The Wanted

42 ➳ Tous chez Early !

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Il est tard. Désormais, l'obscurité règne dans chaque rue sinistre et désertique d'UnderGlade - étant furtivement éclairée par des filets de lumières orangés provenant de vieux lampadaires. Malgré l'heure tardive, Wayne n'est toujours pas là. D'habitude, il arrive dans les alentours de dix-neuf heures, mais aujourd'hui fait office d'exception. Il n'a jamais été autant en retard, auparavant. La barre des minuits est passée depuis quelques minutes déjà. Mais, qu'est-ce qu'il fiche, bon sang ? Il devrait être là, normalement ! Hum... Wayne a sûrement été retardé, ou quelque chose dans l'genre. Il s'est peut-être endormi accidentellement, ou bien, il s'est blessé... Ou pire, il est mort ! OH MON DIEU. Putain, mais où il l'est ? Et comme par hasard, il ne se pointe pas le jour où je pense que les Outsiders vont débarquer ! Génial... 

Bien que Wayne ne risque assurément pas de venir - vu l'heure qui l'est, je décide tout de même de garder la fenêtre ouverte. On ne sait jamais, hein. Il doit seulement être en retard... Ouais, c'est probablement ça. Je n'ai pas à m'inquiéter ! C'est Wayne, après tout. Il sait se défendre, donc, aucune chance qu'il ne meurt. C'est vrai, n'est-ce pas ? 

BORDEL DE MERDE ! Qu'est-ce qu'il fout, là ? Il fatigue sérieusement mes nerfs. Pourquoi il ne vient pas, que lui ai-je fait ? Je n'en sais strictement rien. ARGH. Ma tête va littéralement exploser avec toutes ses questions. J'en ai marre de réfléchir, et d'angoisser sans aucune raison apparente. Pourquoi je m'inquiète, au juste ? 

WAYNE PERKINS, TU AS INTÉRÊT À RAMENER TON JOLI PETIT CUL ICI !!! Wow. Je m'emporte vite. Enfin bon, peu importe. Ce garçon m'énerve tellement. Il aurait pu me prévenir qu'il ne viendrait pas, ce matin. Mais, nooon. Il a décidé de me faire chier en me faisant attendre comme une débile. Ugh. Soudain, j'entendis des voix provenant du jardin. Qui est là ? Une chose est sure ; ils sont plusieurs. Une dizaine, je dirais. À pas lent, je m'oriente vers la fenêtre en voyant des motos s'étant garées sur la pelouse. Super, ils ont gâché la verdure ainsi qu'écraser mes pots de fleurs... ! Quel manque de respect. Ils ont cru que c'était chez leur mère, ou quoi ? Je me casse la tête à arroser tous les jours les fleurs, et eux, ils arrivent comme des papillons pour tout détruire. Nan, mais j'hallucine. 

Bref. Par chance, la lumière de ma chambre est éteinte : donc, ils ne peuvent pas savoir que je suis là. Étant de nature curieuse, je tends l'oreille pour les entendre, malgré la distance qui nous sépare. 

— Merde, la porte est verrouillée ! Affirme l'un d'eux. 

Bande de petits cons, bien sûr que la porte d'entrée est fermée. Je ne suis pas si conne que ça pour la laisser ouverte, non-plus. De plus, je savais que des fauteurs de troubles dans leur genre allaient venir me taper sur le système. Par conséquent, j'ai déplacé exprès une armoire pour que personne ne puisse entrer par la porte d'entrée. Eh oui ! Je peux avoir des idées ingénieuses. 

Early : 1 

Gang à la noix : 0.

Honnêtement, je suis vraiment fière de moi. Ainsi, je pourrais dormir paisiblement. Ils n'arriveront jamais à entrer chez moi...

—  Hé les gars ! La fenêtre de la cuisine est ouverte !  

Mes yeux s'écarquillent tels deux soucoupes. Oh, merde ! J'ai complètement oublié de fermer cette foutu fenêtre. Fais chier... J'en ai marre de moi, sérieusement. Pourquoi j'ai ouvert cette fenêtre, au juste ? On est en novembre et il gèle dehors ! Trêve de penser. Je devrais arrêter de me morfondre sur cette erreur d'inattention, et trouver une cachette, histoire que personne ne me trouve. Quand tout à coup, mon regard s'arrête sur le lit ; un sourire narquois s'étend sur mes lèvres.