Nos Âmes Lunaires

2. La souffrance du bonheur

Laïs

Je prends mon verre et m'assois à côté d'Oréna. La fête bat son plein, tout le monde danse et boit. Arris est complètement bourré et Marcus est à deux doigts de coucher avec ma meilleure amie devant tout le monde.

-On revient!

Je n'ai même pas le temps de répondre qu'ils s'en vont et monter à l'étage. Je me refrongne sur mon siège en déposant mon verre sur la table à côté de moi.

Au loin je vois une fille crier au téléphone et mes yeux s'écarquillent en me rendant compte qu'elle a mon téléphone. Je me redresse et entreprend de la retrouver avant de me rendre compte que je risque de ne pas aimer ce que je vais voir.
En tournant la tête je vois une baie vitrée et je décide d'aller prendre l'air.

Je passe entre tout ses gens avant d'atteindre la sortie. À peine mon pied mit dehors le vent balais mes cheveux et je croise mes bras sous ma poitrine pour me tenir chaud. On doit être là depuis au moins deux heure et je n'arrive toujours pas à me détendre.

Je vois des gens dans le jardin et je ne cherche pas à savoir ce qu'ils font. Je contourne la piscine et avance vers la forêt. La musique se fait moindre alors je décide de rester sur place. Je me retourne et ne vois personne alors je m'assois dans l'herbe et ramène mes jambes à ma poitrine.

Je prends une grande bouffée d'air et pose ma tête sur mes genoux. Je n'aurais jamais dû venir, puis j'ai peut-être pensé que j'allais vraiment m'amuser. J'ai voulus faire plaisir à Onéra mais maintenant je regrette et c'est peut-être égoïste de penser ça.

Un mouvement me fait sursauter. Quelque chose à bouger, je fronce les sourcils en me redressant. Les yeux plissés j'essaie de voir ce qu'il se passe au loin.

J'entends des bruits de craquements et il ne m'en faut pas plus pour me relever. Je manque de chuter à cause des talons mais je finis pas tenir en équilibre avant de faire des pas en arrière.

Le bruit se rapproche de moi et mon cœur commence à battre anormalement vite, des frissons recouvre ma peau et je me sens oppressé tout d'un coup.

Un hurlement quitte la barrière de mes lèvres quand mon dos se cogne contre une surface dur. Je sens une pression sur mes avants bras avant qu'on ne me tourne brutalement.

-Ce n'est que moi ma belle.

Une odeur d'alcool me frappe le visage et le rapprochement forcé que m'impose Arris me dégoûte.

-Lâche moi!

-Cette robe te vas extrêmement bien...tu devrais en mettre plus souvent.

J'essaie de le repousser, j'use de mes forces pour qu'il me lâche je donne ce que je peux et au-delà de ça mais il ne me laisse pas m'en aller. Ses mains au départ sur ma taille, descendent sur mes hanches.

-Arrête Arris c'est pas drôle! Mes yeux commencent à me piquer et j'en ai marre de paraître aussi faible.

-Tu cache bien ton jeu en vrai tu es une vrai chaudasse, tout le monde le dis depuis ton arrivée.