25. Virus mortel

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Laïs

-Avec Jim on va y aller princesse, me sourit Laeïla, tu peux faire comme chez toi la Lunaïs n'est pas méchante au fond.

Je hoche la tête et la salue à mon tour. La vérité est que si je n'étais pas à l'étage j'aurais sauter par la fenêtre pour fuir, très loin.

Je suis dans une très grande chambre aux couleurs simples mais apaisantes. Un mélange de marron, celui du bois et de blanc, celui de la décoration. Le lit est immense, plus grand que celui du chalet à Jersey.

Mes valises sont près de mon lit et je crois que je réalise la situation. Dehors des loups, des enfants et des adultes vivent comme si de rien était.

Mon monde a vachement basculer en moins de vingt-quatre heures.

Je referme les rideaux et me tourne vers la porte de la chambre. Oward est parti avec son père et entre nous c'est mieux ainsi. J'ai cru qu'il allait me démantelé puis me servir au dîner. Il est très froid et son regard m'a laissé sans voix.

Il n'y a plus que sa mère et moi dans cette maison...Elle m'a l'air plus avenante et chaleureuse. Néanmoins j'ai cette impression d'être un cheveux sur la soupe, je ne sais pas trop quoi penser de mon arrivée ici.

Tout est tellement différent, c'est troublant.

L'idée de rester enfermé ici est tentante mais je ne sais pour quoi j'ouvre cette porte et quitte la chambre. Mes pieds recouverts par mes chaussettes noires frôlent le parquet qui grince légèrement sous mon poids.

Cette maison a l'air ancienne peut-être même ancestrale néanmoins j'ai l'impression qu'elle est rénovée pour peut-être tenir debout.

La décoration vacille entre l'ancienneté et la nouveauté. Des cadres photos sont accrochés mais par respect j'évite de m'immiscer dans ces souvenirs. Devant cette escaliers en bois clair je respire un grand coup avant de descendre.

Mes mains sont moites et j'ai peur de ne pas être à ma place céans. J'ai ce sentiment qui ne veut pas me lâcher: celui qui me laisse croire que tout est de ma faute.

Je n'arrive pas à comprendre pourquoi toutes ces choses m'arrivent. Ne pas être chanceuse je peux le concevoir, ça arrive mais j'ai l'impression d'être dans un mauvais jeu.

Je me retrouve constamment au mauvais endroit, au mauvais moment et avec les mauvaises personnes.

Mon papa me disait souvent que la chance c'est nous qui la provoquons. Il m'a dit un jour que si mes pensées sont sombres, noire sera ma chance alors que je dois constamment avoir ma petite lumière à moi qui m'ouvrira les portes de la chance.

J'étais petite à ce moment là et je n'y ai pas prêté attention mais aujourd'hui ses mots ont plus de sens.

Le problème c'est que l'espoir est tellement difficile à avoir. L'espoir est au même titre que la confiance, si jamais un jour ton espoir ne t'a mené qu'a la déception il sera difficile pour toi de reprendre confiance.

J'ai eu espoir qu'Arris m'oublie, me laisse enfin faire ma vie mais je n'ai récolter que larmes et blessures.

J'arrive dans la pièce à vivre et je vois cette femme se mouvoir avec délicatesse. Je crois qu'elle prépare quelque chose. Elle donne l'impression de survoler les objets s'en jamais les touchés.

Nos Âmes LunairesWhere stories live. Discover now