Anton

CHAPITRE 19 - Intrusion.

Coeur qui aime jamais n'oublie.

Zinaïda

Le lendemain

  La veille, Sacha et moi avions fini de manger et nous étions rentré. Sa blague n'avait pas encore connu de vengeance mais ça ne saurait tarder. Je suis censé aller voir le patron pour discuter de la mission d'hier. Anton devrait être là pourtant quand je suis descendu déjeuner, il n'était pas encore réveillé. Je décidai d'aller voir le patron seule. Je sortis de ma chambre et au même moment celle d'Anton s'ouvrît.

  - Il était temps t'es rentré tard cette nuit ? demandai-je en tournant ma tête vers la porte.

  Sauf que ce n'était pas Anton qui l'avait ouvert, mais une femme, elle était grande, blonde et avait une taille fine. Un peu du genre mannequin. Je compris mieux pourquoi il avait demandé à Sacha de venir me chercher.

  - Ah pardon, est-ce que Anton dort ? dis-je.

  - Oui.

D'accord, comme si être sympa était payant.
Je descendis les escaliers et allai rejoindre le patron dans la cuisine.

  - Bien dormi ? demanda-t-il.

  - Comme d'habitude et vous ?

  - Bien, alors comment s'est passé la mission d'hier ?

  Il s'appuya sur le comptoir et me fixa de ses yeux bleus. Je m'assis pas loin de lui.

  - Tout s'est bien passé, Anton a pété un plomb mais apparemment c'est habituelle. Mikhaïl la surpris car je pensais qu'il avait terminé mais au final il lui a tout déballé, enfin je pense le reste je n'en ai pas connaissance car il m'a renvoyé ici en appelant Sacha, déballais-je.

  - J'irai le voir tout à l'heure, c'est vrai que le fait que Mikhaïl ait tout raconté est un bon point mais d'un autre côté il faudrait que tu sois plus vigilante à l'avenir. Ne te laisse pas distraire.

  Il me fit un clin d'œil et sorti de la pièce. Il n'est pas si terrible je ne sais pas pourquoi tout le monde le critique. J'ouvris les placards et cherchai des gâteaux, il allait bientôt être midi mais j'avais tellement faim. En même temps je m'étais réveillé tôt et j'avais déjeuner vers sept heure du matin. Sacha était en bas. "Cauchemar" avait-il justifié. J'attrapai un paquet et allai m'enfermer dans ma chambre, mais c'était sans compté l'apparition d'Anton.

  - Le patron te cherche, dis-je.

  - T'as déjà fait le debrief ? dit-il somnolant.

  - De ce que je sais oui, mais tu en sais plus que moi et comme tu dormais je n'allais pas t'attendre.

  - Il est quel heure ? Depuis quand es-tu réveillé ?

  - Il est onze heure cinquante et je suis réveillé depuis six heure trente.

  - Il est onze heure cinquante ?

  Il ouvrit grand les yeux et balaya du revers de sa main la mèche qui les cachait.

  - J'ai l'impression que tu t'es bien amusé cette nuit, dis-je amèrement.

  - Et toi le restaurant avec Sacha, quel jolie couple n'est-ce-pas ? dit-il froidement à son tour.

  Il me fusilla du regard et descendit les marches, j'allais dans ma chambre. Sacha avait dû lui raconter la manière dont il m'avait mit la honte dans tout le restaurant.
 
  J'avais besoin d'air, j'étouffais ici. Je descendis à nouveau les marches, le paquet de gâteau en main. Et sortis de la demeure, j'allai m'assoir sur les escaliers. Il faisait assez froid, j'étais sorti en t-shirt et jogging mais heureusement j'avais mes manchettes, elles recouvraient mes bras entièrement.