Douleur du passé 94

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Déjà deux mois que cet incident a eu lieu. Depuis, il n'y a plus eu des situations de ce genre. Je sais bien qu'il évite au maximum de voir Nina. Si jamais cela arrive, il m'en avertit. Même si je prends sur moi, cela me fait mal de le savoir avec elle, même si il me promets à chaque fois qu'il ne se passe rien entre eux. Je ne sais pas trop ce qui se passe, mais elle doit avoir un sérieux problème avec un de ses soumis. Jamais je ne lui pose de questions sur leur entrevue. Tout va bien pour nous, Derek est toujours aussi dominant et possessif, à l'hôpital il a énormément de mal à accepter que je puisse passer du temps avec les autres internes surtout les hommes. Parfois Cristina s'en amuse, seule elle connaît ma relation avec Derek. Je ne vous cache pas que l'on se retrouve assez souvent dans les salles de garde pour fricoter et plus. Seule petite ombre peut être de notre relation, je ne peux toujours pas toucher Derek, lors de nos moments intimes mais on progresse, je peux désormais lui toucher son visage. J'aimerai tellement pouvoir faire parcourir mes doigts sur son corps et le parsemer de baiser.

Meredith: salut Cristina, alors cette garde pas trop dure?

Cristina: salut, un enfer. Ton homme n'était pas commode, je ne sais pas ce qu'il avait mais il était strict avec tout le monde.

Meredith: rien d'anormal chez Derek.

Cristina: je te promets que si, je ne sais pas ce que tu lui as fait mais il a été insupportable.

Meredith: bien rien, tout va bien. On va mettre cela sur le compte de la fatigue.

Cristina: Mouais! Bon allé filons le rejoindre sinon ça va chauffer pour notre matricule. Bien que toi tu pourras toujours te faire pardonner.

Meredith: Cristina yang!!! Tu me le paieras, lui dis-je en la suivant rapidement.

J'aperçois Derek au loin, en effet son faciès n'est pas le même que d'habitude. Il a l'air préoccupé, je verrai bien. Nous voilà à coté de lui, il ne me regarde même pas. Étrange. Il nous informe que la nuit a été mouvementé et qu'il faut faire passer des examens à tous ses patients de la nuit. Il nous attribut à chacun un patient. Et nous demande de nous disperser.

Cristina: alors tu vois, qu'il est de mauvais poil! Que lui as-tu fais? Ou pas d'ailleurs?

Meredith: hier soir lorsqu'il m'a laissé pour prendre sa garde tout allait bien. Désolée je ne dois pas être la cause! Mais tu as raison, il doit bien avoir quelque chose qui le tracasse.

Cristina: va falloir que tu saches car là il va nous en faire voir toute la journée.

Meredith: je vais aller le voir.

Cristina: s'il faut passez par une session dans une salle de garde, faites vous plaisir, me dit-elle en m'adressant un clin d'oeil.

Meredith: Cristina!!!!

Je la laisse, même si je dois avouer qu'un petit câlin ne me dérangerait pas. Mais étrange je ne pense pas que Derek soit du même avis. Que lui arrive-t-il? Comme je l'ai dit à Cristina, nous avons passer le début de soirée ensemble et tout allait bien. Il est au fond du couloir, il me semble qu'il est au téléphone tout du moins, il a son téléphone collé à son oreille. Mais je ne vois pas ses lèvres bougées. Je m'approche de lui.

Meredith: Dr Sheperd, puis-je vous parler?

Il range immédiatement son portable dans sa poche. Il me regarde droit dans les yeux, il n'a pas le regard de ces derniers jours.

Derek. Venez me dit-il en m'indiquant la salle juste à coté de lui.

Nous sommes dans la salle d'interprétation. Je sens bien que quelque chose le chagrine.

Meredith: quelque chose ne va pas?

Il me regarde dans les yeux, et là je vois son regard changer.

Derek: excuse-moi, rien qui ne te concerne, dit-il en me prenant dans ses bras.

Il me dépose un tendre baiser, qu'il intensifie. Je sens qu'il veut plus mais là moi je n'en ai pas envie pas comme ça et pas ici.

Meredith: Derek, s'il te plaît pas maintenant, je dois aller bosser et sur ton ordre. Puis je sens que quelque chose te tracasse...

Derek: Désolé. Mais j'ai très envie de toi.

Meredith: je n'en doute pas. Je t'aime à plus tard.

Derek: moi aussi. Je t'attends dans le hall ce soir. À plus tard bébé.

Je sors de la salle, je suis soulagée. Même si je ne sais pas trop ce qui le tracasse, je suppose que cela doit être sûrement du à un patient. Je tenterai de savoir ce soir, ce qu'il avait.

Douleur du passéDove le storie prendono vita. Scoprilo ora