CHAPITRE 22 - Boris.

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A partir du moment où ça a de l'importance, tu es foutu.

Anton

Quelques heures plus tard

Il faisait à présent jour, je n'avais pas fermé l'œil de la nuit, je me levais de mon lit même si la douleur dans le bas de mon ventre me donnait envie de m'écrouler au sol. J'enfilai difficilement un jogging, ma paire de basket, un t-shirt blanc et ma veste à capuche. J'ai besoin d'aller courir un peu. Je sortis de ma chambre et croisa le regard de Zinaïda, elle était adossé au mur en face.

- Tu vas où ? demanda-t-elle.

- Courir.

- Je peux venir ?

- Non.

Je descendis les escaliers et allai prendre un café. Alexeï était également dans la cuisine.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé la dernière fois avec Axe ? me questionna-t-il.

Il venait de rentrer, il avait une mission à Moscou et y était resté quelques semaines.

- Les Axe se sont encore introduis pour avoir Zinaïda, dis-je.

- Et ils ont réussi ? Je ne l'ai pas vu depuis que je suis rentré.

- Non, je nous ai débarrassé du patriarche, on ne devrait plus avoir d'ennuis. Et quant à elle, elle doit être enfermé dans sa tanière.

- Des Axe peut-être pas mais du patron... Si.

- Je n'en ai rien à faire qu'ils étaient amis il y'a longtemps, cet homme est devenu une ordure, il devait payer.

- Je ne suis pas sûr qu'il le verra de cet œil là.

- Je m'en fous.

Je posais ma tasse dans l'évier et sorti de la cuisine. Dans l'entrée se trouvait Zinaïda en jogging.

- Tu vas où ? demandais-je.

- Avec toi, dit-elle.

- Non.

  Je sortis de la demeure après avoir pris mes clés et mon téléphone, j'allais pour fermer la porte derrière moi mais Zinaïda m'en empêcha.

  - Bon, peut importe accompagne moi si tu veux, mais tu ne me ralentis pas, tu ne t'éloignes pas et...

  J'attrapais son bras pour qu'elle focalise son attention sur moi.

  - Si tu essaies de t'échapper je te tranche la gorge, finis-je.

  Elle hocha la tête et nous commencions notre course, en réalité elle n'était pas anodine, je devais partir en reconnaissance. Nous étions toujours sur les traces de Boris et le patron avait récemment appris qu'une de ses conquêtes vivrait possiblement près de chez nous, si j'ai de la chance il y sera, sinon je devrais revenir. Nous devions courir trente minutes avant d'y arriver sauf que Zinaïda commença déjà à se plaindre au bout de cinq minutes.

  Il ne manquait plus que ça, j'accélérais la cadence car plus elle se plaindra plus j'irais vite. Elle me suivait tant bien que mal, cinq autre minutes passèrent, elle avait fait de la comédie sinon elle n'aurait pas pu assumer les minutes qui sont passés, je ralentis un peu puisqu'après tout mon but n'est pas de la tuer de fatigue, pas pour l'instant. Nous passons devant un café donc Zinaïda, fidèle à elle-même, me fis un caprice pour s'arrêter boire quelque chose.

  Je jetai un œil à ma montre qui affichait neuf heure trente. Nous avions une marge, car si ça se trouve il n'était pas encore réveillé. Nous nous arrêtâmes, tout deux à bout de souffle, rouge comme des pivoines. Nous entrâmes dans le café qui n'était composé que de personnes âgés, ils nous dévisageaient à notre entrée et encore plus quand j'eus retirais mon sweat. Je portais un débardeur blanc en dessous. Mes tatouages me feraient passer pour un membre du KGB.

AntonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant