13. Douce innocence

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-Voilà pourquoi j'ai voulus la vendre il y a quelques ann-

-Vendre qui? Demande la concernée en s'asseyant de nouveau.

Jim et moi nous regardons avant se secouer la tête à l'unisson.

-Laisse tomber. Soufflais-je en m'affalant sur ma chaise.

Laeïla veut qu'on perce Arris à jour. Il est vrai que son comportement est douteux et nous savons pertinemment que nous sommes pas les seuls créateurs surnaturels dans cette ville. C'est d'ailleurs pour cela que nous restons sous couverture et que j'ai dû mentir à Laïs.

Il est hors de question que je mette mes amis ou ma meute en danger, tout sauf ça. Je n'ai pas l'impression qu'elle joue un double jeu mais quand ça concerne ma famille je ne peux pas me permettre de croire en mes suppositions.

-Alors on le fait ou pas? Demande Laeïla avec impatience.

-Non, c'est trop risqué et puis nous n'avons pas à nous fatigué ce type ne sait pas gérer ses émotions si nos doutes se révèlent vrai alors il se démasquera tout seul. Conclué-je simplement.

Elle souffle et se refrongne mais c'est la meilleure idée que nous avons pour l'instant. L'affronter serait la chose la plus stupide que nous pourrions faire.

Quand la cloche sonne et que nous quittons la salle je la voit, devant son casier elle range son téléphone dans son sac et ferme son casier avant de nous tourner le dos. Une odeur vanillé persiste et je sais que c'est elle car depuis que je connais cette fille cette odeur me suit partout et puis près du lac j'ai bien cru que j'allais perdre la tête.

Avant elle je détestais l'odeur de la vanille.

Je n'ai qu'à tourner un peu la tête pour le voir la surveillé comme un psychopathe en liberté, c'est presque flippant. De là où je suis il empeste le mal.

-On se rejoint à la cafét'!

Jim et Laeïla s'en vont et j'emprunte le même couloir qu'elle, on a mathématique.

Dans la salle le calme n'a pas sa place. Le prof étant sorti faire des photocopies je regarde les élèves chahuter sans la moindre discrétion. Ma langue claque contre mon palais quand ces filles dont je ne connais rien se retourne une nouvelle fois vers moi avant de pouffer de rire.

C'est triste les désastres que peuvent causés le manque d'un parent chez un adolescent.

Mon regard se porte sur elle. Sa tête appuyé sur l'épaule de son amie elle m'a l'air de gribouiller sur son cahier sans faire attention au vacarme qui l'entour. Elles ont l'air de s'être plutôt bien réconcilier, c'est bien pour elle ça se voyait à des kilomètres que ça la pesait.

Enfin bref.

Quand je porte mon regard sur le fameux Henry je ne peux que rouler des yeux. Il a meilleure mine, dommage. Je dois avouer avoir été révolté que cet abruti ce soit amusé à divulguer des informations qui visiblement étaient fausses à tout bout de champs.

Je mentirais si je disais que le voir salement amoché ne m'a pas fait plaisir. Il a récolter les fruits de sa semence et des fois je me demande si c'était assez pour qu'il comprenne que la prochaine fois il n'a qu'à se mêlé de son cul.

D'ailleurs j'aimerais bien savoir qui est l'auteur de cette correction franchement mérité.

-Du calme! Nous reprenons le cours, la séance qui suivra sera tout simplement un contrôle, le dernier du trimestre.

Nos Âmes LunairesDove le storie prendono vita. Scoprilo ora