27. Que la fête commence

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Laïs

Mon corps en proie d'une chaleur qui ne m'appartient pas coupe mon sommeil paisible pour me ramener à la réalité.

Je me tends de la tête aux pieds en voyant que je suis littéralement dans les bras d'Oward qui lui dort paisiblement. Ses bras entourent ma taille tandis que ma tête repose sur son torse me laissant entendre la douce mélodie de son palpitant.

Des pas dans les escaliers me font écarquillé les yeux et j'essaie de me défaire de son étreinte le plus vite possible alors qu'il commence à émergé.

-Oward! Réveil toi! Je chuchote tandis qu'il n'a pas l'air décidé à me lâcher.

Des coups retentissent sur la porte et il ouvre un œil avant de me regarder moi.

-Oward? Retentit la voix d'Aglaë. On peut discuter?

Un grondement grave et rauque s'élève dans l'air couvrant ma peau de frissons. Oward me lâche enfin et je me redresse tandis qu'il se lève avec tout le paresse du monde.

J'attache rapidement mes cheveux dans l'espoir qu'il me laisse le temps d'aller me cacher sauf qu'il ouvre la porte en grand sur Aglaë qui pose directement ses yeux noirs sur ma personne.

-Qu'est-ce que tu veux Aglaë? Demande Oward avec une certaine nonchalance.

La rousse me dévisage longuement et sa mâchoire se contracte alors que la gêne me gagne.

-Tu m'as l'air occupé à ce que je vois je ne savais pas que tu couchais avec elle!

-Tu te prends pour ma mère?

-Je suis ta copi-.

-Fait gaffe à ce qui peut sortir de ta bouche Smith, gronde Oward en se redressant.

Une aura froide et glacial tombe dans la pièce laissant une atmosphère destructrice régné. C'est la première fois que je le voit aussi menaçant hormis la première fois où je l'ai vu transformé.

Aglaë nous dévisage avec un dégoût indescriptible avant de nous tourner le dos et de s'en aller. Oward claque la porte avant de se tourner vers moi et de souffler longuement.

Je me relève le corps engourdi par les événements avant de regarder par la fenêtre, le soleil est haut dans le ciel.

-Cette fille n'est pas croyable, peste t-il en se décollant de la porte.

-Je veux bien te croire et la laisser me voir dans ta chambre n'était pas une bonne idée Oward.

Il tourne la tête vers moi et plisse les yeux avant de secouer la tête. Je ne sais pas si ce que je lui ai dit ne lui a pas plu mais je ne pense pas avoir tort de dire mes pensées à haute voix surtout si elle se révèle être vrai.

Je m'apprête à quitter sa chambre quand je me prends un oreiller. Ahuris je me retourne vers lui avant de voir l'oreiller à mes pieds gisant au sol. J'ai à peine le temps de riposté que je m'en prends un autre en pleine tête.

-Mais, m'énervé-je, tu es complètement malade!

Je me baisse rapidement évitant un oreiller avant d'en ramasser un et de lui lancer en pleine figure. L'objet reste sur son visage avant de tomber mollement sur le matelas.

On se regarde un instant avant qu'on ne se baisse à l'unisson pour ramasser un autre oreiller qu'on se balance à la figure. Durant plusieurs minutes on se bat comme des enfants avant que ses mains ne se posent sur ma taille et que je ne sente son pied me balayé sur le sol.

Nos Âmes LunairesWhere stories live. Discover now