6. Enivrante

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Oward

Je rentre chez moi après elle. Je ne suis pas sûr d'avoir compris ce qu'il s'est passé.

Je l'ai vu prendre cet inconnu dans les bras une vague d'incompréhension et de frustration s'est faite ressentir. Pourtant je crois bien que son absence avait un lien avec tout ça.

Peu importe, je sors de ma douche une serviette autour de la taille avant de répondre à mes parents. Mon père s'assure que tout va bien mais étonnement c'est le cas. Les gars font du repérage et je vais bientôt pouvoir avoir ces nouvelles terres.

-Alors, tu l'as trouvé comment dans sa tenue de travail, elle fait plus mâture non?

-Laeïla. Soufflais-je en me m'assayant sur mon lit.

-Rooh arrête un peu, y'a encore eu ce truc quand vos regards se sont croisés.

S'en ai trop et à défaut de pourvoir la faire taire je me lève doucement et je lui claque la porte au nez avant de la verrouillée. Je l'entends marmoné des injures mais j'en est que faire.

Elle a raison il y a eu ce frisson désagréable ainsi que cette attirance incontrôlée mais après tout, cette fille n'est pas moche et son uniforme lui va bien alors forcément elle ne met pas passe inaperçu.

Je me lève et m'habille avant de me jeter sur mon lit. Je devrais penser à laisser Roy sortir, prendre le contrôle et me changer les idées. Ici tout est tellement normal, les gens savent que nous les lycanthropes nous existons pourtant nous ne sommes qu'un mythe.

A Osborne c'était normal de se promener sous forme de loup mais ici, en terre inconnue on doit être prudent et intelligent.

Je ferme les yeux avec le souhait de réussir ma mission. Gagner ces terres et s'y installer, j'aime bien cette ville.

~~~

Laïs

-C'est totalement dingue. Rigole ma mère devant la télévision.

Je souris en la voyant aussi détendue, en ce qui concerne mon père, il n'est plus souvent là et quand c'est le cas malgré ses efforts je vois que ça ne va pas. Il boit et recommence à fumer.

On est en fin d'après-midi et je décide d'aller me promener. J'en ai marre de rester cloîtré chez moi, j'étouffe. Je reprends le travail dans deux jours donc c'est le moment parfait pour profiter de mon semblant de liberté.

J'essaie de relativiser aussi, enfaîte j'essaie d'oublier. Je me suis sentis tellement stupide quand j'ai revus ma situation comparer à celle de toutes ces personnes qui n'ont pas trouvées d'échappatoire et je me sens coupable, alors j'ai décidé d'arrêter.

J'enfile mes baskets et salut ma mère. Quand je passe le pas de la porte le vent me frappe violemment la figure. Dehors les feuilles mortes jonchent le sol, il est presque invisible sous elles. C'est beau.

Mains dans les poches je longe ma rue avant de tourner face à la forêt. Depuis que je vis ici c'est-à-dire depuis petite j'ai toujours aimé y aller, au départ avec mon père puis toute seule mais un jour quelque chose m'a effrayée, je ne sais plus quoi et je n'y suis plus jamais retourné.

Nos Âmes LunairesWhere stories live. Discover now