CHAPITRE 6 - Le kidnapping.

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Nul n'est désespérément esclave que ceux qui se croient libres sans l'être.

Anton

17h30

      Voilà maintenant 10 minutes que nous campâmes au bout d'une rue, nous attendîmes le feu vert du patron et il n'a pas réellement l'air pressé. Je fouillai dans la boîte à gant mais ne trouvai rien pour passer le temps.

      - Ok jouons à un jeu, dis-je.

      - Dis-moi, me dit Dimitri.

      - Je vais imiter quelqu'un et tu dois trouver de qui il s'agit.

      - Je suis partant !

      J'attrapai un élastique - qui doit appartenir à un de mes cousins - ils ont presque tous les cheveux long sauf un, Dimitri. J'attache le peu de cheveux que je peux attacher en une queue de cheval, j'attrape une cigarette et commence à fumer dessus. Je la fumai en 10 secondes chrono, l'éteignis et en rallumai une.

      - Sacha ! s'exclama Dimitri.

      - Trouvé, en même temps il n'y a que lui pour finir les cigarettes aussi vite et fumer comme un pompier. Passons à un autre.

       Je laisse mes cheveux attachés et cette fois-ci prend mon téléphone. Je fais genre de recevoir un appel et souffle avant de répondre.

       - Alexeï, dit-il en rigolant, il n'y a que lui pour être aigri à chaque coup de fil qu'il reçoit. À moi de te faire deviner.

       Il prend son téléphone et commence à marmonner comme si il parlait à quelqu'un au bout du fil.

       - Oui vous faites le sale boulot et moi je me dore la pilule en France avec votre cousin qui bosse d'ailleurs Dieu sait pourquoi il le fait même si nous sommes incroyablement riche ah ah ah. Oh et au fait je vous fait kidnapper une fille parce que elle a refusé mes avances cette gourgandine, dit-il.

      - Facile, je l'ai eu dès la première phrase, le patron.

      - Touché.

      Mon téléphone vibra.

      - Je crois que ça va être le moment, dis-je.

Zinaïda

même heure

Valia et Ivan viennent à peine de partir, j'ouvris mon livre quand j'ai entendis la voiture de ma mère se garer en bas, je descendis, elle se tint là, complètement éreinté de sa journée de travail en tenant des sacs de courses que j'attrapai d'aussitôt.

- Va te coucher maman, je m'en occupe.

Elle me tendit les sacs avec une mine soulagée sur le visage, elle m'embrassa la joue avant de disparaître dans les escaliers. Je rangeai les sacs déjà à la maison et enfilai mes chaussures pour aller décharger la voiture. Je fis deux aller-retours mais au bout du dernier, j'entendis une voiture ralentir, des portes claquer, des voix d'hommes. Soudain tout commençait à devenir flou autour de moi et puis...

AntonWhere stories live. Discover now