56. La Bataille des Champs du Pelennor

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« Mes ancêtres ont envoyé un petit lézard pour me sauver ? »

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« Mes ancêtres ont envoyé un petit lézard pour me sauver ? »

Les spectres avaient exterminé les pirates. De ce fait, nous avions pu embarquer dans leurs bateaux et naviguer vers le Sud, jusqu'à la bataille, jusqu'à Minas Tirith. Nos amis avaient besoin de nous, et je m'inquiétais surtout pour Merry. J'avais dû abandonner l'Hobbit. Moi qui comptais chevaucher avec lui lors de la bataille, je l'avais laissé seul. Mais ce semi-homme est très courageux, comme Bilbon l'était, alors j'ai foi en lui. 

Nous avions passé un bon moment à naviguer, accompagnés par Drogon qui nous survolait, au même rythme que les bateaux, avant de voir au loin, la cité de Minas Tirith. Cette cité était, pour moi, l'un des endroits les plus beaux de la Terre du Milieu. La Cité Blanche, bâtie dans la roche à l'extrémité Est des Montagnes Blanches, avait la particularité de posséder sept niveaux concentriques. Chaque niveau de la ville est séparé par une muraille blanche, percée d'une seule porte par niveau.

Mais en ce jour, la Cité Blanche était en proie aux flammes, attaquée de tous les côtés par des Orques, mais aussi des Oliphants et des Haradrim qui viennent du Harad. Ce peuple s'était rallié à Sauron et son effroyable armée. Du haut de leurs géantes bêtes, les Oliphants, dans des tourelles, ils décochaient des volés de flèches sur les guerriers du Rohan. Je vis également les neuf Nazgûls, dont je ferais mon affaire. Les Rohirrim, y compris le Roi, avaient du mal à repousser l'ennemi, ils étaient inférieurs. Beaucoup était mort avant notre arrivée.

Nous naviguâmes jusqu'au quais du pont Harlond, là où des centaines d'Orques attendaient avec impatience l'arrivée des renforts. Certes, nous étions les renforts, mais pas les leurs. Avec l'Armée des Morts, nous étions certains d'apporter la victoire au Rohan.

-Quittez vos navires ! s'écria un Orque sur le quais.

Aragorn fut le premier à se hisser par-dessus bord, avant de se rattraper au sol, en face de nos ennemis. Mes deux amis et moi fîmes de même.

-Il y en bien assez pour tous les deux, lança Gimli à l'Elfe une fois les pieds sur terre. Que le meilleur des Nains gagnent.

Mes amis et moi nous jetâmes sur les Orques, et fûmes rejoints par l'Armée des Morts qui, aussitôt, envahirent les collines. Je tuai quelques créatures de mes dagues avant que ne Drogon surgisse à son tour pour cracher des flammes, à quelques centimètres de moi. Je montai sur son dos, m'accrochai à ses écailles, et l'animal ailé me déposai plus loin, sur le véritable champ de bataille. 

De nombreux chevaux, appartenant au Rohirrim, étaient étendus au sol, sans vie, et également de nombreux Hommes du Rohan. Mais aussi des Orques, même s'ils moins nombreux. Je tuai une bonne vingtaine d'ennemi, guidés par l'adrénaline mais aussi par ma détermination. 

En plein combat, quelque chose plus loin attirait mon attention. En effet, à quelques mètres d'ici, se tenait le Roi-Sorcier d'Angmar. Le spectre, recouvert d'une cape noire et d'un casque à pointe, était assis sur son coursier ailé, une grande créature volante à la peau noire, qui était posée au sol. Devant lui, le Roi Théoden était allongé et il semblait souffrir, car il avait déjà dû être attaqué par le serviteur du Mal. À ses côtés, était allongé un soldat.

La Mère des Dragons :; lotr & hobbitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant