CHAPITRE 21 - Le vrai monde.

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Courir n'a pas d'importance. Je te chasserais toute ma vie si j'avais à le faire.

tw : meutre.

Zinaïda

  Je n'avais pas réalisé tout de suite, jusqu'à ce que l'homme m'attrape par le bras. Il m'a tiré vers lui mais ce n'était pas le pire, le pire c'était qu'Anton ne bougeait pas. Lui qui me tenait si fermement à l'arrivée de l'homme. L'inconnu m'entraîna à sa suite, j'essayais de me débattre mais ma tête me lançait terriblement, j'avais l'impression que le sol s'écroulait sous mes pieds pourtant l'homme ne me lâcha pas, il m'entraîna dans l'entrée sous les regards de Dimitri, Sacha et Levgueni.

- Vous attendez quoi ? hurlai-je hystérique.

J'étais entrain de me faire kidnapper.
ENCORE.
Et personne ne cherchait à m'aider. Je m'accrochais à tout ce que je pouvais mais l'homme semblait avoir une force décuplé. Je m'accrochais a l'encadrement de la porte tandis que l'inconnu tenta de me tirer vers lui.

- Lâche ça sale gamine !

J'aperçus Anton qui était entrain de me regarder, il était debout dans les escaliers, se tenant à la rambarde. On dirait une photo de la famille Adams, tous me regardaient et tous semblaient avoir accepté ce qu'il m'était destiné. Tout se passa en une fraction de seconde, depuis que l'homme ait fait irruption dans la chambre jusqu'à ce qu'il me mette dans sa voiture pourtant j'avais l'impression que ça avait duré des heures et des heures.

"Touche la et je te brise la nuque" avait-il dit.
J'aurais dû le laisser crever seul dans cette chambre sans que personne ne remarque quoi que ce soit.
J'aurais dû le laisser pourrir lui et toute cette haine qui le compose.
Je me suis confié, je n'aurais pas dû.
L'homme me mit dans sa voiture et démarra en trombe. Côté passager se trouvait un second homme, ce dernier pointait une arme en ma direction. "Tu fais un seul mouvement j'explose ton joli visage".

J'aurais aimé trouvé suffisamment de force pour me battre, pour crier. Mais j'en étais incapable, j'étais trop faible. Je commençais à perdre espoir pourtant il n'aura fallu que quelques minutes pour qu'une moto apparaisse derrière nous, puis deux, puis trois. Les deux hommes semblaient se douter de rien pourtant je les ai remarqué. Un des trois motards m'adressa un signe de tête.

  La voiture déboucha rapidement sur une rue étroite, dans cette même rue nous attendait une autre voiture. L'homme de la dernière fois en sorti, le fameux Axe. L'inconnu qui m'avait enlevé me sorta de force et m'amena jusqu'à son chef. Ce dernier me regarda de haut en bas et me pris par le bras.

  Il tenta de me rapprocher de lui quand le vrombissement d'une moto, enfin de plusieurs, se fit entendre. Elles ne tardèrent pas à arriver. Dimitri, Sacha et Anton enlevèrent leur casque chacun leur tour. Sacha tira sur les deux hommes qui m'ont ramené jusqu'ici. Dimitri, lui, tira sur ceux qui entouraient Axe. Anton quant à lui s'approcha dangereusement, lança son couteau qui vint se planter dans la jambe du dernier homme encore en vie.

  Ce dernier me lâcha et poussa un hurlement de douleur. Anton arriva à mon niveau, il ne m'adressa même pas un seul regard et arracha la lame de la jambe dans laquelle elle était planté. Il prit Axe par les cheveux, leva sa tête à son niveau.

- Zinaïda détourne le regard, m'ordonna Dimitri.

J'en étais incapable, je voulais voir ce qu'il allait arriver à cette pourriture. Anton me jeta un regard.

AntonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant