18. Révélation

2.3K 149 63
                                    

Oward

Myrtille.

Vanille.


Myrtille vanillée.

C'est avec cette odeur que j'émerge ce matin. Je m'étire longuement avant d'ouvrir mes paupières et je tombe sur des cheveux, ses cheveux.

Ses jambes sont emmêlées aux miennes, sa tête repose sur mon bras et le sien est posé sur mon ventre. Dehors le vent souffle et je me dis que ce mauvais temps n'a pas l'air décidé à partir.

Je n'ai pas de soucis à me faire pour la meute, il n'y a pas d'enfants et leurs habitations sont sécurisées.

Je sens son souffle chaud sur mon torse et sa jambe bouge se frottant à la mienne. Elle se réveille doucement et je sens son corps se crispé avant qu'elle ne relève la tête vers moi. En un clignement d'œil Laïs se retrouve par terre recouverte par le drap qui l'a suivi dans sa chute. Je n'avais jamais eu un fou rire aussi intense dès le matin avant aujourd'hui.

Je me redresse et récupère le drap la laissant étaler sur le sol. Ses cheveux lui tombent sur le visage, ses yeux sont à peine ouvert et en ce qui concerne sa chemise de nuit elle est tortillée dans tout les sens.

-Arrête de rire, tu m'as fichu la trouille! Se plaint-elle en se relevant.

Mon rire se calme et nos regards se dirige tout deux vers les rideaux. Derrière cette fenêtre le bruit des grondements règne en maître. Je la voit poser sa main sur son ventre en grimaçant légèrement avant de me regarder moi, je me redresse.

-Je vais me préparer, j'arrive.

Je hoche la tête et elle s'en va. Assis sur son canapé je prends mon téléphone pour m'assurer qu'il ne s'est rien passé de grave en mon absence et à part une photo de la part de Jim il n'y a rien. Il me montre un nouveau maillot Tupac qu'il désir avoir et je me rends compte que c'est moi qui le lui offre depuis petit parce que je sais que c'est ce qu'il aime.

Je range mon téléphone en me levant de ce canapé. J'ouvre les volets pour aérer la pièce avant de remettre de l'ordre dans son salon. Dehors le temps est toujours aussi sombre mais je dois pouvoir rentrer sans emcombre. Hier je suis venu en courant comme un cinglé, n'importe qui aurait put apercevoir Roy mais j'ai prit le risque de venir jusqu'à chez elle.

Un pressentiment, peut-être que c'est juste mon imagination mais je devais être là avec elle et c'est ce que j'ai fait va savoir pourquoi. N'empêche même si je me suis incrusté ça n'a pas l'air de l'avoir déranger bien qu'elle soit toujours autant gênée en ma présence.

Je dois bien me l'avouer, Laïs est une drôle de personne à qui j'aime bien m'intéresser.

Des pas dans l'escalier me font me retourné et je tombe sur elle. J'ai l'impression qu'elle est à deux doigts de tomber dans les pommes même si elle tente de faire bonne figure. Son chignon haut ne ressemble à rien, le survêtement qu'elle porte fait dix fois sa taille et elle est très blanche, rien à voir avec son teint habituel.

-Tout va bien? Je demande en l'analysant.

Elle passe sa main sur son visage comme pour se donner de la contenance avant de se redressée et de me souffler:

-J'ai un besoin urgent de nourriture.

Son ton est catégorique si bien qu'elle s'en va vers sa cuisine. Je ne sais pas pourquoi mais son comportement ce matin me faire rire. Avec elle je suis toujours surpris parce qu'elle n'est jamais la même. Un jour cette fille a un caractère de cochon, une autre fois elle est si douce et apaisante que ça en est déroutante mais aujourd'hui elle m'a juste l'air blasé.

Nos Âmes LunairesOnde histórias criam vida. Descubra agora