*Chapitre 57* Tentative de viol.

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*Chapitre 57*

*Point de vue de Louna*

Soudain un claquement de chaussure retentit derrière moi. Je prends tout mon temps pour me retourner et faire face à cet homme. Je ne distingue d’abord pas ses traits de visage à cause de la pénombre de la nuit.

… : *sourire sadique* Alors ? Tu ne me reconnais pas ?

Cette voix. Dites-moi que c‘est une blague ? Pas lui. Pas encore !

Moi : Nathan ?

Nathan : C’est bien moi.

Moi : Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu t’acharnes sur moi ?

Nathan : En fait, je ne suis pas seul.

Moi : Pardon ?

Nathan : J’ai été embauché par Valentin, avant que celui-ci aille en prison.

Moi : Valentin. J’aurais dû m’en douter.

Il s’approche de moi, toujours ce sourire sadique plaqué sur son visage. Il tourne une première foi autour de moi puis pose son doigt sur mon menton. Un hoquet de dégout me traverse.

Nathan : Alors as-tu ce que j’ai te demandé ma belle ?

Moi : *dents serrés* Je t’interdis de m’appeler ma belle !

Nathan : *rire sadique* Je ne pense pas que tu sois en mesure de négocier quoi que ce soit.

Moi : …

Nathan : Alors, elle fait moins la maline là !

Moi : Où est mon frère ?

Nathan : Il va bien.

Moi : Où est-il ?

Nathan : L’argent d’abord.

J’entends alors dans mon oreillette Jean me dire de ne pas donner la mallette et de meubler la conversation pour qu’ils interviennent.

Moi : Je veux d’abord m’assurer que mon frère va bien.

Nathan : Je te dis qu’il va bien m*rde !!

Il s’approche alors de moi et m’arrache presque la valise avec l’argent des mains. Je ne dois pas lâcher, il faut que je laisse le temps à Jean et ses coéquipiers d’arriver. Je le fixe dans les yeux tout en gardant ma main bien serrée sur la poignée de la sacoche de métal. Il tire alors d’un coup sec, me forçant à la lâcher. Une vague de panique me submerge alors qu’il commence à ouvrir la mallette. Ma respiration se fait saccader et je lance de petits regards discret et apeurés aux alentours, espérant voir surgir Jean et ses collègues, mais surtout Liam. J’ai besoin de lui là… Plus que jamais. Il feuillète les piles de billet puis me jette un regard assassin en reposant la dernière pile.

Nathan : *s’approchant de moi et posant sa main autour de mon cou* Tu pensais m’avoir comme ça s*lope !

Moi : *grimaçant* Tu me fais mal Nathan…

Nathan : Ils sont où les 25000 euros restant ??

*You Fell Into My Arms...*Onde histórias criam vida. Descubra agora