émerveillée devant tant de luxe, c'est vrai que ça change de chez moi. Je n'ai que 19 ans et me voici ici à New York dans le hall du sublime « Bass Hôtel », moi Luna Moore petite habitante de Cary ville banale je me retrouve confrontée à tout ce que la vie peut offrir. Je dois paraitre vraiment miteuse avec mes deux énormes valises dans chaque bras, mes petites baskets blanches, mon jean trouée, mon tee-shirt blanc et ma veste en cuir puisque quand je traverse le hall pour rejoindre le bureau du réceptionniste, toutes les femmes qui attendent dans le coin canapé me regardent de haut en bas avec un air hautain.

C'est sur quand on les compare à moi, on voit très facilement la différence. Elles sont toutes habillées avec de longues robes qui doivent au moins couter le prix de mon ordinateur avec de grands talons. Elles sont couvertes de bijoux en or ou argent et leurs chevelures ont du être coiffées par de vrais professionnels, ma pauvre queue de cheval n'est rien à coté.

-Je peux vous aider Mademoiselle ? Demande l'homme derrière le grand bureau en marbre blanc.

Il est assez jeune, dans la trentaine je dirais. Il porte un costume noir avec une chemise et une cravate blanche. Ses cheveux blonds sont parfaitement peignés avec une petite mèche sur le coté. Ses grands yeux marrons me fixent avec attention, il hausse un sourcil et redresse ses lunettes, attendant ma réponse.

-Hum, je crois qu'une suite à mon nom a été réservée. Luna Moore.

Il tapote quelques instants sur son ordinateur, les sourcils froncées signe qu'il prend ma demande très au sérieux et se concentre pour me répondre. Quelques minutes passent, et il relève la tête vers moi en souriant.

-Effectivement, chambre 450, 5ème étage, puis-je avoir accès à votre pièce d'identité ?

Je hoche la tête, et cherche mon portefeuille dans mon sac à main. Mais celui-ci me glisse des mains et tombe par terre ; déversant son contenu sur le sol du hall. Je grogne de frustration avant de me baisser pour ramasser mes affaires, retrouvant au passage mon portefeuille. J'entends des rires derrière moi et me retourne pour apercevoir les femmes de tout à l'heure. Honteuse je baisse la tête et ramasse précipitamment le reste de mes objets avant de tendre ma carte au blond.

Il la prend, la passe sur un petit objet qui fait un « bip » puis me la rend en me tendant une paire de clefs avec le numéro de ma chambre dessus.