62. La dissolution de la Communauté de l'Anneau

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« Comment le monde pouvait-il redevenir comme il était avec tout le mal qu'il s'y était passé ? Mais en fin de compte, elle ne fait que passer cette ombre, même les ténèbres doivent passer

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« Comment le monde pouvait-il redevenir comme il était avec tout le mal qu'il s'y était passé ? Mais en fin de compte, elle ne fait que passer cette ombre, même les ténèbres doivent passer. »

Nous avancions en Terre du Milieu depuis plusieurs jours. Gimli était monté derrière Legolas, comme à son habitude, Merry derrière Aragorn et Pippin derrière Gandalf. Il ne restait plus beaucoup d'Hommes do Rohan et du Gondor, beaucoup étaient morts. Mais j'étais certaine d'avoir tout de même pu sauver des vies en m'occupant des Nazgûl. 

Du haut de mon Dragon, je scrutais le paysage, jusqu'à ce qu'au loin, la Cité Blanche n'apparaisse, ce qui me fit esquisser un sourire. Je jetai un coup d'œil en contrebas pour observer Frodon et Sam qui étaient toujours inconscients. Je m'étais arrêté plusieurs fois pour vérifier leur états, et ils s'avéraient qu'ils avaient juste besoin de repos, ils le méritaient amplement. 

Quand l'armée d'Hommes pénétra dans Minas Tirith, les soldats furent aussitôt accueillis en héros. Du haut de mon Dragon, je pouvais percevoir des acclamations et des cris de joie. Mais Drogon et moi ne nous en préoccupions pas, mon animal ailé se dirigeait vers les Maisons de Guérison. Mon Dragon déposa les deux Hobbits au sol alors que je les rejoignais en sautant du dos de l'animal. Ce dernier me lança un dernier regard avant de reprendre son envol.

De la jolie et grande maison, sortit la doyenne des médecins, Ioreth, qui m'avait soigné aux côtés d'Aragorn. C'était une vieille femme aux traits tirés, aux longs cheveux blancs ondulés, et aux grands yeux bruns. La guérisseuse porta Sam, et moi Frodon, jusqu'à l'intérieur. Puis nous déposâmes les deux dans une grande chambre, chacun dans un lit aux draps propres et blancs. Sans hésiter, je déposai un léger baiser sur le front de Frodon.

-Pauvres petits Hobbits, murmura la femme. Vous avez bien fait de me les amener, Mère des Dragons. Ils seront debout dans quelques jours. Je vais m'occuper d'eux, fit-elle en posant une main sur mon épaule.

-Je vous suis redevable, Dame Ioreth, prononçais-je en souriant faiblement à la guérisseuse, car j'étais très fatigué.

-C'est mon travail, ne me remerciez pas. Je vois que vous avez durement combattu, constate-t-elle en m'observant. Venez, un bon bain vous fera des plus grands biens, continua-t-elle en saisissant mon bras avant de m'emporter dans les couloirs de la géante demeure.

-Je peux vous aider avec les deux Hobbits, si vous le souhaitez.

-Non, Mère des Dragons. Vous méritez un bon bain et du repos, mais je vous invite à venir rendre visite à vos deux amis. Allez-y, entrez, fit-elle en ouvrant une porte devant moi.

-Je vous remercie, Ioreth. Vous pouvez m'appeler Daenerys, déclarais-je avant de rentrer à l'intérieur de l'appartement.

-Avec plaisir. Je vais vous déposer des habits propres, souffla-t-elle avant de refermer la porte derrière elle, sans que je n'ai le temps de la remercier.

𝐋𝐚 𝐌𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐃𝐫𝐚𝐠𝐨𝐧𝐬 :; lotr & hobbitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant