CHAPITRE 10 - Les triplés.

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  Dimitri lança un regard à son frère lourd de sous entendu.

  - Dimitri ? Faut que je te parle, intervint froidement Anton.

Ils disparurent dans le couloir pendant seulement cinq minutes, en revenant Dimitri marmonna "si on ne peut plus rigoler..", j'avais envie de lui demander ce que Anton voulait mais à peine il s'était assis qu'Anton réapparut à son tour une cigarette à la bouche.

  - J'ai fini de dîner, bonne fin de dîner à vous tous. Patron si vous me cherchez je serais dans le jardin, dit Anton avant de disparaître à nouveau.

  - Il est super bizarre ton frère... Enfin plus que d'habitude, dit celui qui devait être Levgueni.

  - Ouais, je ne sais pas ce qu'il a, répondit Dimitri.

  - Moi je crois savoir ce qui lui arrive, et ça concerne une "gamine", intervint Sacha en posant son regard sur moi.

  - Et qu'est-ce qui lui arrive Sacha ? intervint monsieur Abramov à son tour après qu'il ait remarqué son sous-entendu.

  - Rien rien tonton, rien de bien important.

  - Je sais qu'il est comme ça à cause de moi, il ne m'aime pas. C'est un supplice pour lui de manger à la même table que moi, et je ne l'aime pas non plus donc ça me va, chuchotai-je à Dimitri.

  J'avais bien fait attention à ce que les garçons soit trop occupé à rigoler pour pas qu'il m'entendent.

  - Je te l'ai dis, il est méfiant c'est tout, chuchota Dimitri à son tour.

  - J'en connais des gens méfiants, rare sont ceux qui me mette un couteau sous la gorge, au sens propre évidemment.

  - Il a fait ça ? rigola Dimitri en silence. C'est peut-être un peu extrême je sais, mais il n'est pas méchant.

  - Avec toi oui, mais pas avec moi. Et il a pas l'air d'apprécier Alexeï non plus.

  - Pourquoi tu dis ça ? me questionna Dimitri d'un air détaché en prenant une bouchée de son hamburger.

  - Parce qu'il la fusillé du regard tout à l'heure, t'as pas vu ?

  - Non ? C'était quand ?

  - Quand Alexeï me parlait.

  - Ahh, je comprend mieux. Non il ne te déteste pas et il ne déteste pas Alexeï, m'affirma Dimitri.

  - Qui ne me déteste pas ? demanda Alexeï qui nous avait visiblement entendu.

  - T'occupes, lui répondis-je.

  - Sauvage ? J'adore, dit-il un sourire en coin.

- Alexeï stop, dit monsieur Abramov.

- Oui tonton.

Une heure plus tard

- Tonton ? dis-je à Dimitri.

AntonWo Geschichten leben. Entdecke jetzt