34. Le pont de Khazad-Dûm

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« Gandalf pensait à presque tout et s'il ne pouvait tout faire, il était capable de bien des choses en faveur d'amis en posture critique

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« Gandalf pensait à presque tout et s'il ne pouvait tout faire, il était capable de bien des choses en faveur d'amis en posture critique. »

Je m'agenouillais aux côtés d'Aragorn, sous les regards désespérés de tous. L'Homme releva le corps du Hobbit correctement et Sam se précipita à nos côtés. À mon plus grand étonnement, Frodon ouvrit les yeux, en parfait état. Je soupirai de soulagement. Le poids qui s'était créé dans ma poitrine disparût.

-Il est vivant ! s'écria Sam, un sourire aux lèvres.

-Je vais bien, je n'ai rien, souffla le petit homme.

-Vous devriez être mort, s'écria le rôdeur. Cette lance transpercerait un sanglier !

-Je crois que ce Hobbit est bien plus solide qu'il n'y paraît, lâcha l'Istari, lui aussi tout souriant.

Face à ses paroles, le concerné écarta légèrement le haut de sa chemise. Un vêtement blanc et brillant s'y cachait en dessous.

-Du Mitrhil, constata Gimli avec admiration. Vous êtes très surprenant monsieur Sacquet !

-Comment ai-je pu oublier que vous l'aviez sur vous, murmurais-je en souriant.

Le petit homme se releva grâce à notre aide. Finalement, nous avions mis en déroute les Orques et étions venus à bout du Troll. Frodon, considéré comme mort, était en fait sain et sauf. Mais alors que commençai à me réjouir, nous entendîmes de nouveaux bruits venant des profondeurs. Bien sûr, il doit y avoir beaucoup plus d'Orques, et beaucoup plus de Troll.

-Au pont de Khazad-Dûm, ordonna le Magicien.

Nous suivîmes alors le Magicien en courant, de retour dans la grande salle. Je jetai un dernier regard au tombeau profané de Balin, attristé de repartir et de le laisser comme ça. Mais là n'était pas le pire. Des Gobelins jaillirent de partout, des murs, du sol, même du plafond, et il se faufilaient sur les murs comme des araignées. Je me positionnai devant les Hobbits et les autres m'imitèrent en entourant complètement les petits hommes. Nous brandîmes tous nos armes, prêt à combattre malgré la défaite certaine, vu le nombre incalculable d'ennemis. Nous ne pouvions faire face à ce fléau.

Soudain, une chose terrifiante se produit, comme un roulement, de plus en plus fort. Et cette fois ce fut les Gobelins qui prirent paniquent. Ils fuirent aussi vite qu'ils étaient venus, et la grande salle replongea dans l'obscurité, à l'exception d'une chose. En face de nous, une clarté orange grandissait de plus en plus rapidement. Le feu était proche. C'était elle, l'ombre. Je compris aussitôt. Les Nains de la Moria devaient avoir creusé trop profondément, si bien qu'ils ont éveillé ce démon de feu, maintenant à nos trousses. Cela ne sentait pas bon, pas du tout.

-Un Balrog, constata Gandalf à ma place. Un démon de l'ancien monde. Cet adversaire est plus fort que vous, courez !

Nous poursuivons alors le Magicien, lui qui connaît si bien le chemin, et nous retrouvons dans une autre cavité. Un unique chemin de marches s'offrait à nous. Ou sinon, le vide. Je manquai d'ailleurs de tomber dans le vide, mais se fut Legolas qui me rattrapa de justesse. Cette fois si, Drogon n'aurait pas été là pour me sauver. Je me retournai vers l'Elfe et le remerciai d'un sourire chaleureux. Il m'avait plusieurs fois sauvé la vie.

La Mère des Dragons :; lotr & hobbitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant