Nos Âmes Lunaires

44. Presque parfait

Oward

J'arrange le canapé remettant les cousins en place avant nettoyer la table basse du salon. Je fais rapidement la vaisselle et souffle légèrement une fois que tout est en ordre.

Je me lave les mains avant de piocher un ananas et des raisins dans la corbeille de fruit. Je les coupe, les mets dans un bol avec un filet de miel avant de remplir un verre de jus de pomme.

Une fois mon plateau prêt je remonte dans ma chambre que je retrouve vide. Le lit est fait mais il n'y a aucune trace de Laïs.

Au moment où j'allais l'appeler elle sort de la salle de bain les mains dans les cheveux.

-Bonjour, sourié-je en déposant le plateau pour aller vers elle.

Laïs le matin c'est une autre personne. Elle répond à mon baiser signe que madame s'est brosser les dents parce que sinon elle m'aurait envoyé bouler. J'enroule sa taille de mes bras me penchant en arrière, décolant ses pieds du sol.

Son éclat de rire emplit la pièce et je suis heureux d'être l'auteur de son bonheur dès le matin.

Je la libère afin qu'elle découvre son plato et son visage s'illumine.

-Tu es le petit ami le plus parfait que je n'ai jamais eu...quoi que tu es mon premier mais ouais voilà tu as compris.

Je hoche la tête hilare en ouvrant les rideaux.

-Tes parents sont là ? Me demande-t-elle du raisin en bouche.

-Non ils rentreront dans l'après-midi, je vais m'occuper de l'entraînement des plus jeunes avant le rassemblement et voir si tout va bien du côté des nouveaux nés.

Elle hoche la tête en s'étirant.

-J'irai chez Médée pour étudier mon livre c'est calme là-bas et...on se retrouve plus tard ?

-On se retrouve plus tard, j'acquiesce en l'embrassant de nouveau.

~~~

-STOP, Hurlé-je pour mettre fin au duel.

Les jeunes arrêtent se relevant chacun de leur côté.

Dans deux jours a lieu le rassemblement et les entraînements deviennent de plus en plus intensifs pour nous préparer à toutes surprises.

Depuis qu'on a détecté la présence des Térheadors sur notre territoire c'est le bazar.

Les entraînements sont finis et je prends soin de faire le tour des arènes pour voir si tout le monde va bien.

-Monsieur, cri un enfant, il est blessé, je n'ai pas fait exprès, je le jure !

Je cours aux côtés du jeune couché sur le sol. Il n'est plus transformé ce qui signifie que c'est grave. En général les loups laissent place à l'humain quand il ne peuvent plus les guérir.

-Que s'est-il passé ? Demandé-je en examinant l'adolescent.

Il doit avoir entre quatorze et seize ans.