31. L'Anneau prend le chemin du Sud

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« Préparez-vous, l'hiver arrive

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« Préparez-vous, l'hiver arrive. »

Le lendemain matin, je me réveille de bonne heure pour le grand départ. J'enfile la même tenue qu'il y a soixante-dix ans, c'est-à-dire mon long manteau noir, ma cape bordeaux et sa chaîne, ainsi qu'en dessous un jean et mes fameuses bottines. Je cache sur moi mes quelques armes et enfile mon carquois et mon arc dans mon dos avant d'attraper mon sac et de quitter mon appartement, triste de déjà repartir. Je quitte la magnifique cité d'Imladris et rejoins tous les autres à l'entrée. Tout le monde est prêt. 

Je pris alors place à côté d'Aragorn que je salue d'un hochement de tête. Devant, se trouvaient Elrond et quelques Elfes de la cité, dont Arwen. Drogon survola tout le monde et se posa près de moi, sous les regards émerveillés de tous.

-Souriez, elle vous regarde, murmurais-je à l'homme à mes côtés, tout en ne pouvant m'empêcher d'esquisser un faible sourire.

-Pardon ? Comment vous ?

-Je suis une grande amie à Arwen, marmonnais-je pour qu'il soit le seul à l'entendre.

-Donc mon amie également, en conclut-il en me souriant.

-Elle m'a longtemps parlé d'un fameux Grands-Pas, lui confiais-je en souriant, avant de me tourner vers le Seigneur des lieux.

-Ne vous détournez pas de votre but. Que la bénédiction des Elfes, des Hommes et de tous les peuples libres vous accompagnent, en avait conclu Elrond avant de nous laisser partir.

Après avoir fait nos au revoir -peut-être nos adieux-, nous quittâmes la cité sous les regards de tous. Je quittai Fondcombe en jetant un regard à son Seigneur. Mon Dragon nous suivait de haut, juste au-dessus de nos têtes. La plupart était fascinée par mon animal ailé, dont Merry et Pippin qui lui avait lancé une pomme, qu'il avait d'ailleurs entièrement englouti. 

Je marchai aux côtés d'Aragorn. Nous quittâmes rapidement la vallée des Elfes d'un pas décidé. Gandalf était muni de son bâton comme il en avait l'habitude, Legolas de son grand arc dans le dos, Gimli de sa hache qu'il portait avec fierté, Boromir de son grand bouclier circulaire et Aragorn de son épée brillante. Les Hobbits étaient armés de petites épées et Sam s'occupaient de guider le poney qui transportait tous nos sacs. Frodon, lui, bien que discret, devait porter sur lui la cotte de mailles en Mithril de Bilbon.

Une journée et une nuit passèrent, pendant lesquelles nous marchions sans répits, dans les montagnes, les collines. J'avais quelque peu discuté avec Aragorn de sa bien-aimée, ainsi qu'avec Gimli qui me parlait de la Moria, d'Erebor et de l'aventure à laquelle j'avais participé. Le roux m'a posé beaucoup de questions sur mon aventure. Les Nains d'Erebor que j'ai connu sont de véritables héros pour lui. Je ne m'étais jamais confié à quiconque sur cette histoire, alors en parler avec Gimli m'avait fait un drôle d'effet. Et même s'il n'apprécie guère les Elfes, le petit homme semble m'apprécier moi, contrairement à Legolas.

𝐋𝐚 𝐌𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐃𝐫𝐚𝐠𝐨𝐧𝐬 :; lotr & hobbitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant