CHAPITRE 19 - Intrusion.

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  Je mangeai en silence, seul le bruit du vent se fit entendre. J'en profitai pour réfléchir à plein de choses mais surtout, qu'ai-je fais pour me retrouver là ? Je continuai de manger quand j'entendis une voix râler dans le manoir, une des fenêtres devait être ouverte.
"Rentre chez toi, ce n'était qu'un coup d'un soir" entendis-je.
La voix, je n'étais pas sûr de qui il s'agissait. Une voix de femme résonna mais je ne compris pas ce qu'elle disait.

  Je restai là assise en plein milieu des marches alors que des personnes étaient entrain de se disputer.
Qu'est-ce que c'est bon d'être au calme.
La porte s'ouvrît à la volée, la femme qu'Anton avait amener hier sorta de la demeure. Elle semblait en colère. Je tentai de finir de mâcher pour la saluer, mais je n'eus pas le temps.

  - T'aurais dû me le dire si tu préférais les grosses qui noient leurs émotions dans la nourriture ! cria-t-elle en direction du manoir. Ça serait dommage que tu gonfles encore plus, dit-elle cette fois-ci en s'adressant à moi.

  Quand je l'ai aperçu sur le palier elle portait la chemise de Anton, mais là, elle semblait être vêtu des habits de la veille. Et c'est beaucoup trop court et sexy pour qu'elle n'ait été à la même soirée que moi. Elle descendit les escaliers et passa juste à côté de moi. J'attrapai sa cheville, puis sans surprise, elle dégringola le restant des marches. J'entendis Anton derrière moi.

  - Tu pourrais faire attention la prochaine fois.

  - C'était volontaire, elle a dit que j'étais grosse. J'aimerais bien voir quelle agence de mannequinat là recrutera maintenant qu'elle a manger le gravier, dis-je en haussant les épaules.

  Anton ne répondit rien mais la femme se releva et rumina seule en s'éloignant de la demeure.

  - Choisis-les moins folles la prochaine fois, dis-je.

  Je coupai court à ce bref échange et retournai dans ma chambre. Cette folle a cru que j'allais me laisser insulter ? Je décidai de lire un livre pour passer le temps.

Quelques heures plus tard

  Des tirs retentirent dans tout le manoir, j'allai ouvrir la porte quand Anton l'ouvrit en premier. Je le rejoignit dans sa chambre à sa demande.

  - C'est quoi ce bordel ? demandai-je.

  - Des intrus, ils se font de plus en plus présent, gronda-t-il.

  - C'est qui ?

  - JE NE SAIS PAS BORDEL.

  Il ne savait pas qui s'était introduit et il était énervé mais c'était pas une raison pour me crier dessus.

  - Reste ici et ne bouge pas je viendrais te chercher quand tout sera fini. Barricade ta porte.

  Il sortit et disparut dans le couloir, je retournai dans ma chambre et poussa la commode pour empêcher l'ouverture de cette dernière. J'allai dans le dressing et attrapai l'arme que j'avais gardé. Je restai assise sur le lit, l'arme pointé sur la porte de ma chambre quand j'entendis du bruit sur ma droite, dans la salle de bain.

  Un homme en sorti, il me sauta dessus et tenta de presser un chiffon humide sur mon visage, je me débattais tant bien que mal mais c'était insuffisant. Mes paupières se fit de plus en plus lourde, mes membres étaient engourdis. J'essayai de lutter mais je n'y arrivais pas, je n'étais pas assez forte.
J'étais faible.
J'entendis l'homme pousser la commode et ouvrir la porte.

  Le reste ne m'apparut que par flash, il m'avait porté, nous descendions les escaliers, les tirs retentissaient encore, nous étions arrivé dans l'entrée quand une voix retentit.

AntonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant