Nos Âmes Lunaires

7. Éclair de lucidité

Laïs

La porte s'ouvre dans un grand fracas et l'entrée de la lumière me permet de voir des particules flotter dans l'air.

Elle se referme toujours sans discrétion pourtant il ne me lâche pas au contraire il resserre sa prise et je grimace en le sentant m'arracher des cheveux.

-Lâche la.

Je crois halluciné en entendant sa voix pourtant quand il s'approche, du coin de l'œil je me rend compte que c'est bien lui.

-Regarde moi Laïs, siffle Arris en rapprochant ma tête de la sienne, n'oublie pas qui est mon père, n'oublie pas qui je suis.

Je tombe de mille étages face à ses menaces. Je ne suis rien devant lui et je n'ai rien pour me défendre.

-Tu.es.à.moi.

Il me relâche brusquement et me tourne le dos tandis que cette fille dont je ne retiens pas le nom accourt vers moi.

Mon cerveau se déconnecte totalement. Je connais Arris je sais de quoi il est capable. La dernière fille qu'il a fréquenté a du quitter l'établissement avec une réputation sur le dos. Si jamais je ne me pli pas à ses règles il trouvera ma faille et tout le monde sera au courant avant que je ne puisse faire quoique ce soit.

Il veut que je sois sienne mais il met impossible de penser à lui sans que ses propres actes à mon égard ne me répugne plus que sa propre personne ne le fait déjà.

Mais c'est l'angoisse qui prend le dessus depuis son départ, je respire trop vite c'est insoutenable pour mon corps, alors il s'effondre une nouvelle fois.

~~~

Oward

Laeïla descend les escaliers en passant une main dans ses cheveux. Elle est stressée.

-Alors comment elle va? Demande de suite Jim en manger son steak suspendu à sa fourchette.

-Elle n'est toujours pas réveillée...c'est qui lui déjà et pourquoi il agit comme ça avec elle?

Malgré qu'elle a été très fermée avec Laeïla ça ne l'empêche pas de se faire du soucis pour elle.

Je repense au fait qu'elle met dit que ce n'était pas son copain et pour le coup je veux bien la croire. Il l'a traîner devant toute la cafétéria et vu son état il a dû aller plus loin dans ce gymnase. Ce type n'a rien de normal, que ce soit ses actions ou sa personne en lui même.

Ses cheveux sont presque blancs, ses yeux sont d'un noir sans vie, il est grand et a visiblement de la force.

-Peut-être qu'il l'aime? Suppose Jim.

-Tu as déjà vu une personne traitée celle qu'elle aime de cette manière? Crache Laeïla excéder.

Je souffle et quitte la salle. Je n'ai pas la tête à entendre ces deux abrutis se disputé comme des gamins de 5 ans le feraient. Je monte les escaliers et longe le couloir jusqu'à passer devant sa porte. Légèrement entre ouverte je la voit tenté d'ouvrir la fenêtre que j'ai volontairement condamné.