60. La bataille de la Porte Noire

Start bij het begin
                                    

-Pour Frodon, murmura le futur Roi avant de courir droit vers l'ennemi.

Merry et Pippin furent les premiers à le suivre en lâchant des cris de guerre, mais furent vite rattrapés par les soldats, mes amis, et moi. En courant, je saisissais d'abord mon arc et tirai quelques flèches qui atteignirent sans problème mes cibles. Puis je saisissais mes dagues pour faire face à l'ennemi. Tous les hommes fidèles au Roi s'étaient eux aussi lancé dans ce combat désespéré. Mon dernier combat commença.

Mes dagues volaient de tous les côtés. Je combattais aux côtés d'Eomer qui avait enfilé son casque, mais nous fîmes vite séparer. De ma main gauche, je saisissais mon épée pour attaquer plus facilement, et de ma main droite la dague que Dame Galadriel m'avait confié. Ma gigantesque lame voltigeait vers la gauche pour se planter dans le torse d'Orques, et ma main droite assenait des coups vers la droite. Avec l'adrénaline, j'arrivai à tuer plusieurs assaillants de mes deux mains.

Des cris aigus venus du ciel attirèrent mon attention. Aussitôt, Drogon se rapprocha de moi pour que je monte sur son dos. Je tuai un dernier ennemi avant de m'appuyer sur un Orque et de saisir une patte de mon Dragon. Puis, alors qu'il reprenait son envol, je saisissais ses écailles et escaladai son dos avant de me poser plus confortablement. 

Dans un cri de guerre, mon Dragon se dirigea vers les Nazgûl. Les huit restants étaient là, montés sur leur sinistres créatures. Heureusement, ils étaient quelque peu séparés sur le champ de bataille. Drogon s'élança vers les deux premiers qui lui vinrent et cracha d'immenses flammes bleues. Les deux Nazgûl, et leurs montures, brûlèrent rapidement sous mes yeux, avant se transformer en tas de poussière et de tomber dans le vide, sur des soldats. 

Nous venions de mettre fin à la vie du Chevalier d'Umbar, ancien grand roi Númenóréen qui aurait régné sur les terres du sud avant l'époque de l'Ultime Alliance. Mais aussi Le Traître, Isildur, dont son corps mort avait été emporté à Barad-Dûr, avant qu'il ne soit ramené à la vie par Sauron qui lui enfila un Anneau de Pouvoir. Ce n'était pas vraiment Isildur, l'ancêtre d'Aragorn, car il avait été manipulé et réduit à l'esclavage, comme tous les autres Nazgûl.

Soudain, un Nazgûl, sur son horrible créature volante, se jeta sur nous. La monture maléfique tenta de mordre mon Dragon, mais heureusement mon animal ailé à moi fut plus rapide et l'évita. Je reconnus tout de suite l'ennemi. C'était Khamûl, le second du Roi-Sorcier d'Angmar. Sûrement voulait-il venger son maître. Sa tête recouverte d'un casque aux cornes de bélier ne laissait pas entrevoir ses yeux. Mais à cet instant, je sentis son regard posé sur moi. L'Ombre de l'Ouest était complètement tourné vers moi, et je sentais que seul ma mort l'intéressait, ainsi que celle de mon Dragon.

Mon regard se posa sur ses mains. L'Ombre de l'Ouest avait en sa possession un immense arc, mais aussi une flèche noire. Je ne pus m'empêcher de frissonner de peur, car cet ennemi avait en sa possession la seule arme capable de tuer mon animal ailé. J'ordonnai, dans la panique, à Drogon se s'éloigner.

Un souvenir me revint alors. Une flèche noir, lancée par Bard, voltigeait dans les airs avant d'atteindre Smaug. Aussitôt, le Dragon avait lâché un cri de douleur rauque, avant de s'effondrer. Je ne voulais pas que Drogon connaisse le même sort.

Pendant ce temps, Khamûl, dit l'Oriental, banda son arc en notre direction. Mon Dragon s'éloigna, prêt à éviter la flèche. Le Second Chef, après avoir pris un grand soin à viser, laissa la flèche noire s'échapper. Cette dernière vola jusqu'à nous, mais mon Dragon fut plus rapide et l'évita de peu. La flèche, assez puissante pour percer les écailles d'un Dragon, passa à quelques centimètres de mon visage, mais heureusement ne l'atteignit pas. 

Drogon, avec rage, se jeta sur l'ennemi, alors que moi, penché vers l'avant, ne pus m'empêcher de lâcher un cri de guerre. Avant que l'Oriental ne puisse saisir une seconde flèche, mon animal ailé cracha d'immenses flammes bleues qui le réduisirent en cendres. 

Soulagé, je ne pus m'empêcher d'esquisser un petit sourire à la vue des cendres du Second Chef. Mais mon Dragon ne s'arrêta pas là, et se dirigea vers deux autres Nazgûl, un peu plus loin dans les airs, qui avaient tous deux observé la scène avec impuissance. Face à nous se tenait le Sénéchal Noir, dit le Maître des Tortures, réputé pour être le plus cruel des Nazgûl, et à ses côtés, l'Immortel, dit comme le plus savant. Mon Dragon ne réfléchissait pas plus et se jetait sur les deux Spectres et leurs sinistres créatures, avant de les recouvrir de flammes bleus. Comme leurs camarades, ils avaient été réduit en cendres. Il ne restait alors plus que trois serviteurs de Sauron, devenu esclaves de l'Anneau.

Un peu plus loin, s'élevait l'Impur, armée d'une grande épée, et le Dwimmerlaik, lui aussi une lame à la main. Les deux ne se préoccupaient pas de nous, car ils étaient en train de s'en prendre à l'armée du Gondor et du Rohan. Drogon, avec une rapidité qui m'était inconnue, se jeta sur les deux ennemis, sous mon cri de guerre qui, pendant un instant, résonnait sur tout le champ de bataille. Alors que je me penchai en avant, mon Drogon croqua les deux cous des sinistres créatures sur lesquelles les deux Serviteurs du Mal étaient installés. Puis mon animal ailé s'éloigna, et alors que les créatures maléfiques commençaient à tomber dans le vide, il cracha une nouvelle fois d'immenses flammes bleutées. Les deux tombèrent en cendres, sous les acclamations de nos alliés.

Je pouvais sentir de nombreux regards sur nous deux, mais surtout un. Mon animal ailé se retourna et fit fasse au dernier des Nazgûl, le Seigneur des Ombres. Le personnage maléfique se tenait face à nous, sur le dos de sa sinistre créature, et, d'un air fier, brandissait un fléau d'armes et un arc. Sur ses genoux, je pouvais apercevoir une Flèche Noire. Alors lui aussi en avait une. Puis, il ordonna à sa monture d'avancer, et c'est ce qu'elle fit, elle se jeta sur nous. Le Serviteur du Mal brandit son fléau d'arme et lâcha un cri aigu, ce qui me rappela de mauvais souvenirs. Pendant un instant, je ressenti une douleur au dos, comme il y a quelques jours, avant que je ne sois sauvé par Aragorn, le futur Roi. C'était cette arme qui m'avait tant fait souffrir.

𝐅𝐄𝐔 𝐄𝐓 𝐒𝐀𝐍𝐆 │ 𝐋𝐎𝐓𝐑 & 𝐇𝐎𝐁𝐁𝐈𝐓Waar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu