『 Éloignée de son quotidien banal, Early Turner emménage dans l'une des villes les plus dangereuses du monde. De multiples secrets regorgent cette ville ainsi que des gangs : les Night Warriors.
Early a fait quelque chose d'impardonnable.
Elle devi...
Ce genre de nuisance sonore n'est pas très surprenant dans cette ville glauque et malsaine, dont les meurtres sont plus fréquents que les naissances. En effet, UnderGlade est connu comme étant classé parmi l'une des villes les plus dangereuses du monde. Bien que cela soit une vérité générale, mon père s'en fichait royalement. Il n'avait pas hésité à vendre notre chaleureux appartement à San Francisco pour cette maison délabrée qui dégage des auras négatives. Depuis notre emménagement ici, je ne me suis jamais aventurée dans les ruelles pour visiter les environs. Les probabilités de se faire kidnapper sont infinies. Comme je le dis souvent ; « Quartier merdique, habitant alcoolique.» Il faut savoir que je déteste les junkies, et je suis prête à parier que les rues d'UnderGlade sont bondées de drogués aux intentions malveillantes.
Je ferme ma fenêtre afin que les cris de détresse d'une femme ne puissent plus être audibles. C'est tellement irritant. Je déglutis un instant à l'idée de devoir me rendre à l'extérieur pour la rentrée des classes. Et si les étudiants du lycée Reynolds sont des psychopathes ressemblant à de simples adolescents, qui dans leurs heures perdues, tuent des gens ?
Des milliers de frissons me parcourent le corps, cela est sûrement dû à la peur ou bien, au manque de chauffage. Peu importe. J'éteins la lumière et rejoins mon lit, à pas lourds. Par la suite, je m'enfouis sous la couverture glaciale, essayant de penser positivement. Je pousse un soupir de frustration avant de fermer les paupières.
Tout va bien se passer !
Cela sonne tellement faux.
✽✽✽
Mon réveil retentit, tandis que je commence déjà à lâcher quelques jurons. Je regrette de m'être endormie si tard lorsque je vis l'assaut de lumière étant désagréable et aveuglant. J'arrive à peine à ouvrir mes paupières, une partie de moi demeure toujours endormie. J'aimerais tant rester confortablement sous la couette extrêmement moelleuse ! Après quelques minutes de réflexion, je sors à contrecœur de mon lit pour m'orienter vers les toilettes, puis dans la salle de bain. À la vue de mon reflet sur le miroir, j'émets un sursaut. Mes cheveux bruns sont en pagailles, de ce fait, j'essaye de les brosser provoquant beaucoup de volume.
Ensuite, je lave rapidement mon visage et mes dents, remarquant à un moment donné, des horribles cernes sous mes yeux. J'applique du fond de teint sur les zones particulièrement pâles pour éviter de ressembler à un mort-vivant et de faire fuir les gens dès la rentrée. En ce qui concerne les yeux, un coup de mascara fait suffisamment l'affaire. Je me lisse les cheveux de manière rapide et négligée, pour paraître un minimum présentable.
Je retourne dans ma chambre pour enfiler la tenue que j'avais préalablement choisie la veille, correspondant à une paire de jeans déchirés et d'un haut blanc accompagné d'une chemise à carreaux rouge et noir se tenant sur mes hanches. Je saisis mon sac à dos et finis par descendre les escaliers miteux découvrant que mon père est déjà réveillé. J'enfile une veste en cuir noir et une paire de baskets simples de la même couleur, avant de regarder l'heure. 7:33.
— On peut y aller maintenant, Early ? Demande mon père en entamant tranquillement sa tartine au nutella.
J'acquiesce, en mangeant en un temps record un pitch. On ne tarde pas à se rendre dans la voiture, puisque mon père ne veut pas que j'arrive en retard dès le premier jour de cours. Mon stress me donne mal au ventre, afin d'apaiser cela, je dois penser à autre chose. Alors, je décide d'allumer la radio.
— Une jeune femme a été retrouvée morte dans les rues d'UnderGlade, au deuxième arrondissement. D'après les enquêteurs qui sont déjà sur cette affaire, il s'agit d'un meurtre par les...
Mon père éteint immédiatement la radio, ce geste est suivi d'un grognement de ma part.
— Mais attends, c'était dans notre arrondissement ! Je riposte.
— Ils disent n'importe quoi pour effrayer les habitants. Il rétorque, d'une voix rauque.
— Mouais. Je marmonne doucement sachant pertinemment qu'il ment.
Un silence glacial envahit l'atmosphère devenant palpable. Pendant ce temps, j'analyse attentivement les alentours, en essayant de retenir mentalement quelques coins de rue. Mon père devait travailler, par conséquent, j'allais rentrer seule, ce soir. Forte heureusement, étant donné que je ne suis pas sortie de chez moi pendant au moins une semaine, je passais mes heures perdues à mémoriser les rues à l'aide de Google Earth.
L'automobile s'arrête devant le fameux lycée Reynolds.
— N'oublie pas de m'appeler si tu ne te souviens plus de la route ou bien si quelqu'un t'embête. D'accord ? Déclare mon père en se tournant vers moi.
— Ne t'inquiète pas, et puis je sais me défendre. J'ajoute en souriant. À plus.
Je sors du véhicule, et m'avance à pas assuré vers l'entrée du lycée. Je ne peux pas m'empêcher d'examiner les étudiants, surprise de voir qu'ils ne sont pas remplis de tatouages et de piercings. Du moins, pour la plupart. Mon cœur bat la chamade, à la vue de certains élèves aux physiques imposants et des regards indiscrets que je peux considérer comme provocateurs. Je canalise l'envie de les fusiller du regard en me focalisant sur un groupe personnes qui se dirigent à un même lieu, c'est-à-dire, la cour de récréation.
Plusieurs feuilles sont suspendues sur lesquelles sont inscrits les noms des élèves et leur salle de classe. Je cherche mon nom, tant bien que mal. Salle B204. 8:05. Bingo !
Il ne me reste plus que quelques minutes avant d'être déclarée en retard donc, j'accélère le pas. Tous les étudiants savent où ils doivent aller hormis, moi. Je suis probablement la seule qui se sent complètement perdue. Je demande de l'aide à quelques personnes, certains sont polis tandis que d'autres, non.
Je déambule dans les couloirs, avant de finalement arriver à destination. La porte est ouverte. C'est dans des pensées plus ou moins positives que je m'assois sur une chaise, située au fond de la classe. Je scrute minutieusement mes camarades lorsque je remarque que quelque chose ne va pas. J'attends que tous les élèves arrivent, en restant stupéfaits.
Je suis la seule fille contre trente garçons.
Décidément, cette année scolaire commence très mal.
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hey, tous le monde!
[nouvelle fiction, nouveau style d'écriture ! yay ]
MISES À JOURS FRÉQUENTES. JE RÉPÈTE. MISES À JOURS FRÉQUENTES. 40 chapitres sont déjà écrits à l'avance. éwé.
PS : je tiens à préciser que cette histoire est FICTIVE. donc, ne cherchez pas "UnderGlade" sur internet. xD
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