Chapitre 6 : Il pericoloso

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Je n'arrive pas à l'oublier, à penser à autre chose que lui. C'est comme s'il hantait mon esprit. Il emplit mes nuits de sa présence tandis que la journée il se trouve dans mon esprit. Je revois son sourire et je m'attends presque à le voir débarquer venu de nul part comme il semble si douer pour le faire depuis que je l'ai rencontré. Le temps passe mais je me rappelle de sa présence à mes côtés comme un paume qui se pose sur mes blessures pour atténuer la douleur. C'est ce que je recherche et pourtant je n'y ai pas le droit. Je dois me le rapeller constament pour ne pas céder à l'envie de lui envoyer un message pour le voir.

Je n'ai pas mit longtemps à me rendre compte qu'il avait enregistrer son numéro dans mon téléphone après la nuit que j'ai passé chez lui, s'imposant un peu plus dans ma vie comme s'il en faisait parti ou avait même une chance que ce soit le cas un jour. Je n'ai tout de même pas pu m'empêcher de sourire en voyant le nom qu'il s'est attribué. Alors que je suis en cours, je laisse mon doigt glissé sur mon écran pour faire défiler la liste de mes contact jusqu'à le trouver. "Ton rêve". Un faible sourire triste apparaît sur mon visage. Ca fait trois jours que je ne l'ai pas vu et pourtant j'ai déjà envie de le revoir, ce qui n'est pas du tout une bonne chose. Je ne peux pas le revoir, c'est une mauvaise idée. Je secoue la tête imperceptiblement pour que ça ne se remarque pas, essayant ainsi de me remettre les idées en place. Je laisse mon téléphone tomber dans mon sac en le vérouillant tandis que je relève la tête.

Mon regard se pose sans le vouloir sur Ashley qui me regarde du rang qui est just edevant moi. Elle se trouve contre le mur, devant la personne qui est à côté de moi. Quand je vois ses yeux je comprends qu'elle sait parfaitement qu'une chose ne va pas. C'est pour ça que je me suis éloignée d'elle. Ashley a toujours su voir d'un seul coup d'oeil si quelque chose n'allait pas chez moi. Je n'aurai jamais pu lui cacher ce qui s'est passé deux ans plutôt. J'aurai finit par lui dire, par me convaincre que j'avais besoin de lui dire, que j'aurai le droit d'aller mieux. Mais ce n'est pas le cas, alors je devais partir aussi loin que possible même si ça a été dur. La voir souffrir m'a déchiré, mais j'étais déjà morte d'une certaine façon, alors un peu plus ou un peu moins n'avait plus aucune importance. Je voulais juste la protéger de tout ça comme je l'ai toujours fait.

Je reporte mon attention sur le tableau, essayant de ne pas faire attention au regard de Ashley que je sens souvant sur moi. Mon regard navigue entre le prof et l'horlogue qui écraine les minutes beaucoup trop lentement à mon goût jusqu'à ce que la sonnerie retentisse. Je me lève d'un bond, m'apprêtant à fermer mon cahier quand une feuille noircit d'encre vient se poser sur les pages. Je lève les yeux et croise ceux de Ashley avant qu'elle ne les détourne et file sans se retourner. Je repose un moment les yeux sur la feuille avant de finir par fermer mon cahier que je glisse dans mon sac avec ma trousse. Mes affaires rassemblaient, je sors de la salle précipitament sans attendre personne. Devant le lycée, je ne réponds à aucun idée et je pars à toute vitesse là où je me trouvais l'autre jour avec Dylan, là où j'ai rencontré Ash. J'ai besoin d'être seule un moment et c'est le seul endroit qui va me le permettre prêt du lycée. Je n'aurai jamais la patience pour attendre d'être chez moi, et je suis sûre que je ne pourrais pas trouver la moindre tranquillité.

Quand j'arrive, je m'installe sur le banc et allume une cigarette avant de prendre la feuille que Ashley a posé sur mon cahier. Je relâche ma premier bouffée, regardant le ciel au-dessus de moi à travers les branches de l'arbre qui surplombe ma tête. J'hésite un moment, n'étant absolument pas sûre que ce soit une bonne idée. Je peux même assurer que ce n'est pas le cas. Pourtant je ne peux m'en empêcher. C'est comme si j'en avais besoin. Ca fait tellement longtemps que je n'ai pas parlé à Ashley et même si j'aimerai que ce ne soit pas le cas, elle me manque. Elle a toujours été comme une soeur pour moi. Avoir fait une croix sur elle c'est comme dire adieu à Katrina, ça me brise le coeur bien plus que je n'aurai jamais pu l'imaginer. Sauf que je sais que j'ai fait le bon choix. Toute fois, malgré que je ne devrais pas, je prends la lettre et commence à lire les mots qu'elle a écrit pour moi :

Le cœur et la raisonWhere stories live. Discover now