*Chapitre 51* Des retrouvailles. Une découverte.

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*Chapitre 51*

*Point de vue de Julien*

Moi : J’ai quelque chose à vous dire… Tout d’abord, il faut que vous sachiez que ce n’est la faute de personne. Ce sont des choses qui arrivent, qui tombent généralement sur les autres mais là c’était nous… J’ai fait avec. J’ai essayé de vous appeler pendant tout votre séjour mais vous connaissez le principe. Etre couper du monde. J’ai appelé. Je vous jure que je ne faisais que ça. J’appelais et à chaque fois on me disait qu’il était interdis d’avoir tout contact avec les personnes à bord du bateau. J’ai insisté mais ils n’ont jamais voulu.

Maman : De quoi parles-tu Julien ?

Papa : Et pourquoi est-ce que tu nous emmène à l’hôpital ?

Moi : Vous avez quelqu’un à voir ici…

*Point de vue externe*

Suite aux aveux de leur fils, les parents traversèrent l’allée centrale de l’hôpital en courant. La mère pleurait. Le père réfléchissait.

Elle ne croyait pas ce que son fils venait de lui annoncer. Elle lui en voulait ? Non. Elle connaissait son fils et savait qu’il avait fait son possible pour gérer une telle situation seul. Elle souhaitait seulement voir sa fille, la serrer fort contre elle pour se rassurer. Pour se dire qu’elles étaient de nouveau là l’une pour l’autre. Lui dire qu’elle l’aimait fort. Elle avait imaginée toutes sortes de retrouvailles avec ses enfants mais aucune ne correspondait au moment présent. Elle ne savait pas trop comment réagir. Sa fille sortait d’un profond coma dont elle n’avait pas eu connaissance avant et son fils ainé s’était occupé de sa sœur avec brio, la chérissant comme sa propre fille. Elle était fière de ça. Fière de savoir que ses enfants s’aimaient. Qu’ils prenaient soin l’un de l’autre et que quoi qu’il arrive, ils seraient toujours liés.

Le père de famille courait à en perdre haleine. Sa fille dans le coma ? SA fille. A cause d’un crétin ! Il comptait bien porter plainte. Même si ce dernier était déjà en prison. Il devait y rester le plus longtemps possible. L’homme courait toujours, accélérant par moment sa course folle à travers les couloirs de l’hôpital. Il détestait l’ambiance de ses bâtiments. Il détestait avoir à longer ses longs murs blancs. Encore plus pour aller voir sa fille. Il n’arrivait pas à y croire, sa fille chérie, frappée par une voiture. Que s’est-elle dit quand elle s’est rendu compte que ses parents n’étaient pas là ? Mon dieu…

Ils couraient toujours, traversaient les couloirs pour serrer leur fille le plus rapidement possible contre eux, pour la ramener dans le cocon familial et protéger dont elle avait toujours bénéficié. Ils virent au loin un regroupement de jeunes formés par Emilie, Louna et les gars. Ils s’approchèrent et saluèrent rapidement les jeunes gens. Leur fille. C’était la seule chose qui importait à leurs yeux.

#Flash-Back#

Mère : De quoi parles-tu Julien ?

Père : Et pourquoi est-ce que tu nous emmènes à l’hôpital ?

Julien : Vous avez quelqu’un à voir ici…            

Père : *surpris* Qui ?

Julien : Il y a un peu plus d’un mois, j’ai emmené Claire à son cours de danse. Je suis resté pour la regardé pendant 20 bonnes minutes puis je suis parti pour aller bosser. Je commençais à 16 heures parce que j’étais de nuit ce soir-là. Je suis arrivé pour travailler, puis une heure plus tard j’ai reçu un appel. Mon parton m’a appelé dans son bureau en me disant qu’on cherchait à me joindre. Je l’ai rejoint et j’ai pris le combiné. C’était un hôpital m’informant que, après avoir tenté d’appeler Mr et Mme Baker, en vain, ils avaient pris l’initiative de m’appeler moi. On m’a donc prévenue que ma sœur avait eu un accident et qu’elle s’était faite renversée par une voiture.

*You Fell Into My Arms...*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant